Sujet :

Souvenirs refoulés

Atil
   Posté le 11-04-2019 à 11:13:17   

Est-ce que les souvenirs traumatiques refoulés qu'on parvient à faire revenir à la conscience longtemps aprés existent vraiment ou n'est-ce qu'une légende sans fondement ?

On tient cela comme un fait acquis mais je n'arrive pas à obtenir de renseignements certains et sérieux (pas des croyances) sur cela.
TaoTheKing
   Posté le 13-04-2019 à 11:56:29   

Oui. En fait, il arrive même qu'une vérité que nous nous étions fabriquée, et de laquelle nous ne doutions pas vole en éclat à la suite d'un autre événement traumatique.
Atil
   Posté le 13-04-2019 à 13:55:58   

Mais là, tu parles d'un montage intellectuel, pas d'un vrai souvenir.
TaoTheKing
   Posté le 13-04-2019 à 16:44:54   

Si. Un vrai souvenir maquillé.
Quant aux vrais souvenirs complètement occultés, ils existent également.

D'ailleurs, toi qui n'es plus tout jeune, tu dois déjà avoir fait l'expérience...
Atil
   Posté le 14-04-2019 à 12:55:58   

Comment pourrai-je avoir l'expérience d'un souvenir occulté ?
S'il est occulté, je n'en ai aucune conscience.

Et s'il existe plein de choses dont je ne me souviens pas, comment puis-je savoir pourquoi je ne m'en souviens pas ?
Je ne peux pas déclarer arbitrairement, sans aucune preuve, que c'est un traumatisme psychologique qui m'empèche de m'en souvenir.
TaoTheKing
   Posté le 14-04-2019 à 16:17:26   

Atil a écrit :

Comment pourrai-je avoir l'expérience d'un souvenir occulté ?


Il est étonnant qu'à ton âge, tu n'es pas eu à subir le choc d'une chose que tu avais oubliée.
Atil
   Posté le 14-04-2019 à 19:35:30   

Il n'est pas question ici de subir un choc en se retrouvant face à une chose qu'on avait oubliée.

Il est question de savoir si, à cause d'un choc psychologique, on peut oublier une chose.
TaoTheKing
   Posté le 14-04-2019 à 21:35:41   

ben si on se rappelle d'un truc qu'on avait oublié, on se souvient également des conditions de l'oubli, ou du moins de la raison.

Visiblement, cela ne t'es pas arrivé.

C'est étonnant.
Atil
   Posté le 15-04-2019 à 09:51:10   

Non, ça ne m'est jamais arrivé.
Parfois une musique ou une odeur (du type "madeleine de Proust" peut faire revenir un souvenir. Mais ce dernier n'était pas oublié : il était toujours disponible mais, simplement, je ne m'y intéressai pas.

Mais il ne m'est jamais arrivé qu'un souvenir totalement oublié surgisse brusquement en sortant du néant.
Pourtant j'ai déja fait diverses tentatives d'amorcages pour essayer de récupérer des souvenirs, mais en vain.

Dans ton cas, quels circonstances ont fait revenir ces souvenirs oubliés ?

Et est-il certain que ces souvenirs soient réels et ne sont pas des reconstructions mentales ?
TaoTheKing
   Posté le 16-04-2019 à 17:55:01   

Cela m'est arrivé sur deux choses.
1 - un événement dont je me souvenais, mais dont la conclusion était complètement erronée.
La vérité m'est apparue alors que je passais une période plutôt triste. Autant te dire que cela n'a pas arrangé mon moral car c'était plutôt à mon désavantage. (je devais avoir 5 ou 6 ans)

2 - un comportement que j'ai eu que j'avais complètement occulté et j'ai ressenti comme une gifle la honte qui m'envahissait. Je devais avoir 17 ans.
Les circonstances n'ont rien de remarquable: je prenais ma douche.

A noter que ces deux souvenirs étaient vérifiables et je l'ai fait car il y avait des témoins encore vivants.

A noter également que c'est deux réminiscences ont eu lieu cette année.
Atil
   Posté le 16-04-2019 à 23:04:11   

Moi je me souvenais parfaitement de la couverture d'une BD que j'avais regardée quand j'avais 4 ans. Je l'avais perdue depuis longtemps mais j'ai pu la retrouver sur le Web et l'acheter.
En la regardant j'ai bien revu la couverture de mon souvenir. Par contre les histoires à l'intérieur n'ont éveillé aucun écho en moi. Je croyais qu'en les lisant cela provoquerait un déclic et que tout me reviendrait à la mémoire... mais non : j'ai lu ces BD comme si je les voyais pour la première fois.
Atil
   Posté le 16-04-2019 à 23:04:52   

Et quand j'avais lu cette BD à l'age de 4 ans, c'était aussi comme si c'était la première fois. Pourtant ma mère m'assurait que cette BD, trouvée au grenier était à moi. Elle me l'avait achetée quelques mois auparavant et je l'avais donc déja regardée. Pourtant je l'avais totalement oubliée.
J'ai fait le calcul d'aprés la date indiquée dans la BD : mon cerveau d'enfant avait totalement oublié cette BD alors qu'il l'avait vue entre 4 et 6 mois avant.
Cela montre comment la mémoire est volatile à cet age.
Ansil
   Posté le 22-01-2020 à 16:49:25   

Atil a écrit :

Et quand j'avais lu cette BD à l'age de 4 ans, c'était aussi comme si c'était la première fois..

Atil, tu savais déjà lire à 4 ans et, même, à 3 ans 1/2 ?
N'est-ce pas plutôt ta mère qui te lisait les textes que tu écoutais, peut-être, sans vraiment comprendre ? Ou tu regardais les images en les interprétant à ta manière qu'aujourd'hui tu comprends tout à fait autrement. D'où l'impression de n'avoir jamais connu l'histoire en question.
Atil
   Posté le 22-01-2020 à 17:22:29   

Je veux dire que lorsque j'ai revu les images de cette BD, je ne me souvenais plus de les avoir déja vues 4 à 6 mois plus tôt.
Je croyais même que c'était les anciens habitants de la maison qui l'avaient oubliée dans le grenier en partant.

Et quand j'ai pu racheter cette BD, il y a environ deux ans, j'ai reconnu l'image sur la couverture mais aucune des images à l'intérieur.
Ansil
   Posté le 27-01-2020 à 10:28:01   

Atil a écrit :

Je veux dire que lorsque j'ai revu les images de cette BD, je ne me souvenais plus de les avoir déja vues 4 à 6 mois plus tôt.
Je croyais même que c'était les anciens habitants de la maison qui l'avaient oubliée dans le grenier en partant.

Et quand j'ai pu racheter cette BD, il y a environ deux ans, j'ai reconnu l'image sur la couverture mais aucune des images à l'intérieur.

Tu étais un bébé, c'est sans doute normal d'oublier les choses banales à cet âge-là. Je pense que l'histoire racontée dans cette BD ne t'avait pas beaucoup intéressé et, sans doute, tu ne l'avais pas comprise.
Atil
   Posté le 27-01-2020 à 13:23:40   

Pourtant je possède d'autres BD de cette même année et, quand je les relis, je les reconnais. Je me souviens de les avoir déja lues.
Mais je suppose que c'est du à ceci :
Les vieilles BD de mon enfance que j'ai oublié, c'est parceque je ne les avais que peu lues avant de les jeter.
Et les BD que j'ai mémorisées, ce sont celles que j'ai conservé longtemps et que j'ai lu et relu de nombreuses fois.
Ansil
   Posté le 28-01-2020 à 19:40:13   

Atil a écrit :

Les vieilles BD de mon enfance que j'ai oublié, c'est parceque je ne les avais que peu lues avant de les jeter.
Et les BD que j'ai mémorisées, ce sont celles que j'ai conservé longtemps et que j'ai lu et relu de nombreuses fois.
Effectivement, ça s'explique ainsi Idem pour les souvenirs d'évènements de petite enfance qu'on ressasse ou pas.
Ansil
   Posté le 04-02-2020 à 20:39:06   

Il y a aussi des faits mal compris d'un enfant...
Par exemple, à l'âge de 4 ans j'ai été opérée... Ensuite, j'affirmais à ma mère que j'avais vus les docteurs (2, sans doute le chirurgien et l'anesthésiste) se laver les cheveux. Je voyais de la mousse blanche sur leurs têtes et ils malaxaient leurs cheveux.
Ma mère me répondait que ce n'était pas vrai, que j'avais dû les voir mettre leurs bonnets blancs. Ah, non, ils se shampooinaient les cheveux ! Je n'en démordais pas, j'en étais archi sûre !
Plus tard, j'ai dû admettre que ma mère devait avoir raison ...
Atil
   Posté le 04-02-2020 à 22:26:49   

Un jour, quand j'avais 5 ans, je jouai seul devant ma maison.
Je mimais successivement deux personnage : Un méchant et un gentil innoffensif et peu vétu. Et le méchant attaquait le gentil.
Ce jeu m'a semblé tellement bizarre que je m'en suis toujours souvenu.

Ce n'est que bien plus tard que j'en ai compris la signification : C'était une scène de viol que j'avais mimé.

Ou avais-je été chercher ce thème de jeu à un age ou j'ignorai tout de la sexualité ?
Etait-ce un souvenir d'une vie antérieure ?
Aurai-je été un violé ou un violeur ?
Ansil
   Posté le 04-02-2020 à 23:10:20   

Atil a écrit :


Etait-ce un souvenir d'une vie antérieure ?
Aurai-je été un violé ou un violeur ?

Je n'y crois pas (mais... on ne sait jamais) mais, plutôt, que tu aurais surpris une scène de viol ou d'un acte sexuel normal mais qui t'aurait paru violent et, ceci, "dans cette vie". Ou tu aurais vu, donc sans comprendre, un accouplement d'animaux...
Atil
   Posté le 04-02-2020 à 23:45:50   

Ce serait alors un "souvenir refoulé" puisque je ne m'en souviens pas.

Par contre je me souviens bien de la scène du jeu... et je ne m'étais pas basé sur un souvenir pour inventer ce jeu.

Le problème reste là : Est-ce que les souvenirs refoulés existent vraiment ou sont-ils une légende contemporaine ?

Je n'arrive pas à avoir de renseignements sérieux la-dessus.
Ansil
   Posté le 05-02-2020 à 15:12:13   

Plutôt que parler de souvenirs refoulés on devrait dire "évènements oubliés".
Oublier est normal, on ne peut pas tout garder en mémoire. S'il y avait un réel intérêt à ne rien oublier, nous devrions nous souvenir de tout, de ce qu'on a fait, vu, entendu, lu, etc, chaque jour de notre vie, heure par heure, et tous les détails. L'oubli d'une grande partie du vécu est nécessaire.

