Sujet : rien que pour Digoyo pour qu'il soit amoureux | | Posté le 01-10-2005 à 22:17:22
| "L'église, dit l'un, est le théâtre du peuple. La messe est un drame musical dont la fable musicale n'intéresse plus, mais qui plait encore par les formes architecturales, la musique et les cortèges. Je ne vois, parmi nos arts réels que la revue militaire qui ait autant de puissance que la messe." (Emile Chartier, dit Alain / 1868-1951 / Propos sur la religion, Le théâtre de l'humanité, 16 décembre 1922) "Prier : Demander que les lois de l'univers soient abrogées en faveur d'un suppliant particulier qui est, de son propre aveu, sans mérite." (Ambrose Gwinett Bierce / 1842-1914 / Le Dictionnaire du Diable) "J'ai choisi la justice, pour rester fidèle à la terre. Je continue à croire que ce monde n'a pas de sens supérieur. Mais je sais que quelque chose en lui a du sens, et c'est l'homme, parce qu'il est le seul être à exiger d'en avoir." (Albert Camus / 1913-1960 / L'Homme Révolté / 1951) "C'est bien connu : dans les périodes d'inquiétude générale, l'animal humain perd les pédales, rejette - plus encore qu'à l'accoutumée - les arguments de sa raison et plonge à corps perdu dans les tentations de l'irrationnel rassurant et exaltant. La crédulité s'engraisse sur le désarroi comme la mouche verte sur la charogne." (François Cavanna / né en 1923 / Lettre ouverte aux culs-bénits / 1994) "L'athéisme est une forme d'humilité. C'est se prendre pour un animal, comme nous sommes en effet, et nous laisser la charge de devenir humains." (André Comte-Sponville / né en 1952 / Présentation de la philosophie) "La croyance en Dieu fait et doit faire presque autant de fanatiques que de croyants. Partout où l'on admet un Dieu, il y a un culte; partout où il y a un culte, l'ordre naturel des devoirs moraux est renversé, et la morale corrompue. Tôt ou tard, il vient un moment où la notion qui a empêché de voler un écu fait égorger cent mille hommes." (Denis Diderot / 1713-1784 / Lettre à Sophie Volland / 6 octobre 1765) "Dans les temps passés les représentations religieuses ont exercé sur l'humanité, malgré leur manque incontestable d'accréditation, la plus forte des influences. [...] Celles-ci, qui se donnent comme des dogmes, ne sont pas des précipités de l'expérience ou des résultats ultimes de la pensée, ce sont des illusions, accomplissements des souhaits les plus anciens, les plus forts et les plus pressants de l'humanité; le secret de leur force, c'est la force de ces souhaits." (Sigmund Freud / 1856-1939 / L'Avenir d'une illusion) "Les mêmes artifices ont toujours été mis en oeuvre par les imposteurs qui ont voulu tromper le genre humain ; ils se sont toujours retranchés contre l'examen ; ils lui ont opposé des mystères, des incertitudes, des terreurs." (Paul Henri Dietrich, baron d'Holbach / 1723-1789 / L'esprit du clergé / 1767) "Accepter une loi dictée au sommet du Sinaï est une démission humaine. N'attendons pas une vérité révélée pour savoir comment nous comporter. C'est à nous de décider en commun ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire." (Albert Jacquard / né en 1925 / Petite philosophie à l'usage des non-philosophes / 1997) "Car tout sentiment religieux est un sentiment servile et quiconque s'agenouille devant Dieu se façonne à se prosterner devant un roi." (Joseph Joubert / 1754-1824 / Carnets tome 1) "La religion est le soupir de la créature opprimée, l'âme d'un monde sans coeur, comme elle est l'esprit des conditions sociales d'où l'esprit est exclu. Elle est l'opium du peuple." (Karl Marx / 1818-1883 / avec Engels, Critique de "La philosophie du droit" de Hegel, 1844) "... les dévots, incapables d'accuser Dieu de malice, s'accoutument à regarder les plus tristes coups du sort comme des preuves indubitables de la bonté céleste." (Jean Meslier / 1664-1729 / parfois attribué au baron d'Holbach / Le bon sens) "Une des erreurs de logique les plus ordinaires est celle-ci : quelqu'un est envers nous véridique et sincère, donc il dit la vérité. C'est ainsi que l'enfant croit aux jugements de ses parents, le chrétien aux affirmations du fondateur de l'Église." (Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879) "Dieu est mort ! Dieu reste mort ! Et c'est nous qui l'avons tué ! Comment nous consolerons-nous, nous, meurtriers entre les meurtriers ! Ce que le monde a possédé de plus sacré et de plus puissant jusqu'à ce jour a saigné sous notre couteau; qui nous nettoiera de ce sang ? Quelle eau pourrait nous en laver ? Quelles expiations, quel jeu sacré seront nous forcés