Sujet :

Pleurer

DeMars
   Posté le 06-05-2007 à 23:51:04   

Je pleure lorsque j'ai beaucoup de peine. Je pleure lorsque j'éprouve beaucoup de joie. Pourquoi?
Membre désinscrit
   Posté le 07-05-2007 à 01:48:06   

parce que tu es un être humain ?
Atil
   Posté le 07-05-2007 à 07:37:03   

Parce que tes circuits neuronaux sont réglés comme ca.
Les pleurs ce ne sont jamais que des soupapes à émotions.
zorglub
   Posté le 07-05-2007 à 20:54:57   

Et si on ne pleure pas, ni dans l'un ni dans l'autre cas, ça fait comme une cocote minute, ça explose?
Atil
   Posté le 08-05-2007 à 08:07:14   

Et alors on pique une crise d'hystérie ou l'on dit et fait nimporte quoi.
havona
   Posté le 08-05-2007 à 20:23:13   

moi je pleure surtout quand je ris. c'est bizarre mais je sais pas rire sans pleurer, j'avoue que c'est même un peu pénible, et puis ça fait aussi couler le nez.
zorglub
   Posté le 09-05-2007 à 20:05:53   

C'est mieux de pleurer alors.
DeMars
   Posté le 11-05-2007 à 20:14:50   

Pleurer serait une soupape. Pleurer de rage, pleurer de joie.

Est-ce un signe de faiblesse?
Atil
   Posté le 11-05-2007 à 22:41:02   

Et se retenir de pleurer peut aussi être un indice d'orgueil et de peur de paraitre ridicule .... ce qui est aussi une faiblesse.
zorglub
   Posté le 11-05-2007 à 22:55:45   

Pleurer n'est pas un signe de faiblesse puisque l'on pleure de joie...

C'est faible d'avoir de la joie?

Et de l'exprimer ainsi?

Par contre, l'orgeuil et le ridicule sont des faiblesses
Atil
   Posté le 12-05-2007 à 07:25:42   

Toute émotion est une faiblesse.
Autant la joie que la reistesse.
PizzaMan
   Posté le 12-05-2007 à 11:52:31   

Les émotions nous éloignent de la logique.
zorglub
   Posté le 12-05-2007 à 13:38:39   

J'suis pas vraiment d'accord avec ce que vous dites.

Si on ne se laisse pas entrainer par son émotion, c'est comme un moteur, un boost. Ne pas les avoir serait trop linéaire et constant.

Donc je dirais au contraire que c'est une force quand on sait les utiliser et une faiblesse quand ce sont elles qui nous maitrisent uniquement.
DeMars
   Posté le 12-05-2007 à 14:02:56   

Comment peut-on les utiliser, si les émotions nous submergent?
Peut-on être purement logique comme un robot? La colère aussi est une émotion. J'imagine Mr Spock diffamer les femmes en utilisant que la logique. Illogique?
PizzaMan
   Posté le 12-05-2007 à 14:50:08   

Si je choisis l'émotion comme «boost» pour retrouver mon chemin alors que je suis perdu, je risque de faire un mauvaix choix, me perdre davantage, céder à la panique au cas où je ne trouverais pas mon chemin.

Si je choisis d'évaluer froidement la situation, déterminer le nord, j'ai davantage de chances pour retrouver mon chemin, sinon de conserver mon sang-froid afin de corriger le tir.
zorglub
   Posté le 12-05-2007 à 15:23:44   

PizzaMan a écrit :

céder à la panique au cas où je ne trouverais pas mon chemin.

.


Cela est se laisser entrainer par elles et ne plus s'en servir. Je suis d'accord donc avec toi.
Atil
   Posté le 12-05-2007 à 17:39:22   

"Ne pas les avoir serait trop linéaire et constant."

>>>>Parceque tu trouve pratique de conduire une voiture dont le moteur peut accélérer ou ralentir tout seul, à nimporte quel moment, et sans raison ?
Moi je trouve ca dangereux.
Et ca montre une faiblesse du moteur.




"Comment peut-on les utiliser, si les émotions nous submergent?"

>>>>>En les déclanchant et en ls arrétant quand on veut.
Mais ca servirait à quoi finalement ?
Un acteur peut faire semblant d'avoir telle ou telle émotion, mais il ne se complique pas la vie à apprendre à les déclancher sur commande.


----------------------------------------

"Peut-on être purement logique comme un robot? La colère aussi est une émotion. J'imagine Mr Spock diffamer les femmes en utilisant que la logique. Illogique?"

>>>>>Il ne pourrait pas diffamer. Il ne pourrait que démontrer logiquement que cette femme a des défauts. Mais ils ne ferait pas ca poussé par des émotions. Il le ferait donc pour manipuler les gens ou pour leurs faire comprendre quelque chose.
DeMars
   Posté le 12-05-2007 à 19:57:55   

Seul les marionnettes peuvent être manipulé. Les autres ont assez de jugements pour comprendre ce qu'ils doivent comprendre.

Une boussole se dérègle lorsqu'on l'approche du fer. Comment peut-on être certain qu'elle nous indique le Nord. Baliser serait mieux à mon avis.
zorglub
   Posté le 12-05-2007 à 22:34:37   

Atil a écrit :

"peut accélérer ou ralentir tout seul, à nimporte quel moment, et sans raison ?
Moi je trouve ca dangereux.
Et ca montre une faiblesse du moteur..


Ca c'est également ne pas maitriser ses émotions, donc je suis d'accord.

Vous connaissez la définition du mot maitriser?




Atil a écrit :

"

mais il ne se complique pas la vie à apprendre à les déclancher sur commande...


Peut être est-il trop fainéant et preferes-t-il les solutions de facilité.

Dommage, car je trouve que cela aide à ne pas voir la vie sans raison.
Atil
   Posté le 13-05-2007 à 08:32:49   

"Seul les marionnettes peuvent être manipulé. Les autres ont assez de jugements pour comprendre ce qu'ils doivent comprendre."

>>>>>Peu d'hommes montrent qu'ils ont du ugement.

----------------------------


"Ca c'est également ne pas maitriser ses émotions, donc je suis d'accord.
Vous connaissez la définition du mot maitriser?"

>>>>>Une fois ls émotions maitrisées, c'est comme si elles n'existaient plus.
A quoi peuvent-elles servir encore ?




"Peut être est-il trop fainéant et preferes-t-il les solutions de facilité."

>>>>Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?



"Dommage, car je trouve que cela aide à ne pas voir la vie sans raison. "

>>>>C'est à dire qu'il vaut mieux se réconforter avec des illusions plutôt que de regarder les choses en face ?
zorglub
   Posté le 13-05-2007 à 10:02:49   

Atil a écrit :

"

>>>>>Une fois ls émotions maitrisées, c'est comme si elles n'existaient plus.


Je ne pense pas. Si je maitrise un lion ou un léopard, ils existent encore, ils seront domptés et dominés donc existants mais contenus.

C'est pareil avec les émotions.


Atil a écrit :

"

A quoi peuvent-elles servir encore ?


Une fois maitrisées, quand elles apparaissent, elles se transforment en une sorte moteur, de traducteur, d'intuition, de compréhension, d'aide,....
Comme un signal d'alarme que tu entends et que tu arrêtes aussitôt parceque ce n'est plus necessaire.

De plus, je pense qu'elles se maitrisent chacune une à une en remontant à leur source respective. Et que chaque source identifiée te permet ainsi de mieux comprendre tes rapports avec les autres.




Atil a écrit :

"
>>>>Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?


Ce n'est pas compliqué ou simple. C'est plus courageux ou lache.
La plupart des gens choisissent la facilité. C'est pour cela que l'on en est à ce point et c'est également pour cela que tu disais que la plupart des gens ne reflechissaient pas.



Atil a écrit :

"
>>>>C'est à dire qu'il vaut mieux se réconforter avec des illusions plutôt que de regarder les choses en face ?


Non, du tout. L'émotion qui t'alerte juste et ne t'emporte pas, ne te transporte pas dans une illusion. Ni elle te réconforte, bien au contraire.
Ne pas être dans l'illusion ne veut pas dire devenir un ordinateur.

Message édité le 13-05-2007 à 10:15:21 par zorglub
Atil
   Posté le 13-05-2007 à 13:54:03   

"Si je maitrise un lion ou un léopard, ils existent encore, ils seront domptés et dominés donc existants mais contenus. "

>>>>>Du point de vue de la gazelle, un lion mort ou un lion en cage ca revient au même : il n'y a plus de danger. Et à quoi peut servir un lion en cage ?