Comme j'ai des souvenirs de ma très petite enfance (mais pas de tous les évènements !), je me souviens que ma grand-mère m'avait offert une grande poupée alors que j'avais 2 ans 1/2. Je me souviens de cet évènement précis, ce cadeau reçu. J'ai tout de suite dit que ma poupée s'appelle Christine ! Par contre, je ne me souviens pas pourquoi ce prénom et vraiment décidé par moi.
Plus tard, je me demandais pourquoi ce prénom alors que je ne connaissais aucune Christine. J'ai posé la question à ma mère qui m'a répondu que c'est parce que peu avant j'avais rencontré une fillette dont la poupée s'appelait Christine. Mais de ça, je ne me souviens pas. Je ne vois pas pourquoi j'aurais "refoulé" cela, je l'ai simplement (normalement) oublié.

https://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Comportement/Interviews/L-oubli-est-une-force-de-vie

http://ressourcessceptiques.free.fr/dico/repressedmemory.html

L’handicap social de personnes atteintes de mémoire absolue est de lourde conséquence. Le journaliste Veniamin (11), étudié par le neuropsychiatre russe Alexandre Luria, présentait une hypermnésie totale à la longue très incommodante: la profusion de détails qu’il ne cessait d’enregistrer était un obstacle à sa réflexion, à la formation de concepts, au raisonnement. Les individus ayant une mémoire absolue doivent faire des efforts pour oublier et non pas pour apprendre.
Source : https://tecfa.unige.ch/perso/lombardf/calvin/TM/06/langianese/
Atil
   Posté le 05-02-2020 à 19:00:42   

Si j'ai oublié un évènement c'est qu'il ne m'a pas tellement marqué.
Hors, selon la théorie des souvenirs refoulés, ce sont les souvenirs trop marquant que nous refoulons.

Et j'ai oublié une chose, celle-ci ne peut pas m'influencer APRES que je l'ai oubliée (sauf si on pense qu'elle existe toujours, refoulée dans l'inconscient).
Un évènement ne peut m'influencer qu'avant que je l'oublie.
Atil
   Posté le 05-02-2020 à 19:17:00   

Ton 1er url pointe vers un site basé sur les théories psychanalytiques. Le problème c'est que maintenant, à part en France, plus personne ne croit à la véracité de la psychanalyse.

Le 2ème site sembe indiquer que les souvenirs refoulés n'existeraient pas.
Mais il dit que des souvenirs peuvent être VOLONTAIREMENT oubliés. Ca me semble bizarre : Si je dis à une personne "Ne pense pas à un éléphant vert", elle va aussitôt penser à un éléphant vert. Donc si je lui dit "Oublie cet éléphant vert", elle va, au contraire, y penser encore plus au lieu de l'oublier.
En fait je pense plutôt qu'il est impossible d'oublier VOLONTAIREMENT. Notre esprit n'est pas comme un disque dur ou l'on peut effacer des fichiers en quelques clics.

Le 3ème site me fait penser à une chose :
Peut-être peut-on pratiquer un pseudo-effacage de souvenir en déformant celui-ci. C'est à dire qu'on remplace un souvenir qui nous dérange par une nouvelle version , moins dérangeante, de ce souvenir. Notre mémoire est souvent de mauvaise foi et ne restitue qu'une version "officielle" et déformée des faits. Nous sommes capables de nous manipuler nous-mêmes en nous faisant croire à des souvenirs qui nous arrangent.
Mais c'est différent du "refoulement" classique.
Ansil
   Posté le 05-02-2020 à 21:08:27   

Il y a les faits que l'on ne retient pas du tout parce qu'ils sont anodins et non essentiels. D'autres que l'on garde un temps en mémoire (car utiles pour les jours ou mois suivants) et que l'on oublie ensuite. D'autres dont on se souvient plus longtemps et plus ou moins nettement ou complètement selon leur importance, s'ils ont été ressassés, heureux ou traumatisants etc.
Refouler ou occulter des évènements vécus se fait inconsciemment mais c'est à fin de protection car il s'agit de faits traumatisants trop difficiles à gérer et, souvent, incompris lorsqu'il s'agit d'un enfant. On peut toutefois dire que cet oubli est volontaire dans la mesure où la personne, l'enfant, évite d'y penser, trouve des dérivatifs, dédramatise, se persuade que tout va bien, que rien de mauvais ne se passe ou ne s'est passé.
Pour un enfant c'est incompréhensible que, par exemple, son parent, sa référence d'amour et de protection, lui fasse du mal ; la contradiction est énorme. On constate que l'enfant victime de maltraitance en famille nie les faits si interrogé car il n'admet pas que ses parents soient "mauvais". Il cherche à normaliser sa vie. Souvent, un enfant maltraité dans sa famille (voire victime d'inceste) se dessine souriant entre papa et maman tout souriants aussi.
Il y a aussi les cas d'orphelins. Je connais un homme (40 ans à présent) qui a perdu sa mère à l'âge de 7 ans... Ses premiers souvenirs ne débutent qu'après, il ne se souvient pas du tout de sa mère.
https://www.psycho-ressources.com/bibli/ma-vie.html
https://tecfa.unige.ch/perso/lombardf/calvin/TM/03/mossaz/souvnir-invent-refoul.html
Atil
   Posté le 06-02-2020 à 10:38:19   

Cependant rien ne semble prouver que les souvenirs refoulés existent.
On n'a affaire qu'à des hypothèses et§ des essais d'explications.

Mais ça me fait penser à une autre chose :
Il arrive souvent que nous refusions de regarder certaines vérités en face.
Par exemple nous savons trés bien que nous traitons les animaux de façon indigne dans les abattoirs. Normalement nous devrions donc en tenir compte et ne plus manger de viande. Mais nous arrivons à ne pas y penser. Ou alors nous arrivons à nous trouver des excuses : Nous nous persuadons que c'est normal, que les animaux ne souffrent pas, ou qu'ils méritent leurs sort, que si des milliers de générations humaines ont fait ça c'est que ça ne peut pas être mal, etc...
Nous arrivons donc à nous empécher de regarder certaines vérités en face.
Donc, de même, nous arrivons peut-être aussi à nous nous empécher de regarder certains souvenirs en face.
Ces souvenirs existeraient donc toujours mais nous nous arrangerions pour ne pas les examiner.
Ansil
   Posté le 06-02-2020 à 12:23:12   

Atil a écrit :

Cependant rien ne semble prouver que les souvenirs refoulés existent.

Par exemple nous savons trés bien que nous traitons les animaux de façon indigne dans les abattoirs. Normalement nous devrions donc en tenir compte et ne plus manger de viande. Mais nous arrivons à ne pas y penser. Ou alors nous arrivons à nous trouver des excuses : Nous nous persuadons que c'est normal, que les animaux ne souffrent pas, ou qu'ils méritent leurs sort, que si des milliers de générations humaines ont fait ça c'est que ça ne peut pas être mal, etc...
Nous arrivons donc à nous empécher de regarder certaines vérités en face.
Donc, de même, nous arrivons peut-être aussi à nous nous empécher de regarder certains souvenirs en face.
Ces souvenirs existeraient donc toujours mais nous nous arrangerions pour ne pas les examiner.

Pour ce cas, il ne s'agit pas de souvenirs mais de quelque chose que l'on sait peut-être mais considéré comme indispensable et normal. Bien des gens aussi croient sincèrement que les animaux sont bien traités et abattus sans souffrance. Il s'agit d'un manque d'informations, éventuellement voulue, mais non de souvenirs refoulés.
Il ne peut avoir souvenir de ce genre que si nous avons réllement vu des élevages et tueries d'animaux, que cela nous a choqué mais on continue pourtant de manger de la viande, pour raisons x ou y, en tentant alors de ne pas y penser, d'oublier si possible.
https://infokiosques.net/lire.php?id_article=215
Atil
   Posté le 06-02-2020 à 15:48:50   

"En tentant de ne pas y penser".

Ici on a bien affaire à une sorte de refoulement.

Mais le souvenir n'est pas oublié : on évite seulement d'y accéder.

Par contre un souvenir marquant qu'on arriverait totalement à effacer, volontairement ou inconsciemment, j'ignore si c'est vraiment possible.
Atil
   Posté le 06-02-2020 à 15:51:25   

PS : C'est effectivement au site "https://infokiosques.net/lire.php?id_article=215" que je me référais.
Ansil
   Posté le 06-02-2020 à 15:56:18   

Atil a écrit :

PS : C'est effectivement au site "https://infokiosques.net/lire.php?id_article=215" que je me référais.

Je sais
Nichts
   Posté le 05-07-2020 à 15:11:40   

Bonjour les amis,
je m'immisce dans le débat juste pour parler un peu de la psychanalyse.
J'ai été surpris qu'elle ne soit pas abordé tôt dans les posts puisque la question posée la convoque directement.
Jusqu'à lire cette sentence d'Atil : "à part en France, plus personne ne croit à la véracité de la psychanalyse".
Il n'y a qu'à pointer ce lien pour démontrer le contraire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Association_psychanalytique_internationale
Mais bref.
Qu'on y croie ou pas, l'histoire de la psychanalyse répond de façon simple à la question de ce fil. Freud lui-même y a été confronté et écrivit que les souvenirs traumatiques ont pu soit être "inventés" soit être vécus par ceux qui les font ressurgir à l'occasion d'une cure (ou de toute autre expérience favorable). Le traumatisme peut en effet être causé, comme vous le montrez dans vos postes, par une interprétation fausse de la réalité par - généralement - un cerveau d'enfant. Ainsi l'enfant peut avoir été traumatisé par un viol qui n'a eu lieu que dans son imagination ou son interprétation. Lors d'une cure réussie il en prendra conscience et, que ce viol ait existé ou non, il libérera son inconscient du poids de la culpabilité qu'il a ressenti dans cette histoire et par là de nombre de séquelles handicapantes.
J'ai fait l'expérience d'une analyse réussie d'où ne sont sortis aucun de ces souvenirs traumatiques clairs, donc je ne peux témoigner personnellement.

Pour répondre plus directement : qu'on croit ou non à la psychanalyse, à sa théorie et/ou à sa pratique, la description scientifique et systématique par Freud (et nombres d'autres) de ses expériences a démontré sans ambiguïté l'existence de ces souvenirs traumatiques. Et leur impact majeur sur le psychisme qui conduit à leur refoulement (pour "oublier" un événement insupportable), tout autant que l'impact libérateur de leur résurgence lors d'une cure. Ce n'est pas une théorie, ce sont des faits avérés dont témoignent un nombre incalculable de personnes qui sont passés par là.
TaoTheKing
   Posté le 05-07-2020 à 17:59:12   

Merci Nichts. Ton post plutôt long est pourtant très efficace et je l'ai lu entièrement.

