Sujet :

Une seconde de rien

Trotmany
   Posté le 16-06-2007 à 14:47:10   

Devant l'absence manifeste de sens ou de direction que pourrait prendre l'existence, je me vois dans l'obligation de poser une affirmation : la vie n'a aucune utilité.

Les religions et autres mouvements dogmatisés jusque dans le bout des ongles ont cru bon de nous faire croire à des sornettes pour nous maintenir au service encore et encore plus longtemps. Ne sommes-nous que des bêtes de somme à qui l'on agite un paradis pour qu'elles fassent tout ce que le propriétaire demande?

Parlons-en de la société qui nous mets à l'esclavage forcé et qui ne nous reconnaît l'humanité que si on a un travail. Ce que l'on fait des autres? On les brules dans les four crématoires de la misère. On les réduits en cendres dans l'ombre de nos ruelles, sous une maison de carton froissé.

Toute notre vie, nous attendons la mort. En la mort, nous attendons la vie. Quel paradoxe ridicule implanté dans la cervelle de milliards d'êtres humains asservi et fiers de l'être. Il n'existe que la vie. La mort n'a rien d'une longue fête. Alors pourquoi faudrait-il l'attendre? Alors pourquoi faudrait-il encore subir toutes ces humiliations quotidiennes, à ramper et lécher la merde pour gagner son pain. A quoi bon de survivre?

La vie, c'est une seconde de rien ; un instant absurde et gênant qu'il vaut mieux passer le plus rapidement possible.
Atil
   Posté le 16-06-2007 à 15:39:59   

Mais le fait de savoir si le monde a un sens ou pas n'a pas de sens.
Même vivre ou mourir n'a pas de sens.
En effet, si nous voulons voir les choses dans l'absolu, il faut remettre le temps à sa place : il n'est autre qu'une dimension comme l'espace.
Donc l'écoulement du temps n'est qu'une illusion : tout existe dans l'intemporel.
Le passé existe en même temps que le futur; donc vie et mort sont des illusions.
Et il n'y a pas de sens d'écoulement du temps. Donc parler du sens de la vie n'a pas de signification dans l'absolu.
En fait tout cela dépasse notre capacité de compréhension actuelle.
DeMars
   Posté le 16-06-2007 à 15:53:10   

Je perçois dans l'affirmation une certaine déception. Et lorsque nous sommes déçus c'est parce qu'on a des attentes qui ne se sont pas réalisés ou qui ne se réaliseront pas.
PizzaMan
   Posté le 16-06-2007 à 19:26:51   

C'est quoi tout ce verbiage à la mord-moi l'noeud ?
Trotmany
   Posté le 16-06-2007 à 20:49:37   

Je me demandais à quoi serait confronté un dépressif sur ce forum...
Atil
   Posté le 16-06-2007 à 20:53:49   

Il parait qu'il y a plusieurs dépressifs sur ce forum.
Trotmany
   Posté le 16-06-2007 à 21:03:08   

On leur demanderait bien leur avis. Mais je doute qu'ils acceptent de parler à avatar découvert.

Ceci dit en passant, je trouve que l'idéologie que j'ai proposée est cohérente et raisonnable. Est-elle dès lors acceptable?
PizzaMan
   Posté le 16-06-2007 à 21:37:43   

Il y a toujours moyen de formuler sa question simplement, sans devoir écrire tout un script aussi.

Si tu veux poser une question, alors pose-la directement, bordel : je suis dépressif face à la vie que je trouve absurde, en est-il de même pour vous ?

Non, je trouve la vie intéressante, remplie de petites choses qui suffisent pour avoir la banane quotidiennement. En sachant dès le départ que tout est passager, on se fout bien des questions existantielles.

Message édité le 16-06-2007 à 21:37:57 par PizzaMan
Atil
   Posté le 16-06-2007 à 21:37:44   

Elle n'est qu'une hypothèse parmi d'autres.
Nous savons trop peu de choses sur le monde pour dire s'il a un sens ou pas.
Mais si on admet qu'il n'en a pas, alors c'est comme si on était tous dans le même bateau, et que celui-la part à la dérive. Ce serait stupide de tous se disputer ou se battre pour rien alors que ce serait mieux de s'entraider pour vivre un peu mieux dans cette galère.
PizzaMan
   Posté le 16-06-2007 à 21:39:10   

On s'entraiderait à partir du moment où nous prendrions tous conscience que nous sommes mortels.
Trotmany
   Posté le 16-06-2007 à 21:51:36   

Oh j'ai mal lu ta phrase, j'ai compris "on s'entraiderait à partir". Et pourquoi tu serais le seul à jouer des tours PizzaMan?

Donc, selon toi Atil, qu'il aie un sens ou pas, il faut s'entre-aider. Les autres comportements sont illusoires. Mais, en revenant sur ta parabole du bateau à la dérive, je me souviens que l'on a écrit sur un autre post que la seule chose raisonnable à faire était de balancer le balourd qui risquait de nous faire chavirer. Quid de cette opposition?
Atil
   Posté le 16-06-2007 à 22:07:36   

Est-ce que ca existe vraiment des gens inutiles ?
Ou alors est-ce que chacun est utile à quelque chose si on cherche bien ?
zorglub
   Posté le 16-06-2007 à 23:07:22   

Vous savez quoi?