"Une fois maitrisées, quand elles apparaissent, elles se transforment en une sorte moteur, de traducteur, d'intuition, de compréhension, d'aide,...."

>>>>>Les émotions traduisent les choses vraies en choses fausses, elles donnent des idées fausses (que certains prennent pour des intuitions), elles ne donnnet aucune compréhension mais , au contraire, obscurcisent le jugement. Quand à l'énergie qu'elles donnent , elle est anarchique et ne peut se déployer que lorsqu'elles ne sont plus plus maitrisées.
Donc je ne vois vraiment pas à quoi peuvent servir les émotions domestiquées.




"Comme un signal d'alarme que tu entends et que tu arrêtes aussitôt parceque ce n'est plus necessaire. "

>>>>Quand il y a un danger, par exemple, ne puis-je pas le voir par mon intelligence, sans avoir besoin de la peur ?
Et comment une émotion peut-elle me servir de système d'alarme qsi elel est déconnectée ?
Je ne peux pas savoir à l'avance quand il faut la reconnecter.



"De plus, je pense qu'elles se maitrisent chacune une à une en remontant à leur source respective. Et que chaque source identifiée te permet ainsi de mieux comprendre tes rapports avec les autres."

>>>>>Les émotions permettent donc d'étudier comment naissnt les émotions dans le cerveau. Et ca nous apporte quoi ensuite ?




"Ce n'est pas compliqué ou simple. C'est plus courageux ou lache.
La plupart des gens choisissent la facilité. C'est pour cela que l'on en est à ce point et c'est également pour cela que tu disais que la plupart des gens ne reflechissaient pas. "

>>>>>Je m'imagine un homme qui se déplacerait à dos de lion plutôt qu'en vélo, juste pour le plaisir de montrer qu'il n'est ni un paresseux ni un lache.
Doit-on accuser ceux qui préfèrent le vélo de rechercher la facilité ?




"Non, du tout. L'émotion qui t'alerte juste et ne t'emporte pas, ne te transporte pas dans une illusion. Ni elle te réconforte, bien au contraire."

>>>>>>En dehors de la peut, quel signal utile peut donc m'apporter l'émotion ?

Et encore, quand il y a un danger, mon intelligence peut aussi bien le détecter que la peur.
zorglub
   Posté le 13-05-2007 à 20:26:46   

Atil a écrit :


>>>>>Du point de vue de la gazelle, un lion mort ou un lion en cage ca revient au même : il n'y a plus de danger. Et à quoi peut servir un lion en cage ?
.


On n'a pas le choix, c'est différent. Et vaut mieuwx un lion dompté qu'un lion sauvage comme compagnon.

Je ne pense pas qu'on puisse annuler, faire disparaitre les émotions. Je pense qu'on peut s'en éloigner, y devenir insensible, ne plus y réagir mais pas le fait qu'elles peuvent ne plus exister.

Je pense cela car les émotions de base sont universelles et similaires, quelquesoit la culture et que les bébés en ressentent déjà et ne sont qu'émotions.

Je pense également que les bébés ne suivent pas leur émotions ou si peu de temps. Qu'en quelquesorte ils les maitrisent naturellement et plus ils grandissent, plus ils sont aux contacts de leurs parents, moins ils ne les contrôlent et y deviennent eux aussi soumis.


Atil a écrit :



>>>>>Les émotions traduisent les choses vraies en choses fausses, elles donnent des idées fausses (que certains prennent pour des intuitions), elles ne donnnet aucune compréhension mais , au contraire, obscurcisent le jugement. Quand à l'énergie qu'elles donnent , elle est anarchique et ne peut se déployer que lorsqu'elles ne sont plus plus maitrisées.
Donc je ne vois vraiment pas à quoi peuvent servir les émotions domestiquées.
.


Ben, à pouvoir rester neutre et savoir analyser tout en restant humain. Mais dans une discussion tu avais parlé d'instinct plutôt que d'émotions et je me demande si une émotion maitrisée ne devient pas comme l'instinct



Atil a écrit :



>>>>Quand il y a un danger, par exemple, ne puis-je pas le voir par mon intelligence, sans avoir besoin de la peur ?
Et comment une émotion peut-elle me servir de système d'alarme qsi elel est déconnectée ?
Je ne peux pas savoir à l'avance quand il faut la reconnecter.
.


Quand il y a danger, je pense que tu as le temps de le voir avec intelligence si ce danger n'est pas imminent. Et puis un danger va peut-être créer de la peur pour toi et une autre émotion chez un autre.



Atil a écrit :


>>>>>Les émotions permettent donc d'étudier comment naissnt les émotions dans le cerveau. Et ca nous apporte quoi ensuite ?
.


La neutralité, ou tout du moins savoir où elle se situe .





Atil a écrit :


>>>>>Je m'imagine un homme qui se déplacerait à dos de lion plutôt qu'en vélo, juste pour le plaisir de montrer qu'il n'est ni un paresseux ni un lache.
Doit-on accuser ceux qui préfèrent le vélo de rechercher la facilité ?

.


Je n'accuse pas, je constate.




Atil a écrit :


>>>>>>En dehors de la peut, quel signal utile peut donc m'apporter l'émotion ?
.


Je ne sais pas si j'ai bien compris la question. Tu dis que la seule émotion utile donc serait la peur?
Atil
   Posté le 13-05-2007 à 21:16:04   

"On n'a pas le choix, c'est différent. Et vaut mieuwx un lion dompté qu'un lion sauvage comme compagnon."

>>>>>On a aussi le choix avec un lion mort.



"Je ne pense pas qu'on puisse annuler, faire disparaitre les émotions. Je pense qu'on peut s'en éloigner, y devenir insensible, ne plus y réagir mais pas le fait qu'elles peuvent ne plus exister."

>>>>>Je pense la même chose. Dans l'état actiel de notre science.




"Je pense également que les bébés ne suivent pas leur émotions ou si peu de temps. Qu'en quelquesorte ils les maitrisent naturellement et plus ils grandissent, plus ils sont aux contacts de leurs parents, moins ils ne les contrôlent et y deviennent eux aussi soumis."

>>>>>>Je pense au contraire que les enfants sont totalement soumis aux émotions. C''est pourquoi ils sont si capricieux et pleurent si facilement. Et c'est avec l'age qu'ils apprennent à se controler.
Pour controler ses émotions il faut que le lobe frontal du cerveau soit complètement développé. Hors ce n'est qu'à l'age de 20 ans que celui-ci atteint sa maturation.



"Ben, à pouvoir rester neutre et savoir analyser tout en restant humain. "

>>>>>Avec les émotions on n'est pas neutres. Sans les émotions on est neutres.
Tu expliques la ce à quoi sert l'bsence d'émotion. Mais tu n'expliques pas à quoi pourraient servir les émotions.



"Mais dans une discussion tu avais parlé d'instinct plutôt que d'émotions et je me demande si une émotion maitrisée ne devient pas comme l'instinct"

>>>>>C'est plutôt quand ellee n'est pas maitrisées qu'elle est un instinct. C'est à dire une chose que l'on fait sans savoir pourquoi.



"Quand il y a danger, je pense que tu as le temps de le voir avec intelligence si ce danger n'est pas imminent. Et puis un danger va peut-être créer de la peur pour toi et une autre émotion chez un autre."

>>>>Si la peur est maitrisée alors la vue du danger ne la provoquera pas.
Et si je vois le danger, à quoi cela me servirait-il de retirer mon controle sur la peur afin de la laisser s'exprimer ?
Cela ne nous dit toujours pas à quoi servirait l'émotion quand on l'a domestiquée.



"La neutralité, ou tout du moins savoir où elle se situe ."

>>>>>La neutralité s'atteint par l'absence d'émotion.
Tout comme la santé s'obtient par l'absence de maladie.
Alors à quoi nous servirait une émotion conservée sous forme domestiquée ?
Et à quoi nous servirait une maladie conservée sous forme domestiquée ?



"Je n'accuse pas, je constate."

>>>>>Tu constates qu'il faut se compliquer la vie pour montrer qu'on n'est pas un paresseux ???