C'est un exploit à mettre à ton actif. Je suis particulièrement intéressé par les traumatismes "imaginaires" et pourtant furieusement handicapants.
Atil
   Posté le 05-07-2020 à 20:30:26   

Il existe des psychanalystes partout... tout comme il existe partout des croyants en la terre plate.

Mais, à part la France et l'Argentine, plus aucun pays ne prend globalement la psychanalyse pour une chose sérieuse.
Les psychanalystes ne sont plus qu'une minorité ignorée tout comme les théoriciens de la terre plate sont une minorité ignorée par les gens sérieux.

Il a été démontré que les théories freudiennes ne reposaient sur rien.

Il a été démontré que Freud ne faisait qu'exposer ses croyances personnelles sans jamais les prouver sérieusement.

Il a été démontré que les preuves apportées par Freud n'étaient que des inventions de celui-ci.

Il a été démontré que Freud faisait pression sur ses malades pour les obliger à admettre des choses fausses.

Il a été démontré que les malades guéris par Freud n'ont jamais été guéris.

Il a été démontré que l'inconscient freudien n'existe pas.
Par contre on a démontré l'existance d'un inconscient cognitif qui fonctionne d'une manière totalement différente.

C'est pourquoi je voudrai savoir si l'existance des souvenirs refoulés fait partie des croyances freudiennes ou si c'est un fait dont l'existance aurait été démontrée scientifiquement.
Difficile de savoir la vérité lorsqu'on vit en France, pays ou le lobie freudien est infiltré partout.
TaoTheKing
   Posté le 05-07-2020 à 21:11:26   

Atil a écrit :

Il existe des psychanalystes partout... tout comme il existe partout des croyants en la terre plate.

Mais, à part la France et l'Argentine, plus aucun pays ne prend globalement la psychanalyse pour une chose sérieuse.
Les psychanalystes ne sont plus qu'une minorité ignorée tout comme les théoriciens de la terre plate sont une minorité ignorée par les gens sérieux.

Il a été démontré que les théories freudiennes ne reposaient sur rien.

Il a été démontré que Freud ne faisait qu'exposer ses croyances personnelles sans jamais les prouver sérieusement.

Il a été démontré que les preuves apportées par Freud n'étaient que des inventions de celui-ci.

Il a été démontré que Freud faisait pression sur ses malades pour les obliger à admettre des choses fausses.

Il a été démontré que les malades guéris par Freud n'ont jamais été guéris.

Il a été démontré que l'inconscient freudien n'existe pas.
Par contre on a démontré l'existance d'un inconscient cognitif qui fonctionne d'une manière totalement différente.

C'est pourquoi je voudrai savoir si l'existance des souvenirs refoulés fait partie des croyances freudiennes ou si c'est un fait dont l'existance aurait été démontrée scientifiquement.
Difficile de savoir la vérité lorsqu'on vit en France, pays ou le lobie freudien est infiltré partout.


Freud = Raoult, selon toi...
Trump
   Posté le 05-07-2020 à 21:34:00   

La psychanalyse a fait la preuve de son efficacité, au moins pour certaines pathologies. Son mode d’action et son objet d’étude la rendent difficile à évaluer ce qui alimente le débat. Par ailleurs elle respecte une partie de la méthode scientifique, notamment la critique par les pairs. Dans le cas particulier de l’autisme, les errements du début ont tendu les relations avec certaines associations de parents.
Atil
   Posté le 05-07-2020 à 22:26:18   

TaoTheKing a écrit :



Freud = Raoult, selon toi...


Raoult est jute un peu trop vaniteux... mais Freud était carrément un menteur et un escroc ayant monté une sorte de secte.
Atil
   Posté le 05-07-2020 à 22:29:34   

Trump a écrit :

La psychanalyse a fait la preuve de son efficacité, au moins pour certaines pathologies. Son mode d’action et son objet d’étude la rendent difficile à évaluer ce qui alimente le débat. Par ailleurs elle respecte une partie de la méthode scientifique, notamment la critique par les pairs. Dans le cas particulier de l’autisme, les errements du début ont tendu les relations avec certaines associations de parents.


La psychanalyse a nettement fait la preuve de son INefficacité.

Sauf dans le cas des pathologies qui guérissent spontanément.

Et elle refuse absolument de respecter la méthode scientifique puisqu'elle prétend ne pas être une science et qu'elle rejette même la science.

Et elle est trop divisée entre de multiples écoles rivales qui se haissent pour que puisse exister une vraie critique par les pairs.
TaoTheKing
   Posté le 05-07-2020 à 23:12:37   

Tu fais les mêmes critiques sur Raoult.
Mais pour la psychanalyse je n'ai pas d'avis tranché.
Sauf qu'il y a sans doute des choses à apprendre.
Atil
   Posté le 06-07-2020 à 13:24:02   

Ce qu'il y a à apprendre c'est combien nous sommes manipulables.
TaoTheKing
   Posté le 06-07-2020 à 14:49:58   

Parles-tu de la psychanalyse dans son ensemble ou la partie "farfelue" que je suis prêt à partager sans nuance avec toi?
Atil
   Posté le 06-07-2020 à 22:31:31   

Je ne connais pas de psychanalyse qui soit non-farfelue.

Pour ne plus pouvoir être taxée de farfelue, une école de psychanalyse devrait tellement renier Freud et s'éloigner de son enseignement qu'elle ne pourrait plus revendiquer l'étiquette de "psychanalyse".

C'est comme si des croyants en la terre plate admettaient que la terre est ronde : Pourrait-on alors encore les ranger parmi les croyants en la terre plate ?
TaoTheKing
   Posté le 06-07-2020 à 23:35:59   

L'idée d'un déterminisme inconscient ne me paraît pas totalement farfelue
Atil
   Posté le 06-07-2020 à 23:39:09   

Oui.
La science a démontré l'existance d'un inconscient COGNITIF.
... Par contre elle n'a pas trouvé la moindre preuve de l'existance d'un inconscient FREUDIEN.
Que reste-t-il alors de la psychanalyse ?
TaoTheKing
   Posté le 06-07-2020 à 23:46:03   

Atil a écrit :

Oui.
La science a démontré l'existance d'un inconscient COGNITIF.
... Par contre elle n'a pas trouvé la moindre preuve de l'existance d'un inconscient FREUDIEN.
Que reste-t-il alors de la psychanalyse ?


Je pense que tu es trop péremptoire dans ton jugement. La science et l'inconscient ne sont pas compatibles.
Atil
   Posté le 06-07-2020 à 23:57:31   

Ca ressemble vachement à un argument obscurantiste, non ?

Ce en quoi je crois n'est pas prouvé par la science ?

Alors je vais décréter arbitrairement que ce en quoi je crois est hors du champs de la science.

On se trouve donc sur le terrain des religions, des sectes, des superstitions, etc... Tout ce qui prétend être hors du champs des sciences afin de se défendre contre celles-ci quand elles apportent des preuves de la non-véracité des croyances.

On ne peut pas démontrer l'inexistance du Père Noel car j'ai décidé que son inexistance n'est pas compatible avec le domaine scientifique. Donc le Père Noel existe.

Comment fait-on pour démontrer que quelque chose est hors-science ?
TaoTheKing
   Posté le 07-07-2020 à 00:12:35   

Désolé moi pas comprendre ce que toi dire...
Ansil
   Posté le 07-07-2020 à 00:23:09   

TaoTheKing a écrit :

Désolé moi pas comprendre ce que toi dire...

Souhaite lui son anniversaire c'est aujourd'hui
Atil
   Posté le 07-07-2020 à 09:55:07   

N'oubliez pas de m'envoyer un gateau en pièce-jointe.

Un gateau pour le gateux.
Ansil
   Posté le 07-07-2020 à 11:29:40   

Atil a écrit :

N'oubliez pas de m'envoyer un gateau en pièce-jointe.

Un gateau pour le gateux.


Bravo d'avoir atteint ce grand âge !

C'est à toi de nous inviter chez toi... Pour le peu que nous sommes ici, tu peux le faire
Tu confectionnes un gâteau basique (bien sûr vegan) que tu décoreras avec petits fruits et/ou fleurs en artiste.
Tu peux organiser ta fête après la date. Pour moi, je pourrais passer début août. Prévois le champagne aussi !

https://cuisine.journaldesfemmes.fr/recette/1019016-gateau-fondant-aux-amandes-vegan-sans-oeufs-sans-lactose-sans-gluten

https://www.lacuisinedejeanphilippe.com/recipe/gateau-au-chocolat-vegan/

http://www.lafeestephanie.com/2018/07/gateau-aux-abricots-recette-vegan-et.html

Idées de déco pour le gâteau:
https://66.media.tumblr.com/7eefa26763cc8f4f5c030c7baeaaaff2/tumblr_n0jjkotUnA1s4v1s4o7_1280.jpg

BON ANNIVERSAIRE !
TaoTheKing
   Posté le 07-07-2020 à 11:49:32   

Atil a écrit :

N'oubliez pas de m'envoyer un gateau en pièce-jointe.

Un gateau pour le gateux.


60 ans! Vieux machin.
Atil
   Posté le 07-07-2020 à 12:06:53   

J'essaierai bien une de ces recettes cet aprés-midi.

Mais tout dépend des ingrédients que j'ai dans mon armoire et mon frigot.

Et des fruits dans mon jardins.
Ansil
   Posté le 07-07-2020 à 12:23:09   

TaoTheKing a écrit :

60 ans! Vieux machin.


Tu pourrais plutôt le consoler, le pauvre !
TaoTheKing
   Posté le 07-07-2020 à 12:44:34   

Pas de pitié pour les canards boiteux!

Je les ai eu l'année dernière... le coup de vieux, je t'en parle même pas...
Ansil
   Posté le 07-07-2020 à 13:07:55   

TaoTheKing a écrit :

Pas de pitié pour les canards boiteux!

Je les ai eu l'année dernière... le coup de vieux, je t'en parle même pas...


Le pire est que ça arrive soudainement, du jour au lendemain.

https://www.youtube.com/watch?v=n5QgTzCQyMU
TaoTheKing
   Posté le 07-07-2020 à 13:21:31   

Nous avons oublié de te souhaiter tes 100 ans!!! Désolé...
Ansil
   Posté le 07-07-2020 à 13:29:03   

TaoTheKing a écrit :

Nous avons oublié de te souhaiter tes 100 ans!!! Désolé...


Pas grave, j'aime pas les anniv'
Atil
   Posté le 07-07-2020 à 13:39:20   

On est dans un forum de vieux.