Cette discussion me donne envie de répondre "le mythe de la caverne".

Qu'avez-vous compris de ce mythe?


Ps: j'ai été depressive (à avatar ouvert) et le suis surement encore par chute, et je ne pense pas la fin du premier post de Trot.
zorglub
   Posté le 16-06-2007 à 23:52:50   

En fait, après reflexion, je l'ai pensé.

Et je me suis dit, que quitte à mourir, autant essayer de vivre comme je m'imaginais qu'il n'était pas absurde de le vivre.

Depuis, je pense que tout le monde à une solution de vie non absurde à son niveau et qu'il faut juste avoir le courage de se bouger pour le vivre. C'est vrai qu'il est souvent plus facile de se suicider que de se bouger seul et autrement. La depression, c'est l'immobilisme. Ou ca s'arrête définitivement, ou ça repart autrement en la remerciant, ou ça se shoote de comprimés. Y'a pas d'autres échappatoires, je crois.

Je pense que la pensée de Trot est assez juste donc

Message édité le 17-06-2007 à 00:20:10 par zorglub
DeMars
   Posté le 17-06-2007 à 04:21:36   

Je ne pense pas qu'un dépressif est un exemple à comparer au blessé mortellement qui peut faire chavirer le bateau. A moins que celui-ci devienne un tueur en série qui met la population en danger. Et si cela devient le cas, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas le tuer lui aussi. Toute personne qui met en danger les autres devient nuisible et son élimination devient envisageable.
Trotmany
   Posté le 17-06-2007 à 10:35:13   

Je n'ai jamais dis ça DeMars...
Atil disait que le seule comportement possible dans cette vie (dont on ne connait pas le sens) était de s'entre-aider. Mais d'un autre côté lorsque l'on a à côté de soi quelqu'un qui peut nous faire chuter, il est plus raisonnable de le balancer, de s'en éloigner. Il y a donc opposition entre coopération et compétition.

Atil pense donc qu'au fond l'aspect compétition est à éviter et qu'il y a toujours une issue de secours à qui veut bien la chercher. Et Zorglub pense la même chose. Mais d'un autre côté, elle dit que parfois, en l'absence total d'intérêt, la vie apparait sans attrait et on préfère la quitter. Chose qu'elle n'a pas faite parce qu'au fond d'elle il y a une forte poussée de vie qui lui commande de garder la tête hors de l'eau.

Donc, toi, tu dis que toute personne nuisible à notre vie est à supprimer. Si quelqu'un joue la compétition, tu vas sur-enchérir dessus? Personnellement, j'ai été très déçu de ta réponse à mon post initial. Pourquoi chercher à m'enfoncer encore plus ? Tu aimes voir les gens ramper dans la merde?

Message édité le 17-06-2007 à 10:38:00 par Trotmany
zorglub
   Posté le 17-06-2007 à 12:07:44   

Serais tu en dépression Trot?
Atil
   Posté le 17-06-2007 à 13:38:32   

Si on est embarqués sur la même galère alors il vaut mieux s'entraider que de se battre.
mais si on veut balancer un inutile à l'eau, il risque de se débattre. Er certains prendront peut-être sa défense. Donc ca reviendra au même que si tout le monde se bat.
Le mieux est que la société soit ainsi faite que les inutiles acceptent de se sacrifier (ou d'être sacrifiés) à l'intéret du groupe (comme chez les tribus primitives et nomades qui supprimaient les vieillards incapables de marcher).
Aprés tout, lorsqu'on travaille pour la société, ou quand on paie des impôts, ce sont aussi des sacrifices pour le bien du groupe.
Trotmany
   Posté le 17-06-2007 à 15:14:20   

Non, Zorglub, je ne suis pas dépressif, mais je l'ai été à un moment de ma vie. Comme tout un chacun. Mais cela, DeMars ne pouvait pas le savoir (j'imagine que tu me poses la question en référence à ce que je lui ai répondu).

L'exemple de DeMars, du dépressif qui devient tueur, est intéressant à prendre en compte. Que pensez-vous de cette assertion qui dit : la société crée ses propres déchets (sous entendus ses meurtriers et toxicomanes) ?

Pour alimenter la discussion et pour remettre à l'heure ceux qui n'ont pas d'idée précise de ce qu'est la dépression, j'ai mis en ligne un article sur le sujet. Le point 1 me semble particulièrement intéressant.
http://www.encyclomancie.com/?page=114&cat=7
Atil
   Posté le 17-06-2007 à 16:35:21   

Et si c'était à nous de créer un sens pour le monde ?