"Je ne sais pas si j'ai bien compris la question. Tu dis que la seule émotion utile donc serait la peur? "

>>>>>Toute émotion a eu son utilité.
Mais maintenant que nous sommes civilisés, à quoi serviraient-elles ?
Abandonnons la colère et la haine et il n'y aura plus de guerres.
Abandonnons l'orgueil et il n'y aura plus de dictateurs.
Etc ...
zorglub
   Posté le 13-05-2007 à 22:12:01   

Atil a écrit :

"On n'a pas le choix, c'est différent. Et vaut mieuwx un lion dompté qu'un lion sauvage comme compagnon."

>>>>>On a aussi le choix avec un lion mort.


"Je ne pense pas qu'on puisse annuler, faire disparaitre les émotions. Je pense qu'on peut s'en éloigner, y devenir insensible, ne plus y réagir mais pas le fait qu'elles peuvent ne plus exister."

>>>>>Je pense la même chose. Dans l'état actiel de notre science....


Ou on dit la même chose et n'utilisons pas le même vocabulaire et sur la précision des mots tu as surement raison.

Ou je ne comprends plus rien

Si on ne peut avoir de lion mort, cela veut donc dire qu'on ne peut au mieux que maitriser une émotion mais pas la tuer. Donc qu'elle existe toujours, quelquesoit son état. Donc on dit pareil

Qu'est-ce que maitriser une émotion pour toi?





Atil a écrit :

"
>>>>>>Je pense au contraire que les enfants sont totalement soumis aux émotions. C''est pourquoi ils sont si capricieux et pleurent si facilement. Et c'est avec l'age qu'ils apprennent à se controler.
Pour controler ses émotions il faut que le lobe frontal du cerveau soit complètement développé. Hors ce n'est qu'à l'age de 20 ans que celui-ci atteint sa maturation.
....


Tout à fait d'accord pour les enfants. Ils deviennent imprégnés des émotions des adultes dès leur plus jeunes ages, y rajoutent la leur et rendent à l'adulte ce qu'il veut recevoir. Un enfant capricieux a souvent des parents gnagnan, un enfant irrespectueux à souvent des parents qui se font marcher sur les pieds,....

C'est différent pour les bébés. Ils répliquent sans savoir pourquoi. Ils ont l'émotion mais très très éphémèrement. Ils ne la suivent pas, ils voguent avec en quelquesorte. Mais, plus ils s'éveillent et grandissent plus ils sont comme tu le décrit.



Atil a écrit :

"
>>>>>Avec les émotions on n'est pas neutres. Sans les émotions on est neutres.
Tu expliques la ce à quoi sert l'bsence d'émotion. Mais tu n'expliques pas à quoi pourraient servir les émotions.
....


Pas l'absence, la fulgurance, l'éphémérité. Ca sert à avoir des repères, des limites aussi. Quand tu commences à ressentir l'émotion, cela veut dire qu'il se passe quelquechose que tu interpretes mal. Donc tu rectifies en fonction de la raison pour laquelle cette emotion est apparue et a disparue tout aussi vite. C'est comme un plan. Parceque souvent, à notre insu, l'intelligence est, quoiqu'il en soit, perturbée par la plus sournoise de nos émotions. C'est ne plus les regarder, au mieux, comme une vache qui regarde le train, mais danser avec elles, sur elles.


Atil a écrit :

"
>>>>>C'est plutôt quand ellee n'est pas maitrisées qu'elle est un instinct. C'est à dire une chose que l'on fait sans savoir pourquoi.
....


Oui, ça me semble juste.
Ca reste encore flou pour moi la nuance entre emotion et instinct. J'ai laissé la reflexion en suspens depuis la dernière fois

Atil a écrit :

"
>>>>Si la peur est maitrisée alors la vue du danger ne la provoquera pas.
Et si je vois le danger, à quoi cela me servirait-il de retirer mon controle sur la peur afin de la laisser s'exprimer ?
Cela ne nous dit toujours pas à quoi servirait l'émotion quand on l'a domestiquée.....


Pas la laisser s'exprimer. La laisser naitre et mourir fugacement, le temps qu'il faut pour l'identifier avant qu'elle ne s'exprime.

Ca me sert de plan comme je n'ai dit plus haut.





Atil a écrit :

"
>>>>>La neutralité s'atteint par l'absence d'émotion.
Tout comme la santé s'obtient par l'absence de maladie.
Alors à quoi nous servirait une émotion conservée sous forme domestiquée ?
Et à quoi nous servirait une maladie conservée sous forme domestiquée ?.....


Certaines maladies necessitent d'être attrapé pour être immunisé.

Mais à part les maladies, je pense que tant qu'une émotion n'est pas apparue, à été identifiée et est donc morte, on est sous son l'influence, ou celle d'une autre. Donc conserver ces émotions sous forme domestiquée, permet de se faire un répertoire de notre manière de ressentir, quoiqu'on fasse.


Atil a écrit :

"

>>>>>Tu constates qu'il faut se compliquer la vie pour montrer qu'on n'est pas un paresseux ????.....


Voila ce que j'ai dit:
"Ce n'est pas compliqué ou simple. C'est plus courageux ou lache.

Ai-je parlé de paresseux? Ai-je assimiler un de ses mots à paresseux?
Donc ce n'est que ton interpretation de ma constatation.

Te voila bien peu objectif, serais-tu sous le coup d'une émotion non maitrisée



Atil a écrit :

"
>>>>>Toute émotion a eu son utilité.
Mais maintenant que nous sommes civilisés, à quoi serviraient-elles ?
Abandonnons la colère et la haine et il n'y aura plus de guerres.
Abandonnons l'orgueil et il n'y aura plus de dictateurs.
Etc ...


Oui, mais pour l'instant c'est un langage qui domine et dont on ne peut se débarasser, ni jeter à la poubelle.

Ce n'est pas à mon sens une question de servir ou ne pas servir. On n'a pas le choix. Les émotions existent, sont là. La question est de savoir ce qu'on peut en faire au mieux. Et penser ne pas en avoir est plus un camouflage qu'autre chose. Car, à mon goût, on est tous dominés par toutes les émotions qui existent au monde. C'est pour cela qu'on se reflête aussi bien dans chaque personne si l'on veut bien le voir.
Atil
   Posté le 14-05-2007 à 07:57:23   

"Si on ne peut avoir de lion mort, cela veut donc dire qu'on ne peut au mieux que maitriser une émotion mais pas la tuer. Donc qu'elle existe toujours, quelquesoit son état. Donc on dit pareil"

>>>>>A la diférence que tu sembles penser que les émotions qui subsistent, "maitrisées, peuvent être utilisées à quelque chose. Mais tu ne m'as pas encore convaincu.



"Qu'est-ce que maitriser une émotion pour toi?"

>>>>>Ne pas y préter attention, ne pas se laisser entrainer par elle, la laisser s'éteindre toute seule sans l'alimenter.



"C'est différent pour les bébés. Ils répliquent sans savoir pourquoi. Ils ont l'émotion mais très très éphémèrement. Ils ne la suivent pas, ils voguent avec en quelquesorte. Mais, plus ils s'éveillent et grandissent plus ils sont comme tu le décrit."

>>>>>Leurs émotions ne durent pas car elles sont changeantes. Le moindre évènements éteint l'émotion précédente et la remplace par une nouvelle émotion.
En caractériologie on appelle cela un comportement "primaire".



"Pas l'absence, la fulgurance, l'éphémérité. Ca sert à avoir des repères, des limites aussi."

>>>>>>Les émotions étant changeantes elles donnnet donc des repères changeants.
De plus ces repères sont personnels et subjectifs. Ils troublent donc nos rapports sociaux.


"Quand tu commences à ressentir l'émotion, cela veut dire qu'il se passe quelquechose que tu interpretes mal. Donc tu rectifies en fonction de la raison pour laquelle cette emotion est apparue et a disparue tout aussi vite. "

>>>>> C'est vrai : Ressentir l'émotion signifie qu'on interprète mal la situation. Donc ce qu'il faut c'est rectifier cette l'interprétation ... ce qui veut dire supprimer l'émotion.



"Ca reste encore flou pour moi la nuance entre emotion et instinct. "

>>>>>C'est normal : je pense que la limite est probablement peu tranchée.



"Pas la laisser s'exprimer. La laisser naitre et mourir fugacement, le temps qu'il faut pour l'identifier avant qu'elle ne s'exprime."

>>>>>>Tu es en train de m'expliquer que l'utilité de l'émotion c'est d'apparaitre afin qu'on puisse la supprimer.
C'est comme si tu me disais que l'utilité des fautes d'ortographe c'est d'appparaitre afin qu'on puisse les corriger.
Finalement ca signifie que leur utilité est d'être inutile ou même nuisible.
Peut-on appeler ca une utilité ?