On se prend une petite tisane en se racontant nos souvenirs de la guerre ?
Atil
   Posté le 07-07-2020 à 14:56:59   

Je suis en train de me faire un revani végan (gateau turc)...
TaoTheKing
   Posté le 07-07-2020 à 17:30:34   

Moi j'ai préparé mon paté, mon saucisson, et quelques tomates.

Je suis pour la nourriture naturelle, et l'Homme est omnivore.
Trump
   Posté le 07-07-2020 à 18:55:40   

Moi je cherche quoi manger.
Nous somme dans un forum de vieux sages
Ansil
   Posté le 07-07-2020 à 19:31:47   

Atil a écrit :

On est dans un forum de vieux.

On se prend une petite tisane en se racontant nos souvenirs de la guerre ?

Tu as fait quelle guerre ?
Atil
   Posté le 07-07-2020 à 20:29:28   

Heu ... j'ai participé à des exercices de fausses guerres quand j'étais à l'armée.

Ca ne compte pas ?
TaoTheKing
   Posté le 07-07-2020 à 20:31:17   

Il y a eu la guerre de Hollande contre le terrorisme, et celle de Macron contre la COVID 19.
Atil
   Posté le 07-07-2020 à 22:17:51   

Et la guerre de Tao contre Pizzaman.
Nichts
   Posté le 07-07-2020 à 22:19:31   

Je voudrais réagir sur ta litanie de "Il a été démontré que", Atil (bon anniversaire en passant :-)
Pour en être arrivé là je crains que tu prennes trop Onfray à la lettre, chez qui il y a "comme un violent retour du refoulé qui prend la forme d’une nouvelle barbarie naturaliste et positiviste, une haine revendiquée de la philosophie moderne elle-même." (Alain jugnon).
Nietzsche, Marx, Deleuze, Sartre, Derrida etc. et bien sûr Freud sont passés sous le rouleau compresseur de sa critique destructrice et purement haineuse, comme tu le sais.
Bon je te fais sans doute un faux procès. Mais je m'étonne d'un tel acharnement de ta part, toi le modérateur habituellement sage et mesuré.
Je n'ai jamais su débattre avec une personne au point de vue aussi tranché et définitif. Je la soupçonne généralement d'avoir vécu une expérience dérangeante plus ou moins consciente avec l'objet de sa haine - et bien qu'inspirant mon raisonnement en partie de l'enseignement que j'ai tiré de Freud, je me suis rarement trompé :-)

Mais je voudrais surtout rebondir sur ce qu'à dit Trump + haut : "Son mode d’action et son objet d’étude la rendent difficile à évaluer ce qui alimente le débat". C'est précisément le dilemme de la psychanalyse, que je rapproche du théorème d'incomplétude de Gödel (note que j'ai peut-être raté une série d'article où "il a été démontré que" ce théorème est complètement farfelu...?). L'objet de l'étude de la psychanalyse - mais pas seulement elle, c'est l'esprit humain. Cercle vicieux et vicié : comment un observateur peut-il s'étudier sans influer sur son comportement (comme sur les particules élémentaires) ? Comment autrement dit pourrait-il le faire scientifiquement ???
Je n'ai qu'une réponse : Freud a eu le mérite de s'attaquer à ce défi et d'avoir mené son étude le plus systématiquement et profondément qu'il lui était possible, et que quiconque. Qu'il se soit trompé de méthodologie, j'en accepte l'hypothèse. Mais qu'on ne me dise pas que les études cognitives lui arrivent à la cheville, sur un plan au moins : celui de la compréhension de ce qui gouverne nos actes non pas biologiquement mais intellectuellement. D'où l'influence considérable de cette part de l'enseignement freudien sur la pensée contemporaine pas uniquement d'obédience freudienne. Comment le nier sans mauvaise foi ?
Je défie les sciences cognitives d'arriver à une conclusion aussi aboutie que lui car, toujours en conformité avec Gödel (brillamment illustré par Hofstadter), plus on avance dans la connaissance de nous-même, plus on modifie notre conscience et plus celle-ci repousse l'aboutissement de notre étude.
Freud, pas fou, s'est attaqué, lui, à l'inconscient : celui-là, plus on le pousse dans ses retranchements, plus il se barricade et résiste au changement. En plus, comme témoin, on ne fait pas plus muet...!

Pardon si je fais long à chaque fois - mais si peu de fois!
TaoTheKing
   Posté le 07-07-2020 à 23:06:05   

Atil aurait bien besoin d'une psychanalyse.
Depuis son retour il a du mal a être objectif. C'est inquiétant car il était plutôt modéré et ouvert.
Atil
   Posté le 07-07-2020 à 23:39:10   

C'est pourtant simple :
Il suffit de lire l'histoire de Freud pour constater qu'il n'a fait que présenter des théories personnelles sans jamais les prouver.
Qu'il a prétendu avoir guéri des tas de gens alors qu'on peut vérifier que c'est totalement faux.
Qu'il a fait pression sur ses patients pour leurs faire dire ce qui l'arrangeait.
Qu'il a agit en gourou excommuniant quiconque osait ne pas partager ses dogmes à 100%.
Quand un Français entend cela, il s'insurge : Mais comment ose-t-on dire cela du graaaand Freud ?
Mais sur quoi se base le Français moyen pour dire que Freud était un graaaand scientifique ?
Sur rien d'autre que "On m'a toujours dit que c'était un homme qui avait fait de grande découvertes".
Donc : Rien qu'une croyance, un biais d'autorité.
Mais qui a vérifié ce qu'il en était ?
TaoTheKing
   Posté le 07-07-2020 à 23:41:30   

Je n'ai pas ta science infinie mais je trouve l'idée intéressante.
Ceci étant dit, je m'en moque étant parfaitement équilibré
Atil
   Posté le 08-07-2020 à 11:14:04   

Va voir un psychanalyste :
Il te convaincras que tu n'es pas équilibré et que tu dois suivre une analyse interminable et trés onéreuse avec lui.
Freud trouvait que tous les gens qu'il rencontrait devaient entrer en analyse avec lui... surtout s'ils étaient riches.
Par contre les pauvres lui paraissaient bien moins intéressants à analyser.
Ansil
   Posté le 08-07-2020 à 12:32:47   

Atil a écrit :

Va voir un psychanalyste :
Il te convaincras que tu n'es pas équilibré et que tu dois suivre une analyse interminable et trés onéreuse avec lui.
Freud trouvait que tous les gens qu'il rencontrait devaient entrer en analyse avec lui... surtout s'ils étaient riches.
Par contre les pauvres lui paraissaient bien moins intéressants à analyser.


Tu as tenté l'expérience ?
De mon bord, je n'ai rien à dire sur ce sujet, je n'ai jamais consulté un psy.
Trump
   Posté le 08-07-2020 à 15:24:35   

Ansil a écrit :

[citation=Atil]Va voir un psychanalyste :
Il te convaincras que tu n'es pas équilibré et que tu dois suivre une analyse interminable et trés onéreuse avec lui.
Freud trouvait que tous les gens qu'il rencontrait devaient entrer en analyse avec lui... surtout s'ils étaient riches.
Par contre les pauvres lui paraissaient bien moins intéressants à analyser.


Ansil a écrit :

Tu as tenté l'expérience ?
De mon bord, je n'ai rien à dire sur ce sujet, je n'ai jamais consulté un psy.


Ne pas confondre psychologue et psychanalyste


Edité le 08-07-2020 à 15:25:16 par Trump


Ansil
   Posté le 08-07-2020 à 17:35:19   

Trump a écrit :


Ne pas confondre psychologue et psychanalyste


Oui, je sais. Je dis que je n'ai jamais consulté un psy d'aucune sorte.
TaoTheKing
   Posté le 08-07-2020 à 17:45:02   

Ansil a écrit :

Citation :


Ne pas confondre psychologue et psychanalyste


Oui, je sais. Je dis que je n'ai jamais consulté un psy d'aucune sorte.


Même pas un psy chiatre?
Atil
   Posté le 08-07-2020 à 18:07:01   

Ansil a écrit :

Tu as tenté l'expérience ?
De mon bord, je n'ai rien à dire sur ce sujet, je n'ai jamais consulté un psy.


Je suis déja allé voir dans un institut médico-psychologique.

On aurait dit une secte : Les dirigeants de l'institut portaient tous de trés longues barbes et racontaient des trucs incompréhensibles.
Le directeur faisait semblant de m'écouter et de prendre des notes mais, en fait, il ne m'écoutait absolument pas et se contentait de traiter son courrier.
Par contre, plus tard, c'est une femme qui s'est occupée de moi. Elle, elle avait l'air plus professionnelle et ne pensait pas qu'à me bourrer de tranquilisants.
TaoTheKing
   Posté le 08-07-2020 à 18:14:24   

Atil a écrit :


Par contre, plus tard, c'est une femme qui s'est occupée de moi. Elle, elle avait l'air plus professionnelle et ne pensait pas qu'à me bourrer de tranquilisants.


Tu as donc été traité... peut-être as tu cessé les séances trop tôt?

J'ai fais un stage professionnel en 1983 avec le chef du service psychiatrique de l'hôpital Sainte Anne.

Il était phénoménal. Nous étions une quinzaine et au bout de 2 jours il nous avait parfaitement cernés.

La psychanalyse, je ne connais pas. Mais je pense qu'il y a des charlots et des pros, comme dans toutes les disciplines.
Atil
   Posté le 08-07-2020 à 18:19:34   

Si tu ne connais pas, tu ne peux rien penser de solide à ce sujet.
TaoTheKing
   Posté le 08-07-2020 à 19:26:32   

Atil a écrit :

Si tu ne connais pas, tu ne peux rien penser de solide à ce sujet.


Ne te vexe pas. C'est un grand pas pour toi de faire ton coming out...
Atil
   Posté le 08-07-2020 à 20:15:54   

Tu veux parler du fait que je suis allé voir un psy ?

J'y suis allé parceque je vivais avec une femme qui dérivait peu à peu vers la paranoïa et l'hystérie. C'était invivable.
Alors je lui au dit de m'accompagner chez le psy parceque j'étais mal dans ma peau. J'espérai que le psy s'occuperai d'elle.
Mais elle a refusé qu'on s'occupe d'elle : elle a dit qu'elle n'était pas folle mais que c'était moi le détraqué... et elle a dit aussi que les psy étaient des fous.