Les pierres ne servent à rien. Mais l'homme leurs a inventé une fonction et il a fabriqué des haches et des pointes de lances avec.
Le vent ne sert à rien. Mais l'homme lui a trouvé une fonction en inventant les bateaux à voile et les moulins à vent.
DeMars
   Posté le 17-06-2007 à 17:58:04   

Le plus beau sens que l'on pourrait donner à la vie est l'amour du prochain. La vie est inutile pour celui qui n'en cherche pas l'utilité.

Pourquoi, les gens les plus misérables (pris dans la misère) ont une fureur de vivre que les sociétés post industrielle n'ont pas?

Le taux de suicide est-il plus élevé dans nos sociétés ou au tiers monde?
Trotmany
   Posté le 17-06-2007 à 19:21:16   

Et si c'était à nous de créer un sens pour le monde ?

En tout cas, je remarque que lorsque le sens de notre existence est totalement contenue dans notre situation sociale, on peut vite péter les plombs, comme le montre le cas des amoks malais. Ca m'a fait penser au film "chute libre", si quelqu'un connait. Et, plus réel, le drâme de Colombine.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fusillade_du_lyc%C3%A9e_Columbine

Il faut être vachement dépressif pour dire ce genre de truc.

Je ne pense pas. C'est devenu quelque chose de très courant.

Un Français sur 10 a connu un épisode dépressif dans les 15 derniers jours ! Et 13 % disent avoir souffert d'anxiété ou de phobies très récemment. C'est ce que révèle l'une des plus grandes enquêtes sur la santé mentale. Les premières victimes de troubles psy : les femmes, les personnes séparées et les chômeurs.
http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/depression/8187-sante-mentale-francais-enquete2004.htm
Trotmany
   Posté le 17-06-2007 à 20:40:58   

On ne nous "apprends" pas à chercher un sens à notre existence. Pensez-vous que c'est une recherche qui doit être entamée dans le primaire avec les enfants?
Atil
   Posté le 17-06-2007 à 20:51:35   

Peut-être devrait-on, au contraire, apprendre à ne pas chercher de sens à la vie. Et apprendre plutôt à profiter de l'instant présent sans se poser de questions inutiles.
Trotmany
   Posté le 17-06-2007 à 21:01:05   

Bah, les enfants ne se posent pas de questions. Ils sont bienheureux.

Oui, peut-être que ce serait la solution.
Mais, vois-tu, je vais être habilité à enseigner à des petits d'ici un an. Je suis dans le réseau d'enseignement catholique. Donc, je suis obligé de leur donner cours de religion (c'est aussi un peu pour ça que je remet sans cesse en cause ce que je crois savoir, pour ne pas leur apprendre des imbécilités).

Donc, mon questionnement égoïste est de savoir si je dois, en même temps que l'apprentissage de ce mème, les inviter à une réflexion personnelle? Je pense que oui. Que c'est ultra-nécessaire.

Dans ce cas-ci, es-tu toujours du même avis? Qu'en pensez-vous les autres?
Atil
   Posté le 17-06-2007 à 21:04:49   

Dans la Bible il est dit de ne pas se faire du soucis au sujet de ce qu'on mangera demain car Dieu y pourvoira.
Trotmany
   Posté le 17-06-2007 à 21:10:05   

Je ne vois pas trop ce que tu veux dire par rapport à ma problématique.

Ceci dit, oui, Il offre la manne à tous ceux qui décident de se mettre en marche pour Le trouver. Et même si on traverse des instants de désarrois, Il est toujours là. C'est ce que veux dire la Bible.

A ce propos, Jésus fait de 3 pains, 12 mannes remplies de pains. Il y a les trois apôtres privilégiés de Jésus et les douzes. J'avais relevé d'autres choses qui vont dans ce sens. Que signifie ce passage de 3 à 12? Quelqu'un a une idée?
Atil
   Posté le 17-06-2007 à 21:14:18   

Il me semble qu'il y a deux versions de la multiplication des pains ... et avec des chiffres différents.
PizzaMan
   Posté le 17-06-2007 à 21:26:43   

Encore tiré d'un passage apocryphe je suppose...
Atil
   Posté le 17-06-2007 à 21:30:58   

On trouve deux versions différentes dans un même évangile.
Ca c'est fort.
Trotmany
   Posté le 17-06-2007 à 21:43:45   

Il me semble qu'il y a deux versions de la multiplication des pains ... et avec des chiffres différents.

Non, mais moi je me suis planté royalement.

Jean 6
5 pains d'orge et 2 poissons
=> 12 paniers remplis de pain

Luc 9
5 pains et 2 poissons
=> 12 paniers.

Matthieu 14
5 pains et 2 poissons.
=> 12 paniers pleins.

Marc 6
5 pains et 2 poissons.
=> 12 paniers.

Deuxième...

Matthieu 15
7 + quelques poissons.
=> 7 corbeilles pleines.

Marc 8
7 pains + quelques petits poissons.
=> 7 corbeilles.


Mouai! J'ai complètement déconné avec mon 3...