d'inventer ? La grandeur de cet acte est trop grande pour nous. Ne faut-il pas devenir Dieu nous-mêmes pour, simplement, avoir l'air dignes d'elle ? Il n'y a jamais eu d'action plus grandiose, et, quels qu'ils soient, ceux qui pourraient naître après nous appartiendront, à cause d'elle, à une histoire plus haute, que jusqu'ici, ne fut aucune histoire !" (Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le Gai Savoir) "Dieu est le nom que depuis le début des temps jusqu'à nos jours les hommes ont donné à leur ignorance." (Max Nordeau, écrivain hongrois / 1849-1923) "Les monothéismes détestent également les individus qui ne sacrifient pas au même Dieu qu'eux. Intolérants, jaloux, exclusifs, arrogants, sûrs d'eux, dominateurs, ils s'érigent en loi pour autrui. D'où leur complicité de toujours avec les guerriers, les soldats, les militaires - du sicaire payé par les tribus primitives au terroriste surfant sur le Net, en passant par les armées régulières de tant d'Etats..." (Michel Onfray / né en 1959 / La philosophie féroce / 2004) "On ne tue pas un rêve, on n'assassine pas un subterfuge. Ce serait plutôt lui qui nous tue, car Dieu met à mort tout ce qui lui résiste. En premier la raison, l'intelligence, l'esprit critique." (Michel Onfray / né en 1959 / Traité d'athéologie / 2005) "La théologie, c'est simple comme dieu et dieu font trois." (Jacques Prévert / 1900-1977) "... on ne peut jamais que croire, et que toute la différence est entre les téméraires qui croient qu'ils savent et les sages qui savent qu'ils croient." (Jean Rostand / 1894-1977 / Ce que je crois) "On tue un homme : on est un assassin. On en tue des millions : on est un conquérant. On les tue tous : on est un Dieu." (Jean Rostand / 1894-1977 / Pensées d'un biologiste) "J'affirme, en pesant mes termes, que la religion chrétienne, telle qu'elle est établie dans ses églises, fut et demeure le principal ennemi du progrès moral dans le monde." (Bertrand Russell / 1872-1970 / Pourquoi je ne suis pas chrétien / 1927) "Mon plus grand chagrin est qu'il n'existe réellement pas de Dieu et de me voir privé, par là, du plaisir de l'insulter plus positivement." (Marquis de Sade / 1740-1814 / L'Histoire de Juliette / 1797) "Une religion est modérée lorsqu'elle n'a pas de bras armé; ou quand elle cesse d'y recourir. Ou quand on l'a obligé à le faire. Le catholicisme est devenu modéré en France quand la loi a mis un terme à la volonté de pouvoir de l'Eglise." (Danièle Sallenave / née en 1940 / dieu.com / 2004) "Je me demandais à chaque minute ce que je pouvais être aux yeux de Dieu. A présent je connais la réponse : rien. Dieu ne me voit pas, Dieu ne m'entend pas, Dieu ne me connaît pas. Tu vois ce vide au-dessus de nos têtes ? C'est Dieu. Tu vois cette brèche dans la porte ? C'est Dieu. Tu vois ce trou dans la terre ? C'est Dieu encore. Le silence c'est Dieu. L'absence c'est Dieu. Dieu c'est la solitude des hommes. Il n'y avait que moi : J'ai décidé seul du Mal; seul, j'ai inventé le Bien. C'est moi qui ai triché, moi qui ai fait des miracles, c'est moi qui m'accuse aujourd'hui, moi seul peut m'absoudre; moi, l'homme. Si Dieu existe, l'homme est néant, si l'homme existe..." (Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / Le diable et le bon Dieu, acte 2) "Dieu est mort, mais l'homme n'est pas, pour autant, devenu athée. Ce silence du transcendant, joint à la permanence du besoin religieux chez l'homme moderne, voilà la grande affaire aujourd'hui comme hier." (Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / Situations) "La seule excuse de Dieu, c'est qu'il n'existe pas." (Stendhal / 1783-1842 / cité par Nietzsche dans "Ecce homo" "L'homme est une merveilleuse curiosité ... il pense qu'il est le chouchou du créateur... et qui plus est, il croit que le créateur l'aime; qu'il est passionné par lui : qu'il se lève la nuit pour l'admirer; qu'il le protège et qu'il le sauvegarde des mésaventures. Il lui adresse des prières et il pense qu'Il l'entend. N'est-ce pas là une idée pittoresque ?" (Mark Twain / 1835-1910 / Lettres de la Terre) "Écrasons l'infâme !" (Voltaire / 1694-1778) "Le plus nocif des legs de Muhammad est peut-être d'avoir soutenu que le Coran est la parole même de Dieu, vraie à jamais, faisant ainsi obstacle à tout progrès intellectuel et oblitérant tout espoir de liberté de pensée qui seuls permettraient à l'islam d'entrer dans le XXIème siècle." (Ibn Warraq / Pourquoi je ne suis pas musulman / 1999) |
| | Posté le 02-10-2005 à 10:04:12
| Muchas gracias ! |
| | Posté le 02-10-2005 à 22:01:58