Ensuite j'ai continué d'aller seul chez le psy parceque, quand j'étais chez lui, j'étais tranquille sans ma copine hystérique et maladivement jalouse...
Je pouvais écrire mon courrier dans la salle d'attente sans qu'elle ne me surveille pour voir si j'entretenais une correspondance avec d'autres femmes...
Ansil
   Posté le 08-07-2020 à 20:30:13   

Ton psy ne t'a pas aidé à quitter cette folle ? Il aurait pu t'éclairer sur tes raisons profondes d'être avec elle, d'accepter qu'elle te martyrise et tout et tout.
Atil
   Posté le 08-07-2020 à 20:59:09   

Mon psy s'en fichait totalement et faisait seulement semblant de m'écouter.

La dernière fois que je suis allé à l'institut médico-psychologique, j'ai eu affaire à une femme qui m'a plutôt donné des conseils pour que je me débarasse de ma copine avec l'aide de la police.
TaoTheKing
   Posté le 08-07-2020 à 20:59:23   

Ansil a écrit :

Ton psy ne t'a pas aidé à quitter cette folle ? Il aurait pu t'éclairer sur tes raisons profondes d'être avec elle, d'accepter qu'elle te martyrise et tout et tout.


Trump
   Posté le 08-07-2020 à 21:39:57   

Atil a écrit :

Mon psy s'en fichait totalement et faisait seulement semblant de m'écouter.

La dernière fois que je suis allé à l'institut médico-psychologique, j'ai eu affaire à une femme qui m'a plutôt donné des conseils pour que je me débarasse de ma copine avec l'aide de la police.


Tu aurais du me demander conseil, tu aurais épargné le prix d'une consultation pour te débarrasser de la folle.
Nichts
   Posté le 11-07-2020 à 23:26:34   

Atil a écrit :

Mon psy s'en fichait totalement et faisait seulement semblant de m'écouter.

La dernière fois que je suis allé à l'institut médico-psychologique, j'ai eu affaire à une femme qui m'a plutôt donné des conseils pour que je me débarasse de ma copine avec l'aide de la police.


Tu confirmes là mon hypothèse, Atil (et tu refuses de me répondre)
Il n'y a pas pire expérience.
J'ai, par un heureux hasard, eu affaire à une vraie psychanalyste. De ceux et celles qui, en effet, ne font que t'écouter, car ils n'ont rien à t'apprendre que tu ne saches toi-même sans que tu arrives à te le dire. Ils savent juste t'aider à te révéler à toi-même, en t'apprenant sans aucun sectarisme que toi seul détiens ta vérité. Ça prend du temps - et de l'argent (13 ans pour moi), mais l'enjeu en vaut la chandelle. Surtout qu'au delà tu apprends que chacun est gouverné par des tensions qui non seulement l'éloigne de sa vérité mais aussi contraint les autres, en fonction de son pouvoir bien sûr, à obéir à des exigences sociales fallacieuses. D'où l'errance de nos sociétés gouvernées par de caduques intérêts individuels sans réelle substance. Sans perspective d'avenir.
Dans ce sens la psychanalyse s'est révélée comme un apport majeur à l'humanisme, qui n'est pas resté lettre morte, bien au contraire (chez nos penseurs, je veux dire, mais hélas pas chez nos gouvernants).

Ma psychanalyse n'a fait que me conforter dans mon adhésion aux combats pour un avenir solidaire, déjà formalisés au 19ème siècle et tellement actuels. Je ne trouve qu'en Edgar Morin l'héritier et le chantre de la reliance véritable avec notre essence. Il dénigre le communisme et l'anarchie mais au fond s'en fait l’apôtre en prônant le retour aux sources - ce que fait tout autant, à mon avis, la psychanalyse dans sa quête d'authenticité.

Je suis un peu fatigué de toujours renvoyer à Élisabeth Roudinesco (https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lisabeth_Roudinesco et https://www.youtube.com/watch?v=3jd3TmBcnrY - et https://www.youtube.com/watch?v=BtVFOGMTHDc) et son histoire de la psychanalyse qui a le mérite de mettre dans la balance les pour et les contre, de remettre en perspective la théorie et la pratique.
La philosophie a fait un grand pas au 20ème siècle grâce à Freud, dixit Althusser, Sartre, ... Non pas à travers sa théorie de l'inconscient mais par son questionnement, toujours ouvert, des motivations de l'homme dans sa socialité.


Edité le 12-07-2020 à 01:03:24 par Nichts


Nichts
   Posté le 12-07-2020 à 00:02:47   

TaoTheKing a écrit :

Atil aurait bien besoin d'une psychanalyse.
Depuis son retour il a du mal a être objectif. C'est inquiétant car il était plutôt modéré et ouvert.

Je n'aurais pas dit mieux, mon Dieu
Nichts
   Posté le 12-07-2020 à 00:09:12   

TaoTheKing a écrit :

Je n'ai pas ta science infinie mais je trouve l'idée intéressante.
Ceci étant dit, je m'en moque étant parfaitement équilibré


Hitler était parfaitement équilibré, de même que Trump et Kim Jong Un ;-)
TaoTheKing
   Posté le 12-07-2020 à 10:10:44   

Non. Et moi je suis Dieu, petit vermisseau
Atil
   Posté le 12-07-2020 à 11:02:02   

Nichts a écrit :


Tu confirmes là mon hypothèse, Atil (et tu refuses de me répondre)
Il n'y a pas pire expérience.
J'ai, par un heureux hasard, eu affaire à une vraie psychanalyste. De ceux et celles qui, en effet, ne font que t'écouter, car ils n'ont rien à t'apprendre que tu ne saches toi-même sans que tu arrives à te le dire. Ils savent juste t'aider à te révéler à toi-même, en t'apprenant sans aucun sectarisme que toi seul détiens ta vérité. Ça prend du temps - et de l'argent (13 ans pour moi), mais l'enjeu en vaut la chandelle. Surtout qu'au delà tu apprends que chacun est gouverné par des tensions qui non seulement l'éloigne de sa vérité mais aussi contraint les autres, en fonction de son pouvoir bien sûr, à obéir à des exigences sociales fallacieuses. D'où l'errance de nos sociétés gouvernées par de caduques intérêts individuels sans réelle substance. Sans perspective d'avenir.


Tout cela pour que le patient découvre des choses... qui ne sont étayée par absolument aucune preuve.
Et les patients passent toute leur vie à se regarder le nombril en s'imaginant découvrir plein de choses qu'ils ne font qu'imaginer.
Atil
   Posté le 12-07-2020 à 11:04:09   

On croit souvent que Sigmund Freud (1856 -1939) était un grand savant et qu'il a fait des découvertes importantes.
Cependant … serait-il possible qu'il n'ait été qu'une sorte de gourou dogmatique à l'esprit peu rigoureux qui aurait manipulé des admirateurs naïfs ? Serait-il possible que la psychanalyse ne soit qu'une imposture ?

Pour se faire une idée, il suffirait d'examiner sa vie en observant bien comment s'est développé sa pensée.
A-t-il fait preuve d'objectivité scientifique et d'honnêteté intellectuelle ou pas ?

Voici ce que fut sa vie :

- 06 mai 1856 : Naissance de Freud.

- 04 septembre 1872 : Dans une lettre à Edouard Silberstein, Freud avoue qu'il est tombé amoureux de sa belle-soeur Gisela … ou de sa mère… il est incapable d'être plus précis.

- 1876-1882 : Freud travail au laboratoire de Ernst Wilhelm Von Brücke, le fondateur de l'histologie. Il y étudie la sexualité des poissons puis l'anatomie cérébrale humaine.

- 31 mars 1881 : Freud obtient son diplôme de médecine.

- Novembre 1881 : Freud rejoint Josef Breuer qui soigne depuis 1880 une patiente hystérique, la fameuse "Anna O" (Bertha Pappenheim).

- Avril 1882 : Freud rencontre Martha Bernays, une amie de Bertha Pappenheim.

- 07 juin 1882 : Freud déclare la "fin définitive" de la maladie d'Anna O. Il la dit "débarrassée de tous ses symptômes" et prétend que "depuis, elle jouit d'une parfaite santé".

- 27 juin 1882 : Freud se fiancée avec Martha Bernays.

- 12 juillet - 10 novembre 1882 : Anna doit retourner en clinique … pas du tout guérie. Et elle est devenue dépendante à la morphine que lui administrait Joseph Breuer pour la traiter.

- 05 aout 1883 : Freud dit à sa fiancée Martha que Anna "ne se remettra jamais, qu'elle est complètement détruite". Elle est hospitalisée une fois de plus.

- 30 avril 1884 : Freud découvre la cocaïne et commence à en consommer… même s'il le niera toute sa vie. Il s'empresse aussitôt après d'en faire prendre également à son ami Fleischl von Marxow pour essayer de le guérir de son addiction à la morphine. Le seul résultat sera de rendre Fleischl dépendant également à la cocaïne.

- 12 mai 1884 : Freud écrit à sa fiancée Martha : "Avec Fleischl, les choses vont si mal que je ne puis me réjouir d'aucun succès."

- 06 - 18 juin 1884 : Freud écrit le texte "Über Coca", un plaidoyer pour la cocaïne … rempli d'erreurs. Malgré ce qu'il a observé avec Fleischl, il y prétend que la cocaïne ne produit pas de dépendance, contrairement à la morphine.

- 01 juillet 1884 : Freud publie son texte "Über Coca".

- 09 novembre - 04 décembre 1884 : Freud fait des expériences sur la force musculaire. Il n'utilise qu'un seul sujet pour cette étude : lui-même.

- 31 décembre 1884 : Freud publie son étude … bâclée.

- Fin 1884 - début 1885 : L'état de Fleischl se dégrade.

- 05 mars 1885 : Freud fait une conférence devant la Société Psychiatrique de Vienne où il continue de prétendre avoir démontré que la cocaïne permet de guérir l'addiction à la morphine. Son étude n'a pourtant été basée que sur un seul sujet : son ami Fleischl qu'il prétend faussement avoir guéri.

- 28 avril 1885 : Freud détruit le texte de cette conférence, afin que disparaisses les preuves du manque de sérieux de ses études.

- Juin 1885 : Freud met en garde sa fiancée Martha contre l'accoutumance à la morphine (il lui en envoyait régulièrement).

- Juillet 1885 : Albrecht Erlenmeyer critiques l'utilisation de la cocaïne par Freud pour soigner les gens.

- 31 aout 1885 : Freud détruit à nouveau ses documents en quittant l'hopital général de Vienne, pour cacher les preuves de ses erreurs. Les traces de 14 années de travail disparaissent ainsi.

- 05 septembre 1885 : Freud est nommé enseignant en neuropathologie. Mais, suite à une erreur de diagnostic (il prendra une névrose pour une méningite) ses étudiants se détourneront de lui.

- 13 octobre 1885 - 28 février 1886 : Freud va suivre les cours de Jean-Martin Charcot à Paris sur l'utiisation de l'hypnose pour soigner l'hystérie. Il se calme alors avec la cocaïne.

