Sujet :

Projection

Atil
   Posté le 23-04-2005 à 20:48:02   


On dit souvent que notre conjoint idéal n'est qu'une projection de notre père ou de notre mère.
Cela vous parrait-il vrai ?
Verdad
   Posté le 23-04-2005 à 21:16:17   

En partie oui. Mais corrigé, si j'ose dire, des défauts qui nous cassent les burnes. (Ou les ovaires, c'est selon)
Amon GAIA
   Posté le 23-04-2005 à 21:35:47   

Fils à Maman ou fils à Papa ?
Fille à Maman ou fille à Papa ?

orgueil et fierté....
1diane3
   Posté le 23-04-2005 à 22:11:20   

Il paraîtrait que le coup de foudre arrive quand une personne correspondrait à un signalement qui aurait tout d'une projection de notre parent de sexe opposé en version parfaite. Enfin... parfaite à nos yeux d'amoureux, car bien souvent, nous retrouvons des aspects de parsonnalité qui nous replongent dans les problèmes que nous n'avons pas résolu avec nos parents.
(Ca rejoint un peu les propos d'Amon sur l'adolescence et la résolution des conflits)
Atil
   Posté le 24-04-2005 à 10:43:24   

Une de mes copines a consulté un psychologue.
Et elle a compris ainsi que l'homme idéal qu'elle recherchait n'était qu'une projection de son grand-père qu'elle adorait.
Elle n'avait pas fait de projection sur son père car elle le déteste (et elle déteste encore plus sa mère).
Pyrame
   Posté le 14-05-2005 à 14:59:36   

Moi je crois que ce qu'on aime chez les autres c'est nous même. Les valeurs qui sont le plus importantes pour nous, et qui nous poussent a choisir telle ou telle personne, on essaye forcément, consciemment ou non, de se les donner. Maintenant, ces valeurs nous viennent de l'éducation que nous avons recue, et de la manière dont nos parents nous ont éduqués. (devrais-je dire conditionnés?). Ce qui revient à dire que ce que l'on aime chez les autres c'est nous, et nous, c'est nos parents.
Fee des Arts
   Posté le 14-05-2005 à 15:17:23   

Peut-être que la façon de vivre ou de voir la vie chez un conjoint ressemble un peu à notre façon à nous.....mais de là à rechercher une ressemblance de nos parents....je ne crois pas. Rechercher un objectif semblable peut réunir un couple....et souvent cet objectif n'a rien à voir avec nos parents.
Atil
   Posté le 14-05-2005 à 19:10:53   

"Moi je crois que ce qu'on aime chez les autres c'est nous même. Les valeurs qui sont le plus importantes pour nous, et qui nous poussent a choisir telle ou telle personne, on essaye forcément, consciemment ou non, de se les donner. "

>>>>>>Dans ce cas, va-t-on rechercher une personne qui a les mêmes qualités que nous ... ou une personne qui a les qualités que nous aurions aimé avoir ?

Recherchons-nous notre alter-ego ou notre complémentaire ?

Peut-être les deux ?
J'avais lu une étude affirmant que lescouples classiques étaient constitués de deux personnes de personnalités complémentaires, mais que les couples du genre "copains" étaient constitués de deux personnes de personnalités semblables.



"Maintenant, ces valeurs nous viennent de l'éducation que nous avons recue, et de la manière dont nos parents nous ont éduqués. (devrais-je dire conditionnés?). Ce qui revient à dire que ce que l'on aime chez les autres c'est nous, et nous, c'est nos parents. "

>>>>Personellement je me demande si ce que je recherche chez la femme, ce ne serait pa sla soeur que je n'ai jamais eue (je suis fils unique). Mes meilleures amours ont toujours eues un aspect "fraternel".

                 
Atil
   Posté le 14-05-2005 à 19:12:10   

Fee des Arts a écrit :

Peut-être que la façon de vivre ou de voir la vie chez un conjoint ressemble un peu à notre façon à nous.....mais de là à rechercher une ressemblance de nos parents....je ne crois pas. Rechercher un objectif semblable peut réunir un couple....et souvent cet objectif n'a rien à voir avec nos parents.