Elisée 2 roi 4
20 pains
=> il y a des restes

Message édité le 17-06-2007 à 21:53:20 par Trotmany
Trotmany
   Posté le 17-06-2007 à 21:46:27   

Ce n'est pas deux versions différentes. C'est deux évènements différents.
Atil
   Posté le 18-06-2007 à 07:35:18   

Quand on sait comment la Bible a été faite par la réunion de textes disparates, on peut se demander si ce ne sont pas deux versions d'un même évènement qui ont été incorporée dans la même texte.
Trotmany
   Posté le 18-06-2007 à 10:07:07   

Moue... Mais tu vois bien que l'intérêt ici se situe dans la symbolique des nombres. Origène a dit : "Il ne faut pas s'imaginer que les événements historiques sont figures d'événements historiques et les choses corporelles figures de choses corporelles, mais les réalités corporelles ont figures de réalités spirituelles et les réalités historiques de réalités intelligibles."
Atil
   Posté le 18-06-2007 à 11:46:08   

Disons-le donc carément :
Jésus n'a probablement pas opéré de multiplication des pains.
Par contre il est possible qu'il ait prononcé une parabole qui racontait une histoire de multiplication des pains.
C'est pour cela qu'ensuite il reprochait à ses disciples de ne pas avoir compris : Il ne s'agissait donc pas d'un évènement mais bien d'un récit contennat un enseignement.

Je suppose que, dans cette parabole, le pain et le poisson ne sont pas une nouriture matérielle mais symbolisent une nouriture spirituelle. Il s'agit de se nourir de connaissance.
Et il suffit d'un seul enseignement pour nourir toute une foule.
Trotmany
   Posté le 18-06-2007 à 13:26:03   

Oui. Un enseignement qui ne s'épuise jamais.

Un moment donné, il faut se poser! Soit on reste sur les miracles : ouaaa c'est trop fort! Soit on essaye de voir ce qu'ils veulent dire.

Pour moi, le message de Jésus est plus fort que la "bonne nouvelle" de sa résurrection. Ce n'était pas ça sa Bonne Nouvelle. Je crois qu'aujourd'hui, il est temps d'accepter que le catholicisme a mis de côté le message de celui qu'il proclame Fils de Dieu. Et qu'il ne voit plus que cette figure emblématique, qu'il loue et glorifie comme aurait fait n'importe quel païen pour un chêne...

En ce sens, je comprends tous ceux qui disent que c'est de la merde. Evidemment, vu comme ça, c'est de la merde.
havona
   Posté le 24-10-2007 à 21:41:52   

alors redevenait le paien qui s'extasie devant son chene;cet apres midi, aux champignons;une feuille morte et tombee sous mes yeux, et je l'ai trouvee belle, puis le caillou a cote je l'ai trouvé beau aussi, et les millions de feuilles mortes qui peuplaient le sol de la foret sont devenues aussi belles que la première et le ruisseau en bas et.....voilà, j'etais en train d'aimer, alors j'etais leger, amoureux de ce qui m'entourait tellement léger que si j'avais aimé encore plus, j'aurais peut etre pu marcher sur l'eau(ou presque) en tout cas j'etais tellement dans l'amour que vos problèmes de déprimes, de fric, de sociètè, de connards d'humains, ils étaient tellement loin que ils faisaient meme plus partis de mon existence.parceque j'aimais.ma vie avais enfin un sens, j'aimais cette feuille, ce caillou, ce ruisseau, c'est tellement dur et tellement rare...mais pendant un instant j'étais pleinement heureux, peut etre parceque mon amour aller pleinement vers eux en sachant qu'il n'y aurait jamais aucun retour,c'est sur que c' est plus dur d'aimer les humains, et bien vite ma realité d'humains a repris sa place,mais je vous emmerde parceque l'espace d'un instant j'y étais, avec votre fameux dieu et ce fameux jésus dont on ne connait rien et qui vous a juste demandé d'aimer, parceque c'est seulement a ce moment là que vous devenez aimant, comme un electron a son noyau, comme une planete a son soleil, que vous devenez le sens de votre vie.alors oubliez vos textes religieux et juste aimer,vous etes fais pour ça plus que pour enrichir et profiter de votre argent pour explolter des gens et détruire votre planète avec un petit smic de milliardaire comparé au reste de la planéte .alors encore une fois, AIMER, c'est là que vous serez heureux, léger, ce pour quoi vous etes fait.LE SENS DE LA VIE(au moins sur cette planéte).et vive les champignons,que la nature est grande quand elle veut bien l'etre

PS:c'etait juste un pote de havona qu'a triper sur votre déprime et qu'a eut envie de vous envoyer un petit message de bonheur, parceque ça existe encore....si si...
tayaqun
   Posté le 27-10-2007 à 18:48:47   

Elisée 2 roi 4
20 pains
=> il y a des restes

C'est ce que j'ai trouvé ci-dessus pour illustrer les variations des témoignages à propos de la multiplication des pains!
Elisée serait donc un des auteurs du N.T. !
Il y a ici une erreur flagrante: Elisée est un prophète du IXème siècle avant J.-C. et si sa vision était lointaine, elle ne lui permit pas de participer aux noces de Cana ou à toute autre activité du Christ.