- 13 octobre 1886 : Freud se marie avec Martha.

- 15 octobre 1886 : Freud présente la thèse de Charcot sur l'hystérie à la société de médecine de Vienne … alors que celle-ci est déjà connue. Il décrit aussi sa découverte de l'existance d'une hystérie masculine. Plus tard il prétendra qu'on l'a conspué pour cela et qu'on lui a alors fermé l'accès au laboratoire d'anatomie du cerveau … ce qui est totalement faux. Freud ouvrira ensuite un cabinet d'électrothérapie. Plus tard il détruira son exposé.

- 09 juillet 1887 : Freud répond aux critiques de Erlenmeyer. Il prétend n'avoir jamais préconisé des injections de cocaïne aux patients mais seulement des prises orales. Il prétend aussi que seuls les gens déjà dépendants à la morphine peuvent ensuite devenir dépendants à la cocaïne.

- Automne 1887 : Freud rencontre Wilhelm Fliess qui l'initie à sa croyance en des cycles numérologiques de 23 et 28 jours (biorythmes) inventés en 1904 par Hermann Swoboda.

- 28 décembre 1887 : Dans une lettre à Fliess, Freud dit "Je me suis mis à l'hypnose et je suis parvenu à toutes sortes de succès, petits mais remarquables (!)". Freud pratique alors l'électrothérapie et l'hypnose.

- 1887 : Anna O doit de nouveau retourner en clinique pour soigner ses troubles hystériques avec Joseph Breuer.

- 1888 : Freud continue cependant à affirmer que la méthode de son ami Joseph Breuer, qui soignait Anna O, "amène des succès thérapeutique impossibles à obtenir autrement". D'un autre côté, il affirme que "la prescription de narcotiques dans une hystérie aiguë n'est rien moins qu'une grave erreur technique"… hors c'est pourtant ainsi que lui et Breuer soignaient leurs patients.
On peut penser que les vantardises de Freud manifestent seulement son désir de dépasser son rival, Pierre Janet, dans les études sur l'hystérie.

- 1889 : Freud rencontre Hippolyte Bernheim qui lui parle de son emploi de la suggestion.

- 1890 : Bien avant que Freud ne parle de l'inconscient, William James, dans son traité de psychologie, étudie la façon dont Schopenhauer (1819), Eduard Von Hartmann (1869), Binet, Janet et d'autres avaient utilisé ce terme. Il reconnait l'importance de processus inconscients, tout en mettant en garde contre les explications passe-partout basées sur ce mot : "La distinction entre les états inconscients et conscients du psychisme est le moyen souverain pour croire tout ce que l'on veut en psychologie".

- 22 octobre 1891 : Fleischl von Marxow meurt de son addiction aux drogues.

- 1892 : Fred renonce à l'hypnose à cause de son "caractère trop mystique". Il préfère désormais utiliser la suggestion et la méthode des associations libres, qu'il maîtrise plus facilement. Avec Breuer il se tourne vers le traitement cathartique (recherche d'événements traumatiques survenus dans le passé du patient).

- 22 juin 1893 : Freud fait des calculs numéro logiques pour conclure qu'il mourra d'une crise cardiaque entre 40 et 50 ans.

- 20 aout 1893 : Dans une lettre à Fliess, Freud révèle qui est devenu abstinent sexuel. Il a déjà six enfants et n'en veut pas plus.

- 1893 : Freud préconise le massage de l'utérus pour lutter contre l'hystérie.

- 25 décembre 1894 : Freud analyse Emma Eckstein et prétend que sa gastralgie est due à la masturbation. Lui et Fliess, croyant que la muqueuse nasale est corrélée à la muqueuse vaginale.

- Fin février 1895 : Freud demande à Fliess de pratiquer l'ablation chirurgicale d'une partie du nez d'Emma pour la débarrasser de ses manies masturbatoires.

- 03 mars :1895 Freud évoque le "succès thérapeutique surprenant" de la méthode de Fliess.

- 04 mars 1895 : Freud avoue que, en fait, sa patiente ne va pas bien du tout. Il est obligé de lui donner de la morphine pour soulager sa douleur.

- 08 mars 1895 : Emma montrant des signes d'infection, le médecin Rosanès l'examine et retire … une bande de gaze de 0,5mètres oubliée dans le nez de la patiente. Voyant cela, Freud tourne de l'oeil … et Emma se moque de lui.

- 23 mars 1895 : Emma ayant du subir une nouvelle opération à cause de l'infection, Freud écrit : "Ce n'était rien, et on n'a rien fait"» puis "Elle échappera au défigurement."… Pourtant la nièce d'Emma dira "Son visage a été défiguré (…) l'os a été creusé et l'un des côtés s'est affaissé."
Emma sera ensuite hospitalisée et devra subir plusieurs opérations pour réparer les dégâts.

- Mai 1895 : Freud et Breuer publient une "Etude sur l'hystérie" où ils présentent leur découverte de l'influence des souvenirs traumatiques chez les hystériques … hors ils ne font que reprendre la découverte de Pierre Janet qui, en 1889, avait écrit "L'automatisme psychologique" où il parlait du rôle des traumatismes psychologiques sur la fragmentation de l'esprit et soulignait l'importance des souvenirs subconscients. Il ne faut pas non plus oublier Moriz Benedikt (un ami de Breuer) qui, en 1864, utilisait l'hypnose pour retrouver les traumatismes sexuels de l'enfance, sources d'hystéries et de troubles mentaux (il avait cependant ensuite abandonné cette méthode car l'hypnose favorisait trop les suggestions et les mystifications).
Freud et Breuer affirment aussi que "Anna O" avait été complètement guérie par eux en juin 1882… ce qui est faux. Freud prétend également qu'à cette époque il avait déjà employé le traitement cathartique … ce qui est également faux. Freud avoue cependant "…mes histoires de malades se lisent comme des romans et elles ne portent pour ainsi dire pas ce cachet sérieux propre aux écrits des savants."
Freud avouera également qu'il manie difficilement l'hypnose et il décide de remplacer cette méthode par celle des associations libres et de leur interprétation.

- 12 juin 1895 : Dans une lettre à Fliess, Fred confesse "J'ai besoin de beaucoup de cocaïne."

- 08 octobre : Freud encourage Fliess à publier un livre parlant de sa théorie sur la corrélation entre la muqueuse nasale et la muqueuse vaginale.

- 29 novembre 1895 : Dans une lettre à Fliess, Freud se confie : " Je ne comprends plus l'état d'esprit dans lequel je me trouvais quand j'ai élucubré la Psychologie; je n'arrive pas à concevoir comment j'ai pu te l'infliger" . Pourtant, dans une lettre du 20 octobre 1895, il trouvait ces idées géniales. On trouve probablement ici l'indice de son instabilité mentale due à la cocaïne.

- 05 février 1896 : Le terme de "psycho-analyse" apparaît pour la première fois dans un article de Freud : "Je dois mes résultats à l'emploi d'une nouvelle méthode de psychoanalyse, au procédé explorateur de J. Breuer."

- 01 mars 1896 : Dans une lettre à Fliess, Freud fait des calculs numérologique pour vérifier si sa fille Anna est née à la bonne date. (Bien plus tard, Anna voudra censurer tous les textes prouvant que son père croyait aux cycles numérologiques).

- Mars 1896 : Fliess opère le nez d'une autre patiente atteinte de dysménorrhée … avec le même résultat catastrophique. Il préfère cependant expliquer l'hémorragie massive qui s'ensuit par des considérations numérologique plutôt que de reconnaitre son erreur.

- 30 mars 1896 : Dans son article "Hérédité et étiologie des névroses", Freud emploie à nouveau le mot "Psycho-analyse" (qui deviendra plus tard "psychanalyse"). Il attribue l'invention de cette méthode à Breuer.

- 21 avril 1896 : Dans une conférence sur l'étiologie de l'hystérie, Freud prétend que TOUTES les hystéries sont dues à un traumatisme sexuel dans l'enfance, refoulé dans l'inconscient ( c'est la "théorie de la séduction"). Il dit qu'il a eu la preuve de cela chez la totalité de ses 18 patient … mais n'en avoir eu une confirmation directe que chez deux seulement. Il reconnait cependant qu'avec la méthode de Breuer "le malade conserve ses symptômes inchangés". Il présente donc une méthode Breuer modifiée (la psychanalyse).
En réalité on peut prouver qu'il n'a jamais eu le temps d'effectuer cette étude sur 18 patients durant l'année 1896.
En fait, on peut penser que Freud n'a fait que recopier les travaux de Pierre Janet qui, dés 1888, insistait sur le rôle des souvenirs traumatiques refoulés dans l'inconscient et utilisait déjà les cures cathartiques. Et même Moriz Benedikt (un ami de Breuer… que Freud dénigrait) avait, dés 1868, expliqué l'hystérie par des souvenirs secrets de traumatismes.
En outre, Freud explique également ceci : "Les malades ne racontent jamais ces histoires spontanément. On ne réussit à réveiller la trace psychique de l'événement sexuel précoce que sous la pression la plus énergique du procédé analyseur et contre une résistance énorme, aussi faut-il leur arracher le souvenir morceau par morceau. (…) Dans la plupart des cas, les souvenirs n'étaient retrouvés qu'après plus de cent heures de travail"… Hors tout cela implique que Freud faisait pression sur ses patients et donc manipulait leurs souvenirs comme cela l'arrangeait (La continuation de cette pratique par certains praticiens débouchera d'ailleurs plus tard sur le scandale des faux souvenirs : http://www.noosphere.pe.hu/souvenirs.php )
Cela ne l'empèche pas d'affirmer : "Il faut peut-être voir une conséquence de mes recherches psychanalytiques dans le fait que je suis PRESQUE incapable de mentir."

- 26 avril 1896 : Freud prétend que les hémorragies d'Emma étaient due au fait que celle-ci cherchait à l'accaparer et à le séduire… et la bande de gaz n'y était donc pour rien. Il lui dit "Tes saignements étaient hystériques". (Bien plus tard on apprendra que ses saignements génitaux étaient dus à une tumeur bénigne et non pas à la masturbation comme l'affirmait Freud).

- 04 mai : Freud continue a nier que les saignements d'Emma avaient une cause physique : "Elle a saigné du fait de sa désirance."

- 29 septembre 1896 : Dans une lettre à Fliess, Freud essaie de déterminer si la mort de son père a lieu prés d'une date fatidique calculable numérologiquement.

- 26 octobre 1896 : Dans une lettre à Fliess, Freud parle pour la dernière fois de son utilisation de la cocaïne.