>>>>>>>Tout dépend peut-être si nos relations avec nos parents ont été bonnes ou pas.
Le comportement pourrait être différent selon le cas.
Fee des Arts
   Posté le 16-05-2005 à 04:30:17   

Que les relations soient bonnes ou non, il reste que notre objectif n'est pas nécessairement celui de nos parents et notre école de pensée n'est pas exactement la même qu'eux....même si nous les avons eu comme modèle pendant des années.
Atil
   Posté le 16-05-2005 à 08:45:28   

Tout se passe par programmation subconsciente.
Les enfants sont élevés (en principe) par un père et une mère.
Donc le père sert de modèle pour l'image de l'homme (ou du mari) et la mère sert de modèle pour l'image de la femme (ou de l'épouse).
Donc le mari idéal risque d'être "l'homme qui ressemble à papa" et l'épouse idéale risque d'être "la femme qui ressemble à maman".
On peut donc se demander ce que ca donnerait en cas d'enfants élevés par un couple homosexuel. Auraient-ils des difficultés à se créer un modèle idéal pour l'un des deux sexes, dans leur cerveau ?
1diane3
   Posté le 16-05-2005 à 13:21:13   

Il est tout de même indéniable que lorsque nous cherchons un partenaire pour une longue période, nous avons quelques critères de bases du partenaire de qulalité minimal.
Nous avons un minimum d'exigences qui nous viennent de notre éducation, donc de nos parents.
Exemple : critères d'hygiène, de politesse, valeurs sociales.
Certains par exemple, ne supporteraient pas un conjoint radin.
Ils prendraient le comportement du conjoint comme un manque d'attention, manque d'amour, parce qu'une de leurs valeurs familiale est la générosité qui passe par des cadeaux matériels.
Il y a donc bien un rapport avec le modèle parental.
Non que l'on cherche à "coucher" avec son parent, mais simplement que l'on se sent à l'aise, respecté, aimé en fonction d'un certain nombre de comprtements codifiés pas notre modèle familial.
Encore un exemple : pour certains, une preuve d'amour c'est : des fleurs, des cadeaux, des poèmes, un service rendu, dire je t'aime, dire oui, dire non, pour d'autres, les preuves d'amour n'ont pas de sens.
Quelqu'un connaîtrait il des rituels/comportements amoureux bizarres provenant d'autres sociétés que la nôtre ?
Il y a forcément un rapport entre la relation que l'on cherche, que l'on vit et le modèle que l'on a vu, ce qui en ce modèle nous a plu / déplu.
Atil
   Posté le 16-05-2005 à 15:48:22   

Cependant ca peut être plus compliqué : j'ai ainsi l'impression que je recherche chez les femmes la soeur que je n'ai pas eue (je suis fils unique).
J'ai toujours recherché une relation "fraternelle" avec mes petites amies.
C'est bizarre.
Ou alors c'est une recherche de "fraternité spirituelle" plutôt que d'amour ?
1diane3
   Posté le 17-05-2005 à 18:12:58   

Pourquoi cela n'aurait il pas de rapport avec ton père ou ta mère ?
Un genre de peur de la relation amoureuse ? Peur de la possibilité de faire confiance à une relation qui serait aussi basée sur des éléments de nature sexuelle ?
Atil
   Posté le 18-05-2005 à 08:32:16   

Ca peut être une peur ... ou un désintérèt ... ou un dépassement.
Plein d'interprétations sont possibles.

Ma couleur préférée est le bleu ; ca ne veut pas dire que j'ai peur des autres couleurs.
Verdad
   Posté le 18-05-2005 à 09:23:52   

Psychanalyse d'Atil.
Je dirais que tu es quelqu'un qui, ayant souffert, ne veut pas souffrir à nouveau. Pour cela, tu fixes des limites d'amour à ne pas dépasser, celles-ci correspondent à ce que tu considères comme l'amitié.
Mais tu as un second problème: tu es sans arrêt déçu par tes "amitiés", et tu te demandes pourquoi.
Je vais te le dire.

Tu choisis très mal tes amis. Tu es un peu comme ces nanas sans arrêt sur la brèche, plaquée par leurs julots qu'elles choisissent immanquablement, et inconsciement toujours sur le même modèle.

Et ensuite elles s'étonnent. Tu fais pareil.
Atil
   Posté le 18-05-2005 à 09:51:40   

Qui a dit que j'étais décu par mes amitiés ?
Je n'en suis jamais décu car je n'en attends rien.

Par contre je peux être décu par mes amours, car j'en attends quelque chose.

Raison de plus d'essayer d'avoir des amours-amitiés.
Verdad
   Posté le 18-05-2005 à 11:07:29   

Avec toi, rien n'est jamais si simple, Atil, et tu le sais bien.
Il y a les gens que tu aimes, et les autres. Tu ne détestes personne, mais tu te sers de tout le monde, sauf de ceux que tu aimes, amour, famille ou amitié.
Là nait une psychopathie de persécussion. Il faut que tu souffres.
Atil
   Posté le 18-05-2005 à 13:24:11   

Pourquoi ne me servirais-je pas de ceux que j'aime ?
Au contraire : c'est parceque je peux me servir d'une personne que je l'aime.
Toute personne qui sert à nous apporter un peu de bonheur devient une personne qu'on aime (à moins qu'on ne les méprise et les manipule).