Ceci dit, quand on compare les Evangiles, il y a de très nombreuses variations dans les témoignages. Mais qui est surpris du fait?
La même scène vue par deux caméras ne donne-t-elle pas deux films différents? Un cylindre se représente de façon précise par un rectangle ou un cercle selon l'endroit de l'observation.

Et franchement, ne voir que cela c'est rater l'essentiel.

Pour ce qui concerne, je rejoins Havona, vive la cueillette des champignons et la lumière qui traverse les feuillages de l'automne.
Atil
   Posté le 27-10-2007 à 22:15:34   

"Elisée 2 roi 4
20 pains
=> il y a des restes "

>>>>>>je n'avais pas fait attention à ce passage.
mais en essayant de le retrouver je suis tombé sur ceci (dans II rois 4) :

2 Et Élisée lui dit : Que ferai-je pour toi ? Dis-moi ce que tu as à la maison. Et elle dit : Ta servante n’a rien du tout dans la maison qu’un pot d’huile.

3 Et il dit : Va, demande pour toi, du dehors, des vases à tous tes voisins, des vases vides (n’en demande pas peu) ;

4 et rentre, et ferme la porte sur toi et sur tes fils, et verse dans tous ces vases, et ôte ceux qui seront remplis.

5 Et elle s’en alla d’auprès de lui, et elle ferma la porte sur elle et sur ses fils : ceux-ci lui apportaient [les vases], et elle versait.

6 Et il arriva que, quand les vases furent remplis, elle dit à son fils : Apporte-moi encore un vase. Et il lui dit : Il n’y a plus de vase. Et l’huile s’arrêta.

7 Et elle s’en vint et le raconta à l’homme de Dieu, et il dit : Va, vends l’huile et paye ta dette ; et vous vivrez, toi et tes fils, de ce qui restera.



Ca me rappelle l'histoire des pains et du vin de Jésus.
Atil
   Posté le 27-10-2007 à 22:18:58   

Ha ! Voila le passage qui ressemble le plus à la multiplication des pains, dans II rois 4 :

42 Et il vint de Baal-Shalisha un homme qui apporta à l’homme de Dieu du pain des premiers fruits, vingt pains d’orge et du grain en épi dans son sac. Et [Élisée] dit : Donne [cela] au peuple, et qu’ils mangent.

43 Et celui qui le servait, dit : Comment mettrai-je ceci devant cent hommes ? Et il dit : Donne-le au peuple, et qu’ils mangent ; car ainsi dit l’Éternel : On mangera, et il y en aura de reste.

44 Et il le mit devant eux, et ils mangèrent, et ils en eurent de reste, selon la parole de l’Éternel.


On peut penser que le passage avec Jésus s'inspire effectivement de ce passage de l'ancien testament.
zorglub
   Posté le 28-10-2007 à 19:48:25   

Moi j'dis que l'ancien testament etait déjà une sorte de traduction pour ceux qui comprenait pâs. Le nouveau testament est devenu La nouvelle religion qui a pris le pouvoir sur l'ancienne, sans pour autant essayer de faire comprendre quoique ce soit à quique ce soit. Ce qui est bien domage.
reficul
   Posté le 28-07-2013 à 23:29:22   

Trotmany a écrit :

Devant l'absence manifeste de sens ou de direction que pourrait prendre l'existence, je me vois dans l'obligation de poser une affirmation : la vie n'a aucune utilité.

Les religions et autres mouvements dogmatisés jusque dans le bout des ongles ont cru bon de nous faire croire à des sornettes pour nous maintenir au service encore et encore plus longtemps. Ne sommes-nous que des bêtes de somme à qui l'on agite un paradis pour qu'elles fassent tout ce que le propriétaire demande?

Parlons-en de la société qui nous mets à l'esclavage forcé et qui ne nous reconnaît l'humanité que si on a un travail. Ce que l'on fait des autres? On les brules dans les four crématoires de la misère. On les réduits en cendres dans l'ombre de nos ruelles, sous une maison de carton froissé.

Toute notre vie, nous attendons la mort. En la mort, nous attendons la vie. Quel paradoxe ridicule implanté dans la cervelle de milliards d'êtres humains asservi et fiers de l'être. Il n'existe que la vie. La mort n'a rien d'une longue fête. Alors pourquoi faudrait-il l'attendre? Alors pourquoi faudrait-il encore subir toutes ces humiliations quotidiennes, à ramper et lécher la merde pour gagner son pain. A quoi bon de survivre?