- 17 décembre 1896 : Dans une lettre à Fliess, il reconnait bien qu'aucun de ces cas de malades n'a encore été mené jusqu'à son terme. Donc on ignore sur quoi il se base pour être si sûr de lui dans sa théorie sur l'hystérie.

- 03 janvier - 06 avril 1897 : Freud estime que le traumatisme infantile qui provoque l'hystérie doit avoir lieu avant l'âge de trois ans … puis entre les âges de 6 et 7 mois. Il affirme à une de ses patientes que son père a du la violer dans son enfance. Comme elle refuse de le croire, il dit : " Je l'ai menacée de la renvoyer."

- 08 février 1897 : Dans une lettre à Fliess, Freud dit que son père, qui vient de mourir, était un pervers (violeur) : "Mon propre père a été l'un de ces pervers et a été responsable de l'hystérie de mon frère et de celle de quelques unes de mes plus jeunes soeurs."

- 07 mars 1897 : Freud écrit "Je n'ai encore achevé aucun cas, je suis encore aux prises avec les difficultés du traitement et de la compréhension". Il n'a donc toujours pas de preuves solides pour valider sa théorie.

- 29 mars 1897 : Freud écrit "J'ai toujours les mêmes difficultés et je n'ai achevé aucun cas". La psychanalyse ne repose donc toujours sur rien.

- 14 août 1897 : Freud commence à s'auto-analyser et écrit : "Je connais maintenant une période maussade. Le principal patient qui m'occupe c'est moi-même. Ma petite hystérie, fortement accentuée par le travail, a un peu avancé dans sa solution."

- 21 septembre 1897 : Dans une lettre à Fliess, Freud dit qu'il abandonne sa "théorie de la séduction" (neurotica) : "Je ne crois plus à mes neuroticas".
Il avoue que sa théorie ne se basait que sur trois cas (et non pas sur 18 !) et qu'il n'a pu en guérir aucun.
Il accuse : "Les déceptions continuelles dans les tentatives pour mener une analyse à son véritable terme, la fuite des personnes qui pendant un certain temps avaient été les mieux accrochées, l'absence des succès complets sur lesquels j'avais compté, la possibilité de m'expliquer autrement, de la manière habituelle, les succès partiels."
Il écrira plus tard : "Un épisode intéressant de l'histoire de la recherche analytique m'a valu bien des heures pénibles. A l'époque où l'intérêt principal était dirigé sur la mise à découvert de traumas sexuels de l'enfance, presque toutes mes patientes féminines me racontaient qu'elles avaient été séduites par le père. II me fallut finalement m'apercevoir que ces comptes rendus n'étaient pas vrais, et j'appris ainsi à comprendre que les symptômes hystériques dérivent de fantaisies, non d'événements réels."

- 03 octobre 1897 : Dans une lettre à Fliess, Freud continue à parler de l'influence des cycles numérologiques sur la santé. Il continue l'analyse de ses rêves et souvenirs et dit qu'il cherche toujours à "résoudre sa propre hystérie". Il écrit (en latin) qu'il aurait vu sa mère nue alors qu'il avait 2 ou 3 ans. Et à cause de cela, il éprouverait depuis du désir pour elle. (En fait il ne se souvient même pas vraiment de cette scène : il ne fait que la supposer).
Freud avoue aussi que, finalement, son père n'était pas un pervers comme il l'avait affirmé : "Je ne peux seulement indiquer que chez moi le vieux ne joue pas un rôle actif."

- 15 octobre 1897 : Freud invente le complexe d'Oedipe à propos de son seul cas personnel qu'il généralise arbitrairement au monde entier : "Il m'est venu une seule pensée ayant une valeur générale. Chez moi aussi j'ai trouvé le sentiment amoureux pour la mère et la jalousie envers le père, et je les considère maintenant comme un évènement général de la prime enfance." Il avoue cependant qu'il ne s'est pas documenté sur la légende d'Oedipe.

-14 novembre 1897 : Dans une lettre à Fliess, Freud avoue son échec dans son auto-analyse : "Mon auto-analyse reste interrompue. J'ai compris pourquoi. Je ne peux m'analyser moi-même qu'avec des connaissances objectivement acquises, l'auto-analyse proprement dite est impossible, sinon il n'y aurait pas de maladie."

- 1897 : Freud signe une pétition s'opposant à l'abrogation d'une loi condamnant les homosexuels.

- 15 mars 1898 : Dans une lettre à Fliess, Freud avoue : "Je dors pendant les analyses de l'après-midi."

- 30 juillet 1898 : Dans une lettre à Fliess, Freud, qui croit aux cycles numérologiques inventés par celui-ci, lui demande de calculer la date de la mort de Bismarck. Lui-même essaie ensuite de pratiquer les mêmes calculs numérologiques pour vérifier la date de la mort de son père.

- Aout 1898 : Freud part en vacances au Tyrol avec sa belle-soeur Minna Bernays … qui est manifestement sa maitresse. Elle était pourtant fiancée avec un ami de Freud (Les lettres à Minna seront interdites de consultation pour tenter d'empêcher la connaissance de ce fait.)

- 1898 Freud publie un article où il écrit que la cause de la neurasthénie est toujours " la masturbation excessive ou des pollutions accumulées". Il affirme avoir observé ce fait dans "plus de 200 cas".

- 09-12-1898 : A propos de cet article, Freud écrit à Fliess que "les cas avancent ma" et "Je n'en terminerai d'ailleurs aucun cette année ; pour l'année prochaine je n'aurai plus le moindre matériel de patients". On peut donc se demander où sont ces "plus de 200 cas" sur lesquels il s'est basé pour créer sa théorie. (Il avouera d'ailleurs en 1912 : "on n'a pas encore procédé à des investigations soigneuses sur la neurasthénie."

- 21 septembre 1899 : Dans une lettre à Fliess, Freud dit "Mon moral dépend beaucoup de mes gains. L'argent est pour moi mon gaz hilarant."

- 1899 - 1900 : Freud écrit l' "Interprétation des rêves".
Il y présente sa première topique, qui définit trois pôles : l'inconscient, le préconscient et le conscient.
Il y explique un rêve qu'il a fait le 24 juillet 1895 ("L'injection faite à Irma" en se basant sur des souvenirs de faits ... ayant eu lieu en mars 1897.
Il y parle d'une de ses patientes qui était morte à cause d'une erreur de prescription médicamenteuse. Il justifiera sa mort par le fait que tout le monde ignorait la toxicité du remède … et qu'elle portait le même nom que sa fille Mathilde !
Il y parle également du décès de son ami Fleischl : "… Malheureux ami qui s'était empoisonné à la cocaïne. Je lui avais conseillé l'utilisation par voie interne, oralement, pendant que la morphine lui était retirée; mais il s'était une fois administré des injections de cocaïne (…) Comme je l'ai dit, je n'avais jamais songé qu'on pût prendre la drogue par injection." … Ce qui contredit totalement ce qu'il avait affirmé en 1885 : "Sans hésitation, je conseillerai d'administrer la cocaïne par injection." (article "Sur la cocaïne" disparu opportunément de sa bibliographie officielle).
Il y écrit également : "Je suis un chercheur des sciences de la nature."…

- Janvier 1900 : Dans une lettre à Fliess, Freud dit qu'il a acheté les livres de Nietzsche… Mais, plus tard, il niera l'avoir lu.

- 01 février 1900 : Dans une lettre à Fliess, Freud écrit : "Je ne suis absolument pas un homme de science, un observateur, un expérimenter, un penseur. Je ne suis rien d'autre qu'un conquistador." Alors pourquoi avait-il dit, un peu avant : "Je suis un chercheur des sciences de la nature" ?

- Septembre 1900 : Freud part en vacances à Berchtesgaden avec sa maîtresse et belle-soeur Minna (Celle-ci semble avoir fait également un séjour à Merano pour se faire soigner des bronches … ou plutôt pour se faire avorter.)

- 14 octobre 1900 : Dans une lettre à Fliess, Freud dit qu'il traite la jeune Dora (Ida Bauer) qui a repoussé un violeur (Hans Zellenka) alors qu'elle avait 13 ou 14 ans. Freud estime que c'est une hystérique car elle a alors éprouvé du dégout et non de l'excitation sexuelle.

- 31 décembre 1900 : Dora (Ida Bauer) met fin d'elle-même à la cure, après à peine trois mois.

- 25 janvier 1901 : Freud termine la rédaction de son article sur le cas de Dora. Celui-ci sera refusé deux fois, par deux directeurs de rédaction, car ils estiment que le secret médical y est violé.

- 1901 : Dans la "Psychopathologie de la vie quotidienne", Freud parle d'une jeune fille de 14 ans qui se plaignait d'une douleur abdominale. Et qu'il diagnostiqua comme étant une hystérique … Elle mourra deux mois plus tard d'un sarcome des ganglions abdominaux.

- 11 mars 1902 : Dans une lettre à Fliess, Freud raconte qu'une de ses cliente, la baronne Ferstel, a accepté d'intervenir auprès du ministre pour le pistonner afin qu'il puisse obtenir une promotion. Il en dira ensuite : "J'ai fait ma première courbette devant l'autorité, je peux donc espérer être récompensé." … et il obtiendra ce qu'il voulait.

- Aout-septembre 1902 : Freud part en vacances en Italie avec sa maîtresse et belle-soeur Minna.

- Aout 1903 : Freud part en vacances au Tyrol avec sa maîtresse et belle-soeur Minna.

- Septembre 1905 : Freud part en vacances en Italie avec sa maîtresse et belle-soeur Minna.

- Aout 1903 : Freud part en vacances au Tyrol avec sa maîtresse et belle-soeur Minna.

- 1905 : Dans ses "Trois essais", Freud dit qu'il n'a pas surestimé la fréquence des traumatismes sexuels dans l'enfance. Mais en même temps, il rédige une réponse aux critiques de Leopold Löwenfeld dans laquelle il avoue qu'il avait surestimé la fréquence des cas de traumatismes sexuels dans l'enfance.

- 1906 : Rupture de Freud avec Fliess. Ce dernier avait publié deux lettres de Freud dans sa brochure "Pour ma propre cause" où il dénoncait le plagiat dont il avait été l'objet de sa part.

- 04 décembre 1906 : Dans une lettre à Freud, Jung avoue : "J'ai considéré comme plus prudent de ne pas trop m'appuyer sur le succès thérapeutique, sinon on aura vite rassemblé un matériel apte à y montrer que le résultat thérapeutique est très mauvais, ce qui ferait du mal à la théorie." Il indique ainsi que la psychanalyse est plus un dogme à défendre qu'une vérité démontrée.