Mais je ne vois pas pourquoi tu parles de persécution.
Chaque fois que j'ai un chagrin d'amour je pourrais m'imaginer que les femmes, le monde ou Dieu me persécute ... mais ce serait vain : en fait tout ce qui ne va pas dans ma vie n'est du qu'à moi, à mes erreurs.
Fee des Arts
   Posté le 22-05-2005 à 06:12:41   

Aimer c'est partager aussi, il ne faut pas l'oublier.
Lubie
   Posté le 22-05-2005 à 10:12:29   

>>>On dit souvent que notre conjoint idéal n'est qu'une projection de notre père ou de notre mère.
Cela vous parrait-il vrai ? <<<

Très sincèrement, j’ extrais cette phrase, parce que je me demande si en vérité nous ne cherchons pas à pérenniser dans notre subconscient le modèle de vie « de notre milieu », allez employons les mots, même s’ils sont ridicules, « social » ou « familial », ce qui revient effectivement à dire que, devenu un plateau de la balance, nous recherchons l’équilibre avec un plateau identique fabriqué sur le même modèle complémentaire. Je crois que nous disons à peu près tous la même chose et qu’aucun d’entre nous n’est tombé dans le piège du complexe d’Oedipe

>>>Moi je crois que ce qu'on aime chez les autres c'est nous même<<<

Ce qui vient « casser ma cabane ». Se pourrait –il que je ne vois dans mon épouse que mon reflet narcissique ?

>>>Aimer c'est partager aussi, il ne faut pas l'oublier.<<<

Alors je me rattrape avec celle – ci. C’était hier 21 mai nos trente ans de mariage. Bien que certains soient à 1000 et 800 Km, ils sont tous venu hier en fin d’après midi, sans rien nous dire. Nous serons 18 jusqu’à ce soir.
Ce matin, j’ai préparé le petit- déjeuner et je suis allé avec les petits : Lucia, Evane et Valou, libérer la basse-cour, distribuer le grain et l’eau et récolter les œufs.

Mais je suis incapable de dire réellement pourquoi, il y a eu hier 30 ans, ma femme et moi nous sommes donnés la main ! Ce qui est sûr c’est que je n’ai pas épousé l’image de ma mère et mon épouse vient de me confirmer qu’elle ne se serait jamais mariée avec un homme comme son père ( je la comprends ).
Lubie
   Posté le 22-05-2005 à 10:15:11   

Tous, ce sont nos enfants et petits enfants !!!
Atil
   Posté le 22-05-2005 à 21:21:11   

Et le "coups de foudre" ?
existe-t-il vraiment ?
Comment serait-il possible d'aiimer une personne dont on ne sait encore pratiquement rien ?
est-ce une illusion ... ou alors est-ce que de vrais coups de foudre peuvent parfois arriver ?
Verdad
   Posté le 22-05-2005 à 21:23:12   

Même si on rattache le coup de foudre au domaine des sentiments, de l'amour et des sensations, il y a une explication chimique.
En fait, nous possédons 2 " sortes " de cerveaux: le cerveau des émotions et le cerveau logique. Le cerveau des émotions réagit d'une façon instinctive et engendre très vite une réaction physique lorsqu'on rencontre quelqu'un qui serait susceptible de nous plaire. Il réagit donc plus vite que le cerveau logique et génère de l'adrénaline, entre autre. Cela provoque l'augmentation du rythme cardiaque, une hausse de la tension artérielle, induit une sensation de chaleur…. Tout cela correspondant aux phénomènes physiques de l'émotion amoureuse soudaine.
Verdad
   Posté le 22-05-2005 à 21:24:14   

Bien sur, c'est pas moi qui ai écris cela, je suis sous le charme de Diane que l'on ne voit plus...
Atil
   Posté le 22-05-2005 à 21:33:30   

Moi-même, avaont, je croyais aussi que le coups de foudre était une bétise. Une sorte d'excitation émotive ou sexuelle face à la beauté d'une personne.
Je me disais que plus un amour commencait vite et plus il était superficiel et moins il durerait. Si un amour durable commencait par un coups de foudre, je me disais que c'était du au pur hasard : la personne avait eu la chance d'avoir le coups de foudre pour une personne qui lui était spécialement complémentaire.

mais un jour j'ai connu ce genre d'expérience.
Mais ce n'était pa sdu tout un coups de foudre passionnel. C'était quelque chose de trés sobre, de non-émotif.
Simplment je suis allé dans un forum ... et j'ai tout de suite été attiré par une femme. Pourtant je ne savais pratiquement rien d'elle car elle postait trés peu.
par la suite je me suis lié trés rapidement à elle (alors que je suis d'habitude trés lent à me lier). Et je considère maintenant qu'elle a été la femme qui a été le plus sur "la même longueur d'onde que moi" de toute ma vie.
Mais à aucun momment cette relation n'a été passionnelle. Elle a toujours été "cérébrale".
Verdad
   Posté le 22-05-2005 à 21:36:27   

Virtuelle même, dirait-on...
Atil
   Posté le 22-05-2005 à 21:41:19   

J'ai vécu quand même quelques temps avec elle "dans la vrai monde".
Verdad
   Posté le 22-05-2005 à 21:44:47   

Alors comment expliques-tu votre séparation?
Atil
   Posté le 22-05-2005 à 21:46:37   

Notre séparation physique ?