La vie, c'est une seconde de rien ; un instant absurde et gênant qu'il vaut mieux passer le plus rapidement possible.


beaucoup de personne rédige des thèses complète pour ne pas trouver le sens de la vie moi j'y voit 2 but
le premier objectif et de se battre pour l'humanité car dire que une personne ne peut rien changer et totalement faux j'ai d’ailleurs envie de raconter la fable du petit oiseaux pour prouver que ont a tous notre rôle La forêt tropicale est en feu. Les animaux s'enfuient. Tous les oiseaux s’envolent, sauf un petit colibri, qui va chercher une minuscule goutte d’eau dans la rivière pour ensuite aller la déverser sur les flammes. Et ainsi de suite, goutte d’eau après goutte d’eau...Les autres animaux l’interpellent : « Mais enfin, colibri, tu ne parviendras jamais ainsi à éteindre l’incendie ! » Et le petit colibri répond : « Oui, je sais, mais je fais ma part ! ». Alors, honteux, vite, les autres courent, eux aussi, chercher de l'eau avec leurs moyens à eux... Malheur a celui qui n'a rien fait, parce qu'il croyait - à tort - être le seul à agir !
le second objectif et de profiter de cette seconde de rien hier ma vie c'était alcool, musique ect... la vie sert peur être a s'emeirvailait devant ces instant
.
   Posté le 29-07-2013 à 01:13:16   

Trotmany a écrit :

Devant l'absence manifeste de sens ou de direction que pourrait prendre l'existence, je me vois dans l'obligation de poser une affirmation : la vie n'a aucune utilité.

Les religions et autres mouvements dogmatisés jusque dans le bout des ongles ont cru bon de nous faire croire à des sornettes pour nous maintenir au service encore et encore plus longtemps. Ne sommes-nous que des bêtes de somme à qui l'on agite un paradis pour qu'elles fassent tout ce que le propriétaire demande?

Parlons-en de la société qui nous mets à l'esclavage forcé et qui ne nous reconnaît l'humanité que si on a un travail. Ce que l'on fait des autres? On les brules dans les four crématoires de la misère. On les réduits en cendres dans l'ombre de nos ruelles, sous une maison de carton froissé.

Toute notre vie, nous attendons la mort. En la mort, nous attendons la vie. Quel paradoxe ridicule implanté dans la cervelle de milliards d'êtres humains asservi et fiers de l'être. Il n'existe que la vie. La mort n'a rien d'une longue fête. Alors pourquoi faudrait-il l'attendre? Alors pourquoi faudrait-il encore subir toutes ces humiliations quotidiennes, à ramper et lécher la merde pour gagner son pain. A quoi bon de survivre?

La vie, c'est une seconde de rien ; un instant absurde et gênant qu'il vaut mieux passer le plus rapidement possible.


Le sens de la vie humaine serait le "plaisir plénitude absolu" de l'Esprit universel
qui se découvre lui-même quand l'homme s'illumine, le Soi mirant le Soi,
ce qui est la destinée de chaque âme.
L'Esprit serait dans une forme de "joie" de se voir découvert par lui-même.
Cela justifierait nos vies.

(Reste une vision nietzschéenne qui ne mène qu'à considérer la vie comme absurde.)






http://upload.alloforum.com/22/ZRQDSBVJ
Trotmany
   Posté le 03-08-2013 à 20:38:14   

Belle histoire. L'être tiraillé entre jouissance et contemplation. Laquelle de ces deux positions apporte le plus de plaisir selon toi ?
.
   Posté le 04-08-2013 à 00:13:37   

C'est une question difficile
car parler de jouissance pour le Soi
est déjà tangentiellement ardu conceptuellement.

Le Soi est Sat-chit-ananda.
Être-Conscience-Béatitude (félicité), par essence.

Mais relativement, je pense que jouir de son union d'avec l'être
reste ce qui procure le plus de "plaisir". Ce sont les samadhis dont on parle tant.
Et le dernier des samadhis est fusion complète avec l'Être, donc dissolution totale de l'ego et absence de jouissance.
Mais relativement aussi, on ne peut jouir que de ce que l'on peut contempler.
Des être illuminés, afin de jouir le restant de leur vie de l'image
de leur dieu, choisissent de garder un reliquat d'ego pour ne pas se fondre
entièrement dans l'Océan de la béatitude.







Edité le 04-08-2013 à 00:15:19 par Ishvara


uber
   Posté le 04-08-2013 à 13:16:40   

DeMars a écrit :

Je perçois dans l'affirmation une certaine déception. Et lorsque nous sommes déçus c'est parce qu'on a des attentes qui ne se sont pas réalisés ou qui ne se réaliseront pas.

martiko
   Posté le 13-08-2013 à 21:34:38   

uber a écrit :

[citation=DeMars]Je perçois dans l'affirmation une certaine déception. Et lorsque nous sommes déçus c'est parce qu'on a des attentes qui ne se sont pas réalisés ou qui ne se réaliseront pas.

:)[/citation]

et quand on attend rien , peut on être déçu, ou dépressif ?
TaoTheKing
   Posté le 14-08-2013 à 20:31:37   

depressif
.
   Posté le 18-08-2013 à 04:53:31   

J'avoue qu'avec des gays Lelurons comme vous,
Difficile de rester dépressif longtemps !
reficul
   Posté le 18-08-2013 à 13:06:35   

justement ne pas être dépressif permet de vivre des choses que les dépressif ne vivent pas
Milie
   Posté le 19-08-2013 à 12:21:25   




Trot<<Devant l'absence manifeste de sens ou de direction que pourrait prendre l'existence, je me vois dans l'obligation de poser une affirmation : la vie n'a aucune utilité.