| SAMA GUITARE sama xalam gi Sama guitare gi Wëy yame neex Bëgg na la Mani jiggën ge Dooma wor ba mouk Xana me wor la Dee rekë worr Su suff sede Ba nga new sama wet May raï sëy boom Xam ga ni ya ma nex Sunu deme boru gëc Basa baat jaxaso ak Duss yi didal Sumo xoll dafey feex Di nge bëggel sumo xoll Teral sy nawle Ya ke bare ngor Xam nge ni ya ma neex Suma nepp bayi woon Be nge new suma wet May raï seï bum Xam nge ni ya ma neex Sa yu mey pakeer ni Mba mey nam nama ge Sama guitare gi Mo ko waral Ana bébébé Bébé Dialo Sama guitare gi Saf na la am deet Sama xalam gi Neex ne lam deet Sama guitare |
| | Posté le 02-10-2005 à 22:03:21
| mais non je n'ai pas pété un câble, c'est un poème sénégalais traduction ?? |
| | Posté le 03-10-2005 à 09:21:30
| Bonjour Floriane, Oui traduit, ce serait sympa ! Ensuite peut - être que je te raconterai une blague vécue avec des amis Sénégalais ! |
| | Posté le 03-10-2005 à 20:26:12
| bon, je traduis : ce poème est de XEL, artiste sénégalais. MA GUITARE Mon xalam Ma guitare Oh ! tu me plais Je t'aime Tu es celle Qui ne me quittera jamais A moins que je ne parte Seule la mort pourrait nous séparer Au coeur de la nuit froide Lorsque tu romps ma solitude Et que je caresse tes cordes Tu sais bien que c'est toi mon amour Lorsque l'on s'approche de l'océan Et que ta voix se mêle au bruit des vagues Qui déferlent sur la berge Mon coeur s'apaise Tu lui donnes tant de joie Comme à ceux qui nous entendent Que tu es généreuse Tu sais bien que c'est toi mon amour Même si tout le monde me laissait en rade Pourvu que tu combles ma solitude Et que je puisse caresser tes cordes Tu sais bien que c'est toi mon amour Quand surgissent ces moments d'euphorie Et que je me mets à trépigner... C'est que ma guitare Est là Où est bébébé Bébé Diallo ? Ma guitare Te plaît-elle ? Ma guitare Vous plaît-elle ? Ma guitare |
| | Posté le 03-10-2005 à 21:17:11
| Alors poiur toi, Elle est là belle et fragile Pleine de sonorités Il faut des doigts agiles Pour la faire chanter Corps à corps, l’un caressant, l’autre chantant Mettant dans nos accords nos joies et nos peines Avec une Soléa faire l’amour avec toi longtemps Et te dire : je t’aime Ma guitare ! Digoyo. La blague vient après ! |
| | Posté le 03-10-2005 à 21:21:16
| nous l'emporterons dans les champs nos coeurs réunis et chantant la guitare |
| | Posté le 03-10-2005 à 22:15:47
| Bon, la blague promise ; C’est très certainement pédant, prétentieux mais je crois que sous la forme de dérision à tous les niveaux, c’est aussi une vue de ce que nous pouvons être si nous voulons bien nous « dépasser », sans avoir besoin de Dieu, de Bouddha ou d’autre chose. . Il n’y a aucune vantardise ni roulement d’épaules. Juste « La vie » amusante, cruelle et acide. Voilà, depuis 1981 nous sommes cinq. Nous faisons quelques petites choses, sans importance pour le quidam. Il y a Paul le Juif, Inspecteur d’académie, Mamadou le Sénégalais Musulman et directeur régional d’un groupe bancaire, Youssouf, Libanais, lui aussi Musulman et Ingénieur en Electronique, Norbert le Togolais, Médecin au C. H. U. de . . . et Animiste, et moi. Nous étions invités à un repas. C’était la fin. Cigares et liqueurs. Une hôtesse passe avec le Livre d’ Or. Norbert sort son stylo et signe. Mamadou lui demande le stylo.. « Merde Norbert, ton stylo fuit ! » Norbert qui est plus noir qu’un pruneau d’ Agen, à Mamadou, qui lui paraît clair : - « Toi le nègre ne nous ennuie pas, de toutes les façons avec tes mains toutes noires on ne verra pas les tâches d’encre ! » En vis-à-vis de moi était Mme la Colonelle de . . . Merde, jamais je n’avais vu autant de peur dans les yeux de quelqu’un. Tranquillement Mamadou reprend le stylo et écrit sur sa main. Il promène après sa main sous le nez du Préfet et des autres invités. Il avait écrit : - C’est celui qui dit qui est. ! MDR. Depuis on n’a jamais autant ri ! |
| | Posté le 03-10-2005 à 22:18:59
| J'aime ce genre de situation. J'ai eu la chance d'en vivre quelques-unes. Bravo et merci Digo! |
| | Posté le 03-10-2005 à 22:26:31
| c'est drôle en effet, mais ça plombe après la guitare.. |
| | Posté le 03-10-2005 à 22:50:26
| Floriane, Ce n'est pas une leçon que je voulais donner ! Ce n'est qu'un simple moment de vie. La rose que j'ai mis devant ma guitare quand j'ai fait le montage photo était toute fraiche dans mon rosier, mais j'ai fait attention aux épines ! |
| | Posté le 03-10-2005 à 22:59:32
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| | Posté le 04-10-2005 à 02:56:10
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