- 1907 : Freud prétend que le petit Herbert (Herbert Graf), âgé de quatre ans, a été immunisé contre les troubles névrotiques grâce à ses conseils pédagogiques… on verra plus tard que c'est faux. Freud cite aussi Emma Eckstein, son ancienne patiente qui est devenue psychanalyste. Il la loue pour avoir utilisé cette science dans l'éducation de son fils … hors Emma Eckstein n'a jamais eu d'enfant.

- Septembre 1907 : Freud part en vacances à Rome avec sa maîtresse et belle-soeur Minna. Jung dit à propose de cette dernière : "Elle était très troublée par ses relations avec avec Freud et se sentait coupable. Elle m'apprit que Freud était amoureux d'elle et que leurs rapports étaient extrêmement intimes."

- 19 avril 1908 : Dans une lettre à Jung, Freud avoue qu'aucun de ses patients n'est encore guéri.

- 30 mars 1908 : Freud revient sur le cas de l'enfant Herbert Graf, appelé cette fois "Petit Hans" … qui n'est plus immunisé puisqu'il vient de sombrer dans une "hystérie d'angoisse" : Freud dit maintenant qu'il est devenu un "modèle de perversité". Herbert avait en effet développé une phobie des chevaux depuis qu'il en avait vu un chuter (le 7 janvier 1908); mais Freud va le psychanalyser et faire pression sur lui pour le faire avouer que c'est le pénis des chevaux qui l'effraie… ce qui confirmerait ses propres théories.

- 05 mars 1908 : Freud écrit à sa fille Mathilde que s'il gagne au loto "j'interromprais ici le blanchissage des nègres"… Les « nègres » ce sont ses patients.

- 15 avril 1908 : Freud fonde la Société psychanalytique de Vienne, dont Alfred Adler devient le premier président.

- 19 mai 1908 : Dans une lettre à Jung, Freud prétend qu'il est parvenu à guérir le petit Herbert Graf …Pourtant, en 1922, ce dernier ne se reconnaitra pas du tout dans le récit de son cas.

- Septembre 1908 : Freud part en vacances au Tyrol avec sa maîtresse et belle-soeur Minna.

- 25 janvier 1909 : Freud dit à Jung : "Pour apaiser ma conscience, je me dis souvent 'Surtout ne cherche pas à guérir, apprends et gagne de l'argent !' Voilà les buts conscients les plus utiles".

- Juillet 1909 : Freud publie son études sur l' "homme aux rats", un patient qu'il aurait suivi en 1907-1908. Mais en comparant avec ses notes cliniques, on constate que cette publication comporte de nombreuses contradictions, omissions, inventions et mensonges. Et, contrairement à ce que Freud prétend, son patient, mort en 1914, n'a jamais été guéri.

- 01 décembre 1909 : Freud expose une étude sur Léonard de Vinci, personnage qu'il psychanalyse 400 ans après sa mort. Se basant sur la vision d'un vautour par Léonard, il en déduit que celui-ci était homosexuel. Hors Léonard avait écrit qu'il avait vu un milan et non un vautour… et on peut démontrer que Freud le savait parfaitement. Cependant la transformation du milan en vautour était nécessaire pour soutenir son argumentation … et ses présupposés.

- 1909 : Freud reconnait que c'est Breuer qui a inventé la psychanalyse… mais il niera cela plus tard.

- 1910 : Dans un livre, Ludwig Frank accuse Freud d'avoir déformé la vraie psychanalyse inventée par Breuer.

- 10 janvier 1910 : Freud, dans une lettre à Sándor Ferenczi, dénigre son ancien ami Fliess : Il prétend que celui-ci souffrait d'une psychose paranoïaque due au refoulement de son désir pour lui.

- Février 1910 : Freud commence à psychanalyser le riche Serguèï Constantinovitch Pankejeff, qu'il appellera "l'homme aux loups". Cet homme avait vu des chiens Huskies dans un rêve … mais ceux-ci deviendront des loups sous la plumes de Freud car cela lui permettait une plus riche interprétation. Sergueï témoignera : "C'est quand même plus ou moins tiré par les cheveux" et "Je souffre d'un certain mal intestinal que j'ai attrapé, malheureusement, à cause de la psychanalyse." (En effet, Freud récusait tout traitement médical autre que sa psychanalyse).

- Mars 1910 : Avec l'aide de Sándor Ferenczi, Freud fonde l'Association psychanalytique internationale (API), dont Jung prend la présidence. Le grand psychiatre Eugen Bleuler y adhère.

- 09 et 21 avril 1910 : Dans des lettres à Binswanger, Freud parle de son psychrophore, appareil permettant d'injecter de l'eau froide dans le pénis de ses patients pour les empêcher de se masturber.

- 25 mai 1910 : Dans une séance de la Société psychanalytique, Freud prétend que "la neurasthénie est causée par une masturbation excessive"… On est loin là du mythe d'un Freud adepte de la libération sexuelle.

-14 mars 1911 : Dans une lettre à Jung, Freud fait passer ses opposants pour des détraqués : "Stekel représente l'inconscient pervers, non corrigé ; Adler, le moi paranoïaque".

- 14 avril 1911 : Daniel Paul Schreber décède et Freud écrit une analyse de son cas. Hors il ne l'a jamais psychanalysé ni même rencontré et son texte se base sur une biographie qu'il déforme à sa guise pour lui faire dire ce qui l'arrange. En outre, Jung s'oppose à lui, refusant de voir dans la répression de la libido la cause de la "folie" de Schreber.

- 28 mai 1911 : Freud explique à Binswanger pourquoi il appelle ses patients des "nègres" : "Les nègres proviennent d'une vieille blague courante chez nous ; on appelle la cure psychanalytique 'un blanchiment de nègre'. Je me console souvent en me disant que si nous sommes si peu performants au niveau thérapeutique, nous apprenons au moins pourquoi on ne peut l'être davantage".

- Juin 1911 : Freud se brouille avec Alfred Adler qui quitte la société et fonde la "Société libre de psychanalyse".

- 22 septembre 1911 : Freud lit son exposé sur le cas du président Schreber au Congrès international de psychanalyse.

- 22 novembre 1911 : Dans une séance de la Société psychanalytique, Freud prétend que la masturbation excessive rend dépressif, solitaire, méfiant, peu spontané, etc… On est loin là du mythe d'un Freud adepte de la libération sexuelle.

- 04 décembre 1911 : Bleuler écrit à Freud : "La logique du 'qui n'est pas avec nous est contre nous' ou du 'tout ou rien' est nécessaire aux communautés religieuses et utile aux partis politiques. C'est pourquoi je peux comprendre ce principe, mais je le considère comme nuisible pour la science." Il démissionne donc de l'Association psychanalytique internationale (API), trouvant que Freud est trop dictatorial et travaille de manière non-scientifique, s'isolant de plus en plus de la vraie médecine. Les lettres à Jung montrent en effet que Freud contrôlait totalement l'association et censurait à sa guise tout le contenu de Zentralblatt, sa revue psychanalytique.

- Fin 1911 - début 1912 : Freud pousse Sandor Fecenczi à ne pas épouser la femme qu'il aime, Elma, mais plutôt sa mère, Gizella.

- 1912 : Dans "Conseils aux médecins sur le traitement analytique", Freud interdit aux praticiens de faire des analyses psychanalytiques sur leurs proches… Pourtant, lui-même analysera sa propre fille six ans plus tard.
Freud se brouille avec Wilhelm Steckel qui s'occupait de la revue psychanalytique Zentralblatt. Freud coule alors délibérément cette revue en en créant une autre pour représenter son mouvement. La même année, Freud traite d'hérésie la théorie de l'inconscient collectif que Jung vient d'exposer. Les relations entre les deux hommes deviennent de plus en plus mauvaises.

- 24 janvier 1912 : Dans une séance de la Société psychanalytique, Freud prétend que la masturbation des femmes réactive leur fantasme du viol par leur père … pourtant cela faisait longtemps que Freud prétendait avoir renoncé à sa « théorie de la séduction ».

- 24 avril 1912 : Dans une séance de la Société psychanalytique, Freud prétend que la masturbation excessive crée des névroses et des dommages organiques (on ignore lesquels)… On est loin là du mythe d'un Freud adepte de la libération sexuelle.

- 25/28 mai 1912 : Ludwig Binswanger rencontre Freud et relate : "Je lui ai demandé en quels termes il était avec ses patients. Il a répondu : 'Je leur tordrait bien le cou à tous'."

- Aout 1912 : Freud crée un Comité secret contenant sept élus. Son existence ne sera révélée qu'en 1944.
Freud prononce le bannissement officiel de Jung, exclus du mouvement psychanalytique « orthodoxe »

- 18 décembre 1912 : Dans une lettre, Jung dit à Freud "Vous savez bien jusqu'où peut aller le patient dans son auto-analyse, il ne sort pas de sa névrose, comme vous". Il laisse donc entendre qu'il prend Freud pour un névrosé.

- 03 janvier 1913 : Freud répond à Jung dans une lettre "Celui qui, en se comportant anormalement, crie sans arrêt qu'il est normal éveille le soupçon qu'il lui manque l'intuition de sa maladie. Je vous propose donc que nous rompions tout à fait nos relations privées". Il laisse donc entendre que c'est Jung qui ne voit pas sa propre névrose.

- Septembre 1913 : Rupture définitive entre Freud et Jung. Freud part en vacances au Tyrol avec sa maîtresse et belle-soeur Minna.

- 19 novembre 1913 : Sandor Fecenczi fait une conférence sur la télépathie à la Société Psychanalytique de Vienne… les documents relatant cette conférence seront par la suite détruits.
Bien plus tard, Fecenczi révèlera cette parole de Freud qui l'avait choqué : " les névrosés sont de la racaille, juste bons à nous entretenir financièrement et à nous permettre de nous instruire à partir de leur cas : la psychanalyse comme thérapie serait sans valeur."

-1913 : Freud reconnait que sa méthode de soin basée sur les souvenirs traumatiques récupérés dans l'inconscient ne fonctionne pas : "Ce fut une grave déception de voir le résultat escompté faire défaut. Comment pouvait-il donc se faire que le malade, qui savait maintenant ce qu'il en était de son expérience vécue traumatique, se soit pourtant conduit comme s'il n'en savait pas plus qu'autrefois ? À la suite de la communication et de la description du trauma refoulé, pas même le souvenir de celui-ci ne voulait émerger."
Au congrès international de médecine de Londres, Paul Janet (le vrai précurseur des thérapies basées sur l'inconscient) accuse Freud de ne voir que des problèmes sexuels derrière toutes les névroses … Freud en conclura que ce sont ses origines juives que Janet veut attaquer.
Eugen Bleuler et Alfred Hoche demandent à l'Association allemande de psychiatrie, d'enquêter sur l'efficacité de la méthode freudienne. La conclusion sera