Les religions et autres mouvements dogmatisés jusque dans le bout des ongles ont cru bon de nous faire croire à des sornettes pour nous maintenir au service encore et encore plus longtemps. Ne sommes-nous que des bêtes de somme à qui l'on agite un paradis pour qu'elles fassent tout ce que le propriétaire demande?

Parlons-en de la société qui nous mets à l'esclavage forcé et qui ne nous reconnaît l'humanité que si on a un travail. Ce que l'on fait des autres? On les brules dans les four crématoires de la misère. On les réduits en cendres dans l'ombre de nos ruelles, sous une maison de carton froissé.

Toute notre vie, nous attendons la mort. En la mort, nous attendons la vie. Quel paradoxe ridicule implanté dans la cervelle de milliards d'êtres humains asservi et fiers de l'être. Il n'existe que la vie. La mort n'a rien d'une longue fête. Alors pourquoi faudrait-il l'attendre? Alors pourquoi faudrait-il encore subir toutes ces humiliations quotidiennes, à ramper et lécher la merde pour gagner son pain. A quoi bon de survivre?

La vie, c'est une seconde de rien ; un instant absurde et gênant qu'il vaut mieux passer le plus rapidement possible.



Ce que tu décris ci-dessus, n'est que ce que l'homme a construit comme model sociétal... Mais ces homme sont dans la domination, le contrôle et la possession, et ne connaissent pas la satiété... C'est en cela que ça dessert la progression de la vie dans son ensemble...


Je pense qu'en dehors des croyances et de ce que l'on voudrait y voir... La vie prend le sens qu'on lui donne , et ceci en fonction de notre état d'Esprit au sein du vivant.
Un Esprit qui demeure "vivant" dans nos multiples implications. Une liberté de communion avec le vivant, a son sens du moment.. De l'instant..

En bref... La vie intérieure sera beaucoup plus intense dans ses sens, et ses interactions vis à vis de l'extérieur seront plus "saine" lorsqu'en soi l'harmonie règne...


onomatopee
   Posté le 23-08-2013 à 22:01:26   

J'ai lu 2 lignes de milie (mètre) ca m'a gonflé.
Euh juste pour être sûr : vous y croyez aux débilités que vous sortez ? J'ai peur oui j'ai peur.
Milie
   Posté le 24-08-2013 à 09:49:57   





onomatopee a écrit :

J'ai lu 2 lignes de milie (mètre) ca m'a gonflé.
Euh juste pour être sûr : vous y croyez aux débilités que vous sortez ? J'ai peur oui j'ai peur.



Mon pôvre .... petit... Faut pas n'avoir peur...Faut ce lancer... Faire copier-coller et critiquer, ne nous permet pas de mesurer en centimètre, l'étendue de votre intelligence... Aller un peu de courage...

Pour vous .. Que vous inspires ce sujet ..?...


onomatopee
   Posté le 06-09-2013 à 20:05:12   

Effort physique (l'intellectuel a déconnecté depuis longtemps), pour comprendre l'intérêt des complaintes du jeune trot. Et la pseudo réponse de mm.
Je relis parce que c'est lourd et indigeste.
Camus, Durkheim à lire.
Ca part dans tous les sens : esprit brouillon.
Mets toi une balle dans la tête petit trot qu'on (que tu) en finisse(s).
Modèle (et pas model : absurde) sociétal : ridicule. Kant peut être ?
C'est quoi un esprit vivant ? Non juste pour savoir.
J'aime beaucoup les points de suspension, ça fait plus classe, surtout quand c'est creux.
J'ai versé 15mn de ma vie pour essayer de disséquer les propos des deux larrons. Peine perdue.
Mathilde
   Posté le 12-10-2013 à 20:15:41   

Trotmany a écrit :

Devant l'absence manifeste de sens ou de direction que pourrait prendre l'existence, je me vois dans l'obligation de poser une affirmation : la vie n'a aucune utilité.

Les religions et autres mouvements dogmatisés jusque dans le bout des ongles ont cru bon de nous faire croire à des sornettes pour nous maintenir au service encore et encore plus longtemps. Ne sommes-nous que des bêtes de somme à qui l'on agite un paradis pour qu'elles fassent tout ce que le propriétaire demande?

Parlons-en de la société qui nous mets à l'esclavage forcé et qui ne nous reconnaît l'humanité que si on a un travail. Ce que l'on fait des autres? On les brules dans les four crématoires de la misère. On les réduits en cendres dans l'ombre de nos ruelles, sous une maison de carton froissé.

Toute notre vie, nous attendons la mort. En la mort, nous attendons la vie. Quel paradoxe ridicule implanté dans la cervelle de milliards d'êtres humains asservi et fiers de l'être. Il n'existe que la vie. La mort n'a rien d'une longue fête. Alors pourquoi faudrait-il l'attendre? Alors pourquoi faudrait-il encore subir toutes ces humiliations quotidiennes, à ramper et lécher la merde pour gagner son pain. A quoi bon de survivre?