Par sa mort !

Mais je ne parle que de séparation physique.
Verdad
   Posté le 22-05-2005 à 22:11:06   

Qu'y a t'il d'autre? Quand tu es séparé d'une personne physiquement, non parce qu'elle est partie mais vivante, mais parce qu'elle est morte, alors les "relations" que tu peux entretenir ne sont qu'unilatérales et égotiques.
Elles ne vivent que par toi, à travers toi et ton cerveau qui pourrait souffrir de vivre trop longtemps dans l'illusion.
Atil
   Posté le 22-05-2005 à 23:04:33   

Quand je cesse d'aimer une femme vivante, la rupture est sentimentale.

Quand je continue de l'aimer mais que j'en suis séparé, la rupture est physique.

... pour le reste, on verra. Même si on dit "loin des yeux et loin du coeur".
Fee des Arts
   Posté le 23-05-2005 à 04:58:26   

Digoyo....tu ne te souviens plus? Ou tu veux oublier?
Verdad
   Posté le 23-05-2005 à 06:35:00   

Atil a écrit :

... pour le reste, on verra. Même si on dit "loin des yeux et loin du coeur".


Tes arguments sont bien moins étayés, lorsque tu parles de quelque chose que tu ressens, dirait-on.
Aurais-tu des émotions?
Fee des Arts
   Posté le 23-05-2005 à 07:06:55   

Atil a certainement des émotions puisqu'il en parle ici.....faut savoir lire entre les lignes aussi cher Verdad
Atil
   Posté le 23-05-2005 à 08:53:37   

"Tes arguments sont bien moins étayés, lorsque tu parles de quelque chose que tu ressens, dirait-on.
Aurais-tu des émotions? "

>>>>Pourquoi n'aurais-je pas d'émotion ?
On ne peut pas empécher les émotions d'exister dans notre cerveau, mais on peut les empécher de nous mener par le bout du nez.
Quand on ressent des émotions, on ne peut guère prévoir ce que celles-ci donneront dans l'avenir puisque celles-ci ne suivent pas des règles logiques.
Donc "on verra bien".


 
Lubie
   Posté le 23-05-2005 à 09:26:48   

Bien sûr Fée que je me le rapelle fort bien
Et je ne veux Surtout pas l'oublier, non ce n'est pas vrai Je Ne Peux pas l'oublier puisqu'elle est là A Moi tous les jours
Verdad
   Posté le 23-05-2005 à 12:41:01   

Les émotions sont des illusions, mais leur origine de deux sortes Atil.
1- les faits tangibles, réels. Dans ce cas, elles peuvent être positives, à condition toutefois de les maîtriser, comme tu le dis.
2- les croyances. Là, tes émotions sont provoquées par tes croyances en un hypothétique au-delà, ou après.
Dans ce cas, qui est le tien par rapport au sujet -projection-, et par rapport à ton amie qui est décédée, les émotions sont de dangereuses illusions.
Fee des Arts
   Posté le 23-05-2005 à 16:25:45   

Tant mieux Digoyo....alors c'est le bonheur!
1diane3
   Posté le 25-05-2005 à 09:28:52   

Atil :
Pourquoi ne me servirais-je pas de ceux que j'aime ?
Au contraire : c'est parceque je peux me servir d'une personne que je l'aime.
--> Serait ce la le problème ? A quoi te servent ceux que tu aimes ? A t'aimer toit même ? Comme sit l'amour pour toi ne pouvait émaner de toi ?

Les rencontres avec l'autre, coup de foudre ou non, sont quasiment toujours teintées de projections. C'est parce que nous avons une histoire à vivre avec l'autre, un travail à faire ensemble.
A nous de dépasser nos projections pour voir l'autre tel qu'il est et l'aimer ainsi.
Digoyo a cette force de pouvoir vivre en couple longtemps et ne jamais abandonner.

Verdinou,
Je t'adore, toi !
Ce que tu vois de beau en moi est simplement le miroir de la beauté en toi même que tu ne vois pas en toi.
Et c'est la même chose pour moi. Ce que j'aime chez toi, c'est ce qui vibre aussi en moi.
Nous sommes comme deux instruments de musique.
Verdad
   Posté le 25-05-2005 à 12:57:10   

Il est beau, l'Arsène! (larsen)
Jeu de mots, maître Capello!