"Certaines maladies necessitent d'être attrapé pour être immunisé."

>>>>>Donc avoir des émotions sert à nous faire faire des conneries ... ce qui nous fait ensuite comprendre que les émotions sont nuisibles et qu'il faut donc s'en débarasser.
Si donc le but c'est qu'il n'y ait pluss d'émotion, on en serait arrivé au même point si celles-ci n'étaient jamais apparues.


"Donc conserver ces émotions sous forme domestiquée, permet de se faire un répertoire de notre manière de ressentir, quoiqu'on fasse."

>>>>>Et ca sert à quoi ?



"Ce n'est pas compliqué ou simple. C'est plus courageux ou lache."

>>>>>Pourquoi se compliquer la vie avec du courage inutile ?



"Oui, mais pour l'instant c'est un langage qui domine et dont on ne peut se débarasser, ni jeter à la poubelle."

>>>>>Ce ln'est pas parcequ'on ne peut pas s'en débarasser qu'il domine. Il domine car on refuse de s'en débarasser.



"On n'a pas le choix. Les émotions existent, sont là. "

>>>>>Nous avons le choix de ne pas les suivre et de ne pas les atiser.
zorglub
   Posté le 14-05-2007 à 14:11:10   

Atil a écrit :


>>>>>A la diférence que tu sembles penser que les émotions qui subsistent, "maitrisées, peuvent être utilisées à quelque chose. Mais tu ne m'as pas encore convaincu..


Donc on dit bien la même chose et je n'arriveraispas à te convaincre

Pour ma part, elles me servent de contour qui me permettent de verifier quand j'ai tort et d'être heureuse quand j'ai raison

Atil a écrit :


>>>>>>Les émotions étant changeantes elles donnnet donc des repères changeants.
De plus ces repères sont personnels et subjectifs. Ils troublent donc nos rapports sociaux.
..


Au contraire. Les repères ne sont pas changeant pour chaque émotion. Ils sont changeant entre chaque émotion. Donc il existe une table de repère par émotion. Et ces reperes étant justement subjectif et personnel, ils te permettent de mieux te connaitre et ainsi d'avoir de meilleurs rapports sociaux. Enfin, pour moi, ça marche comme cela.




Atil a écrit :


>>>>>>Tu es en train de m'expliquer que l'utilité de l'émotion c'est d'apparaitre afin qu'on puisse la supprimer.
C'est comme si tu me disais que l'utilité des fautes d'ortographe c'est d'appparaitre afin qu'on puisse les corriger.
Finalement ca signifie que leur utilité est d'être inutile ou même nuisible.
Peut-on appeler ca une utilité ?
..


Non, c'est réduire ce que j'exprime. L'émotion existe, quoiqu'on fasse. Elle née et meurt en plus ou moins de temps. Le but étant qu'elle ne nous fasse pas souffrir. Dans ce que je veux exprimer, c'est que l'émotion qui nait et disparait rapidement, sans combat pour la détruire, mais, le plus simplement du monde, comme elle est venue, est agréable, necessaire et utile.Pour ma part, c'est ce qui me permet d'avoir envie de vivre. Et ça, je n'arriverais pas à te convaincre dessus.


Atil a écrit :


Si donc le but c'est qu'il n'y ait pluss d'émotion, on en serait arrivé au même point si celles-ci n'étaient jamais apparues.
..


Le but n'est pas de ne pas avoir d'émotion mais d'arriver à ce qu'elles partent aussi rapidement et aussi facilement qu'elles sont arrivées.
Si elles n'étaient jamais apparues, nous serions des ordinateurs.


Atil a écrit :


>>>>>Et ca sert à quoi ?
..


A se sentir vivre sans souffrir.



Atil a écrit :


>>>>>Pourquoi se compliquer la vie avec du courage inutile ?
..


C'est ton point de vue. De connaitre la source de mes émotions m'a demandé moins de courage que le plaisir que j'en retire. Donc ce n'est pas inutile pour moi.



Atil a écrit :


>>>>>Nous avons le choix de ne pas les suivre et de ne pas les atiser.


Oui mais pas de les faire disparaitre, ou alors sous un tas d'aveuglement.
Atil
   Posté le 14-05-2007 à 18:47:57   

"Pour ma part, elles me servent de contour qui me permettent de verifier quand j'ai tort et d'être heureuse quand j'ai raison"

>>>>>Les émotions indiquent quand on a tort pour la bonne raison que ce sont elles qui nous font avoir tort, en nous embrouillant la tête.
C'est comme si on disait que le feu sert à nous indiquer quand on se brûle.



"Au contraire. Les repères ne sont pas changeant pour chaque émotion. Ils sont changeant entre chaque émotion. Donc il existe une table de repère par émotion. Et ces reperes étant justement subjectif et personnel, ils te permettent de mieux te connaitre et ainsi d'avoir de meilleurs rapports sociaux. Enfin, pour moi, ça marche comme cela."

>>>>Pendant qu'on ressent les émotions, on ne peut plus réfléchir correctement. Donc c'est aprés coups que l'on peut les analyser pour se comprendre.
Et qu'est-ce que les émotions nous apprennent-elles sur nous même ? Elles nous apprennent seulement comment nous pouvons avoir des émotions. Elles ne nous renseignent donc que sur leurs propres fonctionnement.



"Non, c'est réduire ce que j'exprime. L'émotion existe, quoiqu'on fasse. Elle née et meurt en plus ou moins de temps. Le but étant qu'elle ne nous fasse pas souffrir. Dans ce que je veux exprimer, c'est que l'émotion qui nait et disparait rapidement, sans combat pour la détruire, mais, le plus simplement du monde, comme elle est venue, est agréable, necessaire et utile.Pour ma part, c'est ce qui me permet d'avoir envie de vivre. Et ça, je n'arriverais pas à te convaincre dessus."

>>>>>La colère qui donne envie de massacrer ses ennemis peut- en effet être une raison de vivre. Si c'est à ca que sert l'émotion et qu'il n'existe aucune autre raison de vivre, alors c'est que nous sommes bien peu de chose : rien que des esclaves manipulés pour rester prisonnier d'une vie dégradante et inutile.



"Le but n'est pas de ne pas avoir d'émotion mais d'arriver à ce qu'elles partent aussi rapidement et aussi facilement qu'elles sont arrivées.
Si elles n'étaient jamais apparues, nous serions des ordinateurs."

>>>>>Un ordinateur obéit au doigt et à l'oeil quand on clique sur des boutons. Ou alors quand il recoit des signaux prédéterminés.
Nous faisons exactement de même quand nous obéissons au doigt et à l'oeil aux émotions.
Les émotions font que nous fonctionons comme des machines, sans aucun libre arbitre..



"Oui mais pas de les faire disparaitre, ou alors sous un tas d'aveuglement."

>>>>>Moins on s'attache aux émotions et plus le système qui les produit s'atrophie.
C'est comme un homme qui n'utilise pas ces muscles : ceux-ci s'atrophient.
zorglub
   Posté le 14-05-2007 à 20:42:33   

Atil a écrit :


>>>>>Les émotions indiquent quand on a tort pour la bonne raison que ce sont elles qui nous font avoir tort, en nous embrouillant la tête.
C'est comme si on disait que le feu sert à nous indiquer quand on se brûle..


Oui, dans ton sens. Et il vaut mieux le savoir que de se faire bruler

Mais, pour interpréter justement mon propos, ce serait plus comme si tu disais que le feu ne servait qu'à bruler. (merci pour l'image, je ne l'aurais pas trouvé seule )


Atil a écrit :


>>>>Pendant qu'on ressent les émotions, on ne peut plus réfléchir correctement. Donc c'est aprés coups que l'on peut les analyser pour se comprendre.


Au meilleur, si tu te remets en question
Et, je trouve que plus tu en prends l'habitude, plus le ressenti est rapide à anihiler ton cerveau, voir la reflexion devient simultanée à la fin

Atil a écrit :


Et qu'est-ce que les émotions nous apprennent-elles sur nous même ?


Tout. Tout ce que tu as été, es et seras. Comment tu réagis, pourquoi tu réagis,.... Elles t'apprennent à connaitre le fonctionnement de la fabuleuse machine que nous somme


Atil a écrit :


Elles nous apprennent seulement comment nous pouvons avoir des émotions. Elles ne nous renseignent donc que sur leurs propres fonctionnement.


Oui, donc comment nous fonctionnons puisqu'on ne peut les tuer.




Atil a écrit :


>>>>>La colère qui donne envie de massacrer ses ennemis peut- en effet être une raison de vivre. Si c'est à ca que sert l'émotion et qu'il n'existe aucune autre raison de vivre, alors c'est que nous sommes bien peu de chose : rien que des esclaves manipulés pour rester prisonnier d'une vie dégradante et inutile.



Je ne parle pas d'émotions non maitrisées et qu'on laisse nous dominer ou qu'on étouffe.



Atil a écrit :


>>>>>Un ordinateur obéit au doigt et à l'oeil quand on clique sur des boutons. Ou alors quand il recoit des signaux prédéterminés.
Nous faisons exactement de même quand nous obéissons au doigt et à l'oeil aux émotions.
Les émotions font que nous fonctionons comme des machines, sans aucun libre arbitre..


Oui les émotions qui durent. Toujours les mêmes

Atil a écrit :


>>>>>Moins on s'attache aux émotions et plus le système qui les produit s'atrophie.
C'est comme un homme qui n'utilise pas ces muscles : ceux-ci s'atrophient.


Si ce que tu dis n'est pas moins on les étouffent, moins on s'attachent plus le sytème s'atrophie mais plus on connait leurs sources, plus on les voit en simultanée, plus le système s'atrophie car ils n'est plus allimenté et les émotions maitrisées (concientisées?) sont reconverties en une chose de positif.

Et là je suis d'accord, sans t'avoir convaincu pour autant
zorglub
   Posté le 14-05-2007 à 21:07:18   

Tiens un surf pratique pour alimenter mon point de vue

Résumé

Les sciences sociales, et surtout celles qui tentent une reconstruction rationnelle des interactions des acteurs (l’économie, un certain type de sociologie) ont longtemps considéré le rôle des émotions comme « résiduel » (Pareto), les émotions étant supposées irrationnelles. Durkheim pourtant voyait dans les émotions religieuses la manifestation des normes collectives.
Plus récemment, on note la convergence entre l’intérêt des neurophysiologues et des psychologues (y compris cognitifs) pour les émotions (Damasio, Frijda), et celui de chercheurs en sciences sociales, comme Elster ou Frank, qui recourent aux émotions pour expliquer comment des normes sociales peuvent nous porter à aller contre nos intérêts.
Mais recourir aux émotions pour expliquer ce que notre conception étroite de la rationalité n’arrive pas à comprendre risque de faire des émotions des mécanismes sans raison, ou qui biaisent nos raisons.
Il faut donc montrer en quoi les émotions font partie de la cognition, et comment elles s’articulent avec notre rationalité. Il faut pour cela analyser la dynamique à long terme des émotions. Elles semblent être des signaux d’alarme, nous avertissant que nos attentes et désirs sont mal ajustés à la réalité qui nous entoure, et que nous ferions bien de les réviser. Elles nous permettent aussi de nous révéler à nous-mêmes celles de nos préférences qui sont en nous des valeurs bien enracinées, celles que nous refusons de réviser.
Mais ces tensions créent de l’angoisse, émotion qui peut provoquer un blocage de nos révisions, par un processus localement rationnel, mais irrationnel à plus long terme. Les émotions nous obligent donc à concevoir une rationalité élargie et qui se définit différemment à plusieurs échelles.


Et ca viens de là:

[url]
http://www.canalu.fr/canalu/chainev2/utls/page/recherche/?q=emotion&x=10&y=4[/url]

1ere conférence, si ça t'interesses d'être convaincu avec les mots justes

Ps: j'ai regardé que par petits bouts en zappant la confférence , et ça me plait bien. J'aimais déjà bien le résumé.

Message édité le 14-05-2007 à 21:10:30 par zorglub
DeMars
   Posté le 15-05-2007 à 00:38:29   

Faites l'expérience suivante:
UN bon coup de marteau sur le pouce. ET ensuite, essayez de contrôler vos émotions. Ceux qui ont déja subit cette expérience peuvent s'abstenir.
Atil
   Posté le 15-05-2007 à 07:57:24   

"ce serait plus comme si tu disais que le feu ne servait qu'à bruler."

>>>>>>Mais le feu ne sert même pas à brûler. Il ne sert à rien.
C'est nous qui lui inventons des fonctions.



"Et, je trouve que plus tu en prends l'habitude, plus le ressenti est rapide à anihiler ton cerveau, voir la reflexion devient simultanée à la fin"

>>>>>Si le ressenti est rapide à annihiler le serveau alors on ne pourra jamais dominer ses émotions.
Ou alors il faut avoir appris à être détaché tellement d'elles que, quelle que soit leur rapidité, elles ne puissent jamais nous entrainer.



"Tout. Tout ce que tu as été, es et seras. Comment tu réagis, pourquoi tu réagis,.... Elles t'apprennent à connaitre le fonctionnement de la fabuleuse machine que nous somme"

>>>>>Les émotions ne peuvent pas apprendre comment nous réagissons étant donné que ce sont elles-mêmes qui provoquent nos réactions.
Si nous n'avions pas d'émotions alors nous n'aurions pas de réactions viscérales à comprendre.
par contre la raison permet de comprendre omment les émotions nous font réagir.
Mais les émotions ne sont pas nous. Elles sont un élément extérieur qui nous manipule.



"Oui, donc comment nous fonctionnons puisqu'on ne peut les tuer."

>>>>>Qu'en sair-on aprés tout si on peut ou non les tuer ?



"Je ne parle pas d'émotions non maitrisées et qu'on laisse nous dominer ou qu'on étouffe."

>>>>>>Tu parlais de quoi alors ?



"Si ce que tu dis n'est pas moins on les étouffent, moins on s'attachent plus le sytème s'atrophie mais plus on connait leurs sources, plus on les voit en simultanée, plus le système s'atrophie car ils n'est plus allimenté et les émotions maitrisées (concientisées?) sont reconverties en une chose de positif."

>>>>>Si le système n'est plus alimenté alors il ne produit plus d'émotions. Donc comment pourrait-on reconvertir les émotions en quelque chose de positif ?
Et d'ailleurs en quoi de positif ?

--------------------------------------


"Durkheim pourtant voyait dans les émotions religieuses la manifestation des normes collectives."

>>>>>Et ces normes s'appellent "superstitions".


"Il faut pour cela analyser la dynamique à long terme des émotions. Elles semblent être des signaux d’alarme, nous avertissant que nos attentes et désirs sont mal ajustés à la réalité qui nous entoure, et que nous ferions bien de les réviser. Elles nous permettent aussi de nous révéler à nous-mêmes celles de nos préférences qui sont en nous des valeurs bien enracinées, celles que nous refusons de réviser."

>>>>>>C'est la un raisonnement qui tourne en rond :
Les émotions sont le signe que nos désirs et attentes sont mal ajustés à la réalité ... mais ce sont justement les émotions qui dérèglent nos désirs et attentes.
Les émotions produisent elles-mêmes ce que nous prétendons qu'elles mesurent.
Sanw les émotions il n'y aurait pas de désajustement à mesurer.



"Mais ces tensions créent de l’angoisse, émotion qui peut provoquer un blocage de nos révisions, par un processus localement rationnel, mais irrationnel à plus long terme. Les émotions nous obligent donc à concevoir une rationalité élargie et qui se définit différemment à plusieurs échelles."

>>>>>Ca ne tient pas debout.
Nous sommes bloqués par nos émotions et on appelle cela un processus rationnel.



"1ere conférence, si ça t'interesses d'être convaincu avec les mots justes"

>>>>>>>Je ne vois guère de mots justes.
Ces textes montrent à quel point les gens ont les idées confuses dés qu'ils parlent des émotions.


-----------------------------------------

"Faites l'expérience suivante:
UN bon coup de marteau sur le pouce. ET ensuite, essayez de contrôler vos émotions. Ceux qui ont déja subit cette expérience peuvent s'abstenir."

>>>>>>Ca ne pose aucun problème.
Si on sait se maitriser on peut trés bien rigoler aprés avoir recu un coups de marteau.
Tout dépend si on sait vraiment se controler ou si on fait juste semblant pour craner.
zorglub
   Posté le 15-05-2007 à 10:04:30   

Atil

Je pense avoir exposé mon point de vue et toi le tien. Maintenant on tourne en rond.

Tu crois que les émotions peuvent disparaitre, qu'elles sont donc inutiles et qu'elles sont perturbatrices.