La vie, c'est une seconde de rien ; un instant absurde et gênant qu'il vaut mieux passer le plus rapidement possible.


Sujet magnifique.

Le fait de se poser la question de l'utilité de la vie est une marque de dépression, pathologie propre à l'Homme, le roseau pensant. Une plante, un animal, (une pierre), ne se posent pas cette question. Ils font au mieux de leur possibilités. Le but ultime étant de perpétuer la race.
Du moment que l'on se pose la question du "pourquoi moi ici", c'est quitter cette notion de pérennité instinctive pour devenir une idée égocentriste, du "pourquoi moi dans cet univers".

Etre dépressif, c'est comme celui qui a le mal de mer, c'est une expérience traumatisante. Mais une fois la terre ferme retrouvée, vous ferez tout pour ne plus vivre cette horreur.

Concernant la multiplication (des pains), je pense plutôt à la division, au propre et au figuré. Diviser, c'est aussi partager ...

Implantée à 1000km de mon pays natal, il me fallut au moins une année pour m'adapter et trouver petit à petit du travail. Je passais mes nuits et journées sur Pole-emploi, et à pleurer en me disant que j'étais inutile et ne servait à rien. Aujourd'hui, après 3 ans, j'en suis à refuser des missions.

Donc, une dépression ne sert qu'à se remettre en question pour mieux remonter la pente.
martiko
   Posté le 18-10-2013 à 00:43:37   

Citation :

Devant l'absence manifeste de sens ou de direction que pourrait prendre l'existence, je me vois dans l'obligation de poser une affirmation : la vie n'a aucune utilité.

Les religions et autres mouvements dogmatisés jusque dans le bout des ongles ont cru bon de nous faire croire à des sornettes pour nous maintenir au service encore et encore plus longtemps. Ne sommes-nous que des bêtes de somme à qui l'on agite un paradis pour qu'elles fassent tout ce que le propriétaire demande?

Parlons-en de la société qui nous mets à l'esclavage forcé et qui ne nous reconnaît l'humanité que si on a un travail. Ce que l'on fait des autres? On les brules dans les four crématoires de la misère. On les réduits en cendres dans l'ombre de nos ruelles, sous une maison de carton froissé.

Toute notre vie, nous attendons la mort. En la mort, nous attendons la vie. Quel paradoxe ridicule implanté dans la cervelle de milliards d'êtres humains asservi et fiers de l'être. Il n'existe que la vie. La mort n'a rien d'une longue fête. Alors pourquoi faudrait-il l'attendre? Alors pourquoi faudrait-il encore subir toutes ces humiliations quotidiennes, à ramper et lécher la merde pour gagner son pain. A quoi bon de survivre?

La vie, c'est une seconde de rien ; un instant absurde et gênant qu'il vaut mieux passer le plus rapidement possible.


c'est lucide !
Les cons ou les religieux pensent que tu es pessimiste.

Notre récompense ou le côté positif, au bout de cette existence plus ou moins de merde, c'est de quitter ce monde pour retourner au néant , et là ça a un sens.


Edité le 18-10-2013 à 00:46:25 par martiko


uber
   Posté le 19-10-2013 à 09:56:55   

martiko a écrit :

Citation :

Devant l'absence manifeste de sens ou de direction que pourrait prendre l'existence, je me vois dans l'obligation de poser une affirmation : la vie n'a aucune utilité.

Les religions et autres mouvements dogmatisés jusque dans le bout des ongles ont cru bon de nous faire croire à des sornettes pour nous maintenir au service encore et encore plus longtemps. Ne sommes-nous que des bêtes de somme à qui l'on agite un paradis pour qu'elles fassent tout ce que le propriétaire demande?

Parlons-en de la société qui nous mets à l'esclavage forcé et qui ne nous reconnaît l'humanité que si on a un travail. Ce que l'on fait des autres? On les brules dans les four crématoires de la misère. On les réduits en cendres dans l'ombre de nos ruelles, sous une maison de carton froissé.

Toute notre vie, nous attendons la mort. En la mort, nous attendons la vie. Quel paradoxe ridicule implanté dans la cervelle de milliards d'êtres humains asservi et fiers de l'être. Il n'existe que la vie. La mort n'a rien d'une longue fête. Alors pourquoi faudrait-il l'attendre? Alors pourquoi faudrait-il encore subir toutes ces humiliations quotidiennes, à ramper et lécher la merde pour gagner son pain. A quoi bon de survivre?

La vie, c'est une seconde de rien ; un instant absurde et gênant qu'il vaut mieux passer le plus rapidement possible.


c'est lucide !
Les cons ou les religieux pensent que tu es pessimiste.

Notre récompense ou le côté positif, au bout de cette existence plus ou moins de merde, c'est de quitter ce monde pour retourner au néant , et là ça a un sens.