Je crois que les émotions ne peuvent pas disparaitre, qu'elles sont perturbatrices tant qu'on ne les contrôlent pas et qu'une fois maitrisées, elles sont utiles et positives.

Et nous ne sommes pas d'accord et ni l'un ni l'autre n'a convaincu l'un ou l'autre.

C'est bien résumé?


Atil a écrit :



Mais les émotions ne sont pas nous. Elles sont un élément extérieur qui nous manipule.
.


Pourquoi dis tu qu'elles sont extérieures?
Atil
   Posté le 15-05-2007 à 12:08:21   

Parceque nous ne sommes pas nos émotions.
La preuve : nous pouvons apprendre à ne pas être entrainés par elles.
Tout comme un esclave peut s'affranchir de son maitre.
DeMars
   Posté le 15-05-2007 à 14:08:10   

Pourtant, nous avons des émotions bien avant la cognition.
Atil
   Posté le 15-05-2007 à 18:39:37   

L'émotion est l'un des contenus de la cognition au sens large.

Mais même si nous n'avions pas d'émotion, cela ne nous empècherait pas d'être.
zorglub
   Posté le 15-05-2007 à 23:26:17   

J'dois avouer que dans la voiture, sur une belle route, de nuit, avec une bonne voiture et de la musique, il est plus facile de reflechir. Entrainer par ce chemin, j'aime bien

Bon enfin, j'ai donc reflechi à cette discussion. Et en fait, ça me perturbe...

Pourquoi les émotions existeraient, si elles étaient totalement inutiles sachant que rien d'inutile n'existe?

Si elles ne servent à rien dans notre fonctionnement, pourquoi est-il si dur de les anéantir?

Après de penser qu'elles sont à l'exterieur de nous, ça m'a fait penser à un habit. Les émotions ne seraient-elles présentent que pour nous proteger. Une sorte d'instinct surdeveloppé?

Enfin, bien que j'ai dit que je n'était pas convaincue, je suis destabilisée

J'dois reflechir encore et faire une plus longue route...
zorglub
   Posté le 15-05-2007 à 23:47:01   

>>>>>Les émotions traduisent les choses vraies en choses fausses, elles donnent des idées fausses (que certains prennent pour des intuitions), elles ne donnnet aucune compréhension mais , au contraire, obscurcisent le jugement. Quand à l'énergie qu'elles donnent , elle est anarchique et ne peut se déployer que lorsqu'elles ne sont plus plus maitrisées.

C'est ça qui me perturbe car je suis entièrement d'accord
PizzaMan
   Posté le 15-05-2007 à 23:52:36   

«Si on sait se maitriser on peut trés bien rigoler aprés avoir recu un coups de marteau.
Tout dépend si on sait vraiment se controler ou si on fait juste semblant pour craner»...

<o> Bien répondu ! Maintenant DeMarde pourrait y songer par deux fois avant d'apporter autant de crédit aux émotions. Même zorglue finit par avoir une lueur d'espoir. Qui sera le prochain ? Tao ?
Atil
   Posté le 16-05-2007 à 07:19:06   

"Pourquoi les émotions existeraient, si elles étaient totalement inutiles sachant que rien d'inutile n'existe?"

>>>>>Rien ne dit que tout soit utile dans les êtres vivants.
Par exemple, chez l'homme , il existe l'appendice qui ne sert à rien ... ou plutôt qui ne sert plus à rien, car il n'est que le reste d'un organe qui nous servait à digérer de l'herbe.
Idem pour les émotions : elles ont eu jadis une fonction, mais celle-ci a été remplacée depuis par l'intelligence. Pourquoi donc encore les utiliser puisqu'on a mieux maintenant ?


"Si elles ne servent à rien dans notre fonctionnement, pourquoi est-il si dur de les anéantir?"

>>>>>C'est dur de les anéantir parceque notre culture fait tout pour nous faire croire qu'elles sont belles, utiles, indispensables et impossibles à supprimer



"Après de penser qu'elles sont à l'exterieur de nous, ça m'a fait penser à un habit. Les émotions ne seraient-elles présentent que pour nous proteger. Une sorte d'instinct surdeveloppé?"

>>>>>Je pense que les émotions servent à motiver notre conscience afin de l'obliger à s'impliquer dans la vie. Sans les émotions, vivre ou mourir nous serait égal. Peut-être que ce monde est une prison et que l'émotion en est le gardien qui nous empèche d'en sortir ?
zorglub
   Posté le 16-05-2007 à 12:01:53   

Atil a écrit :



>>>>>Rien ne dit que tout soit utile dans les êtres vivants.
Par exemple, chez l'homme , il existe l'appendice qui ne sert à rien ... ou plutôt qui ne sert plus à rien, car il n'est que le reste d'un organe qui nous servait à digérer de l'herbe.
Idem pour les émotions : elles ont eu jadis une fonction, mais celle-ci a été remplacée depuis par l'intelligence. Pourquoi donc encore les utiliser puisqu'on a mieux maintenant ??


Tu opposerais donc les sentiments à l'intelligence?


Atil a écrit :



>>>>>Je pense que les émotions servent à motiver notre conscience afin de l'obliger à s'impliquer dans la vie. Sans les émotions, vivre ou mourir nous serait égal. Peut-être que ce monde est une prison et que l'émotion en est le gardien qui nous empèche d'en sortir ?


Pourtant les sages, ou ceux qui arrivent à ne plus être sensible à leurs émotions ne sont pas connus pour se suicider?

Les animaux ont-ils des émotions?
Atil
   Posté le 16-05-2007 à 12:54:51   

"Tu opposerais donc les sentiments à l'intelligence?"

>>>>Ils s'opposent car ce sont deux systèmes différents qui se disputent les prises de décision dans notre cerveau.




"Pourtant les sages, ou ceux qui arrivent à ne plus être sensible à leurs émotions ne sont pas connus pour se suicider?"

>>>>Les sages sont indiférents à la vie comme à la mort. Donc ils n'ont pas plus de raison de vivre que de se suicider.



"Les animaux ont-ils des émotions? "

>>>>>la plus facide à mettre en évidence est la peur.
zorglub
   Posté le 16-05-2007 à 13:13:25   

Atil a écrit :


>>>>Ils s'opposent car ce sont deux systèmes différents qui se disputent les prises de décision dans notre cerveau.
.


Ou ça ne colle plus dans mon raisonnement c'est qu'un sage est censé, de part l'ouverture de son intelligence, être rempli d'amour. Donc d'un sentiment.
zorglub
   Posté le 16-05-2007 à 14:44:11   

Et puis tu fais quoi de la sensibilité dans cette équation?
Atil
   Posté le 16-05-2007 à 16:50:49   

"Ou ça ne colle plus dans mon raisonnement c'est qu'un sage est censé, de part l'ouverture de son intelligence, être rempli d'amour. Donc d'un sentiment."

>>>>>>L'amour vrai n'est pas une émotion.



"Et puis tu fais quoi de la sensibilité dans cette équation? "

>>>>>>Quelle sensibilité ?
Une oreille est sensible quand elle est capable d'entendre des sons trés faible.
Ne pas confondre "sensibilité" (sensorielle) et "sensiblerie" (émotionnelle).
zorglub
   Posté le 16-05-2007 à 19:00:26   

Atil a écrit :

"

>>>>>>L'amour vrai n'est pas une émotion.


C'est quoi alors?



Atil a écrit :

"
>>>>>>Quelle sensibilité ?
Une oreille est sensible quand elle est capable d'entendre des sons trés faible.
Ne pas confondre "sensibilité" (sensorielle) et "sensiblerie" (émotionnelle).


Quand la sensibilité est grande, je trouve qu'il est difficile de ne pas y être sensible émotionnellement.
Atil
   Posté le 16-05-2007 à 19:24:19   

"C'est quoi alors?"

>>>>>Une forme de sagesse.
Si tu entends une phrase dans le genre de "Aimons-nous les uns les autres" ou "Dieu aime toutes ses créatures", tu ne t'imagines pas que l'on parle la de sentiment amoureux.



"Quand la sensibilité est grande, je trouve qu'il est difficile de ne pas y être sensible émotionnellement. "

>>>>>Si tu as une balance trés sensible qui réagit à des poids minuscules, cela induit des émotions en toi ?
zorglub
   Posté le 16-05-2007 à 19:40:41   

Atil a écrit :


>>>>>Une forme de sagesse.
Si tu entends une phrase dans le genre de "Aimons-nous les uns les autres" ou "Dieu aime toutes ses créatures", tu ne t'imagines pas que l'on parle la de sentiment amoureux.


Pas amoureux mais d'amour. Comme tu peux le partager dans toutes relations d'amour (aussi avec tes enfants, amis, animaux,...) en général.
Donc, oui, une émotion ou un sentiment, une sorte d'état.


Atil a écrit :


>>>>>Si tu as une balance trés sensible qui réagit à des poids minuscules, cela induit des émotions en toi ?


Normalement non, puisqu'on l'a acheté pour son hyper-sensibilité. Mais si je ne le sais pas avant de l'utiliser, je pourrais ressentir une grande joie, ou pas. Donc en être affectée.

Message édité le 16-05-2007 à 19:41:09 par zorglub
DeMars
   Posté le 16-05-2007 à 21:13:22   

Si, j'ai bien compris pleurer est en fin de compte une faiblesse. Un être en harmonie avec lui-même ne devrait pas pleurer car il n'a pas de raison de pleurer. La maîtrise de soi...

Qu'arrive-t-il lorsqu'une force irrésistible frappe un objet indestructible et immuable?
Atil
   Posté le 16-05-2007 à 21:31:15   

"Pas amoureux mais d'amour. Comme tu peux le partager dans toutes relations d'amour (aussi avec tes enfants, amis, animaux,...) en général."
Donc, oui, une émotion ou un sentiment, une sorte d'état."

>>>>>L'amour spirituel ne consiste pas à aimer des gens comme s'ils étaient nos enfants, nos amis , nos parents ou notre conjoint.
Vous vous imaginez un Dieu qui aimerait comme ca ?



"Normalement non, puisqu'on l'a acheté pour son hyper-sensibilité. Mais si je ne le sais pas avant de l'utiliser, je pourrais ressentir une grande joie, ou pas. Donc en être affectée."

>>>>>C'est vrai que si on ne percevait plus rien, il n'y aurait plus rien pour induire des émotions en nous. C'est pour cela que les moines et les ermites cherchent à s'isoler.


------------------------------------------------

"Si, j'ai bien compris pleurer est en fin de compte une faiblesse. Un être en harmonie avec lui-même ne devrait pas pleurer car il n'a pas de raison de pleurer. La maîtrise de soi..."

>>>>>>>>On pleure quand nos désirs et nos espoirs sont détruits. mais un sage n'a pas de désirs, donc il ne peut pas être triste.


"Qu'arrive-t-il lorsqu'une force irrésistible frappe un objet indestructible et immuable?"

>>>>>>>Rien n'est irrésistible, rien n'est indestructible, rien n'est immuable ... du moins pas dans notre monde.
zorglub
   Posté le 16-05-2007 à 21:37:09   

Atil a écrit :



>>>>>L'amour spirituel ne consiste pas à aimer des gens comme s'ils étaient nos enfants, nos amis , nos parents ou notre conjoint.
Vous vous imaginez un Dieu qui aimerait comme ca ?.


Quand je suis saoule, j'aime tout le monde. C'est de l'amour spirituel ça ?


Atil a écrit :


>>>>>>>Rien n'est irrésistible, rien n'est indestructible, rien n'est immuable ... du moins pas dans notre monde.


Lol, euh, les émotions, alors, non plus
Atil
   Posté le 16-05-2007 à 21:48:05   

"Quand je suis saoule, j'aime tout le monde. C'est de l'amour spirituel ça ?"

>>>>>Je ne sais pas puisque je ne suis jamais saoul.
Mais ... peut-être.



" les émotions, alors, non plus "

>>>>>Les émotions non plus.
Aucune n'est éternelle.
Par contre la raison semble quasi-éternelle : elle se base sur les lois physiques de notre univers, et celles-ci semblent aussi durable que lui-même.
zorglub
   Posté le 16-05-2007 à 22:10:42   

Atil a écrit :


>>>>>Je ne sais pas puisque je ne suis jamais saoul.
Mais ... peut-être..


Rare de rencontrer des gens qui n'ont jamais eté saoul !

Tu ne bois pas d'alcool ?
Atil
   Posté le 16-05-2007 à 22:50:44   

Non. Pourquoi faire ?
Seule l'eau désaltère vraiment.
PizzaMan
   Posté le 16-05-2007 à 23:43:20   

La question est, mais pourquoi zorglue se saoule la gueule ?

Solitude ? Pour oublier ? Vie merdique ? Maladie liée à l'alcoolisme ?
Atil
   Posté le 17-05-2007 à 07:43:03   

A chacun sa drogue.
Pour certains c'est l'alcool, pour d'autres c'est le sexe ou le Net.
PizzaMan
   Posté le 17-05-2007 à 10:44:19   

Encore heureux qu'on puisse avoir autant de sexe avec une personne que l'on aime, et qui nous aime, et avec laquelle on vit une relation équilibrée. Contrairement à l'alcool...
zorglub
   Posté le 17-05-2007 à 10:45:44   

Je trouve que le vin est bon, qu'il est très agréable de les connaitre et de savoir faire la différence entre les différents cépages est un pur plaisir.

Je n'aime pas les autres alcools sauf une bière de temps en temps quand il fait très chaud.

Et pour savoir pourquoi je vais dès fois aller jusqu'à être saoule...eh bien, c'est que je m'ennuie dans ces fêtes si je ne me saoule pas un peu.
DeMars
   Posté le 17-05-2007 à 22:08:33   

Moi, c'est le contraire, lorsque je bois je deviens morose et je me replie sur moi-même. Ajeun je suis d'un tempérament joyeux. Donc, il est mieux pour moi d'être ajeun.

Si la force est irrésistible, il n'y a pas d'indestructibilité.
Si l'indestructibilité existe, il n'y a pas de irrésistibilité.

désirer n'avoir aucun désir, c'est aussi avoir un désir. Donc le sage, n'est pas sage parce qu'il pense avoir aucun désir. Il vit dans la négation.
Atil
   Posté le 17-05-2007 à 22:23:14   

"Si la force est irrésistible, il n'y a pas d'indestructibilité.
Si l'indestructibilité existe, il n'y a pas de irrésistibilité. "

>>>>Ca me rappelel une légende de la mythologie grecque :
Les dieux avaient créé un renard qu'il était impossible d'attraper ainsi qu'un chien qui ne ratait jamais aucune proie.
Un jour des hommes ont lancé le chien à la poursuite du renard.
Alors les dieux , pour empécher le paradoxe de se produire, on transformé les deux animaux en pierre.


"désirer n'avoir aucun désir, c'est aussi avoir un désir. Donc le sage, n'est pas sage parce qu'il pense avoir aucun désir. Il vit dans la négation. "

>>>>>C'est pourquoi celui qui désire n'avoir aucun désir ne peut pas atteindre son but.
Le sage est celui qui abandonne à la fois le "je veux" et le "je ne veux pas". Il ne s'oppose pas aux désirs : il n'y prète plus attention.
zorglub
   Posté le 18-05-2007 à 00:05:22   

c"est tellement vrai, et trop complexe pour reussir

Message édité le 18-05-2007 à 00:24:17 par zorglub
DeMars
   Posté le 18-05-2007 à 00:53:45   

et surtout ennuyant pour mourrir. Je me vois mal manger des légumes bouilli et réciter des mantra à longueur de journée. Moi, je veux être sage qu'a le dernière heure, seulement, avant de mourrir.
Atil
   Posté le 18-05-2007 à 07:59:24   

Pour cela il ne faut pas être saisi par la mort brusquement, alors qu'on ne s'y attend pas.
DeMars
   Posté le 18-05-2007 à 13:16:57   

Cela doit être une belle mort que de ne pas s'en apercevoir.
zorglub
   Posté le 18-05-2007 à 15:19:00   

DeMars a écrit :

et surtout ennuyant pour mourrir. .


Je ne comprends pas pourquoi
Atil
   Posté le 18-05-2007 à 20:17:25   

A noter que, pour les bouddhistes, la plus belle mort est celle que l'on vit consciemment.
ZaQieL
   Posté le 18-05-2007 à 20:46:07   

Atil a écrit :

A noter que, pour les bouddhistes, la plus belle mort est celle que l'on vit consciemment.


On dit que l'on meurt comme on a vécu. Donc, si on souhaite ne pas être conscient de sa mort, ça peut témoigner que nous refusons d'être pleinement conscient de notre vie.

Personnellement, je ne voudrais surtout pas rater ma mort, c'est probablement le moment le plus intéressant de la vie!

ZaQieL
Atil
   Posté le 18-05-2007 à 20:48:03   

Par contre j'espère rater la souffrance qui pourrait l'accompagner.
ZaQieL
   Posté le 18-05-2007 à 20:58:19   

Atil a écrit :

Par contre j'espère rater la souffrance qui pourrait l'accompagner.


Pourtant, la souffrance n'est que le fruit de l'émotivité. Ce serait au contraire un excellent dernier exercice de détachement.

ZaQieL
Atil
   Posté le 18-05-2007 à 21:03:30   

Il y a la souffrancé émotive et il y a aussi la souffrance physique.
ZaQieL
   Posté le 18-05-2007 à 21:27:09   

Atil a écrit :

Il y a la souffrancé émotive et il y a aussi la souffrance physique.


La souffrance physique n'est que souffrance dans la perception. Rien d'autres. Tu expliques comment les masochistes qui retirent du plaisir de ce que d'autres considéreraient comme de la souffrance? Sans compter que le seuil de tolérance à ce que l'on nomme souffrance est différent pour chacun et que l'on peut s'entraîner à dépasser ce seuil assez aisément.

ZaQieL
PizzaMan
   Posté le 18-05-2007 à 21:48:32   

Honnêtement, bande de cons, ce qui me ferait chier serait la déchéance physique et psychique pendant plusieurs années précédant ma mort, disons alors d'une cause «naturelle». Dans ce cas on oublie la mort «consciente». Souffrance ou pas.
Atil
   Posté le 18-05-2007 à 21:54:32   

On pourrait trés bien considérer que la déchéance commence dés notre naissance.
PizzaMan
   Posté le 18-05-2007 à 22:11:04   

Moi, je parle d'une véritable déchéance causée par plusieurs années compilées dans notre système. La baisse de la vue, la perte de concentration, le manque d'équilibre dans l'oreille interne, la perte des saveurs et de l'odorat, la mauvaise digestion, les douleurs arthritiques, les abdos qui descendent...
DeMars
   Posté le 19-05-2007 à 01:22:22   

Je considère que tous ceux qui s'enferment dans des cloîtres et qui renie toutes formes de désir ont accepté de mourir avant l'heure. Qu'est-ce qui prime: la sainteté ou une vie remplie de plaisir quotidien.

Etant donner que la discussion tourne autour de pleurer et qu'il ne reste plus grand choses à dire, je conclue que pleurer nous aide à traverser une période émotionnelle trop intense en libérant le trop plein d'énergie destructrice.
PizzaMan
   Posté le 19-05-2007 à 02:04:08   

On peut également libérer toute tention émotive par le sport ou une activité physique quelconque, après le boulot ou une rude journée prodigieusement bouleversante, sans devoir pleurer comme une lopette.
Atil
   Posté le 19-05-2007 à 07:16:53   

"Qu'est-ce qui prime: la sainteté ou une vie remplie de plaisir quotidien."

>>>>>La sainteté puisqu'elle est durable contrairement au plaisir quotidien.



"je conclue que pleurer nous aide à traverser une période émotionnelle trop intense en libérant le trop plein d'énergie destructrice. "

>>>>>>C'est une soupape de sécurité.
Comme crier et tapper quand on est en colère, trembler ou hurler quand on a peur ... et peut-être aussi rire quand on est heureux.
DeMars
   Posté le 23-05-2007 à 03:55:54   

Etre un saint veut-il nécessairement dire que l'on renonce à tous ce que la vie nous apporte de bon? Si il existe une après-vie, est-ce un passe droit pour le paradis? Si la mort nous entraîne dans le néant, le saint n'aura pas vécu sa vie et sa venue sur terre aura-t-elle été inutile?

Alors la vrai question est:

existe-t-il une après-vie? Dans l'affirmative, existe-il une preuve?

Une autre question me chicote:

Si Dieu a créé toute chose, est-il sacrilège de refuser ses bienfaits?
Et, si Dieu n'existe pas, est-il sacrilège de refuser tous les bienfaits de la nature?
Atil
   Posté le 23-05-2007 à 07:26:09   

"Etre un saint veut-il nécessairement dire que l'on renonce à tous ce que la vie nous apporte de bon? "

>>>>>Sur quoi se base-t-on pour dire qu'une chose est bonne ? Ce genre de jugement n'est-il pas subjectif ? Le but du sage n'est-il pas d'avoir des jugements objectifs ?



"Si la mort nous entraîne dans le néant, le saint n'aura pas vécu sa vie et sa venue sur terre aura-t-elle été inutile?"

>>>>>>La question est exactement la même pour le non-sage.
Sauf que le non-sage aura passé sa vie à se fatiguer et à s'énerver pour des riens, contrairemlent au sage.


"Si Dieu a créé toute chose, est-il sacrilège de refuser ses bienfaits?
Et, si Dieu n'existe pas, est-il sacrilège de refuser tous les bienfaits de la nature? "

>>>>>>Si j'offre un chateau à une personne qui n'a pas assez d'argent pour l'entretenir, n'est-ce pas un cadeau encombrant et empoisonné ?
De quel droit ferait-on un cadeau forcé à une personne qui n'en veut pas ?
Trotmany
   Posté le 24-05-2007 à 11:50:10   

Etre un saint veut-il nécessairement dire que l'on renonce à tous ce que la vie nous apporte de bon?

L'abstinence, la mortification n'est pas nécessaire.
Le gavage, l'abondance n'est pas nécessaire.
Pour qu'apparaisse l'harmonie, il faut faire oeuvre d'harmonie
en tout et pour tout.


Si il existe une après-vie, est-ce un passe droit pour le paradis?
Si la mort nous entraîne dans le néant, le saint n'aura pas vécu sa vie et sa venue sur terre aura-t-elle été inutile?


Pour ceux qui de leurs deux yeux obtiennent une vision,
pour ceux qui de leurs deux oreilles entendent une seule voix,
aucun des deux n'existent.

Mais pour ceux qui se cachent de la vérité,
pour ceux qui sont prisonniers d'eux-mêmes,
les murs ne se détruiront pas à la mort et ils resteront dans les ténèbres.


existe-t-il une après-vie? Dans l'affirmative, existe-il une preuve?

La Foi prend le relai là où l'esprit s'essouffle.


Si Dieu a créé toute chose, est-il sacrilège de refuser ses bienfaits?

Tu as déjà posé cette question.


Et, si Dieu n'existe pas, est-il sacrilège de refuser tous les bienfaits de la nature?

Rien n'est sacré en dehors de Lui.
Atil
   Posté le 24-05-2007 à 12:55:02   

"La Foi prend le relai là où l'esprit s'essouffle."

>>>>La ou la vérité s'arrète, le mensonge commence.



"Rien n'est sacré en dehors de Lui. "

>>>>>Hors Dieu est Tout. Donc rien n'existe qui ne soit en lui.
Donc tout est sacré ... ce qui revient au même que si rien n'était sacré.
Trotmany
   Posté le 24-05-2007 à 13:55:15   

La ou la vérité s'arrète, le mensonge commence.

On peut saisir le calice.
On peut saisir le vin.
Mais peux-on saisir l'ivresse?

Le définir avec des mots,
Lui trouver justification,
prouver Son existence,
en cela réside le mensonge.

Là où Il commence, nul homme ne peut entrer.
Là où Il commence, nul mot ne peut exister.
Il n'y a que l'Enfant qui avance confiant.
Il n'y a que le Verbe qui met en mouvement le nouveau.

La vertu, la bonté, la charité ne sont que des pots vides, sans la boisson.
Le vin se trouve dans le mouvement librement accepté.
Il ne se trouve pas dans la mémoire, dans la tradition,
mais dans la conjugaison de nos actes en direction de la Lumière.


Hors Dieu est Tout. Donc rien n'existe qui soit en lui.
Donc tout est sacré ... ce qui revient au même que si rien n'était sacré.


Or, Dieu est le Tout, l'Un.
Vulgaire est ce qui est séparé de Lui et n'en reflète pas la lumière.

La pierre est en Lui.
La main est en Lui.
Le bras est en Lui.
Le mouvement du bras qui propulse la pierre sur une victime lapidée n'est pas en Lui.
C'est le mouvement qui sépare ou réuni.

Message édité le 24-05-2007 à 14:25:51 par Trotmany
zorglub
   Posté le 24-05-2007 à 14:16:57   

Y'a tout plein de poëtes sur ce forum...
Atil
   Posté le 24-05-2007 à 19:29:17   

c'est un grand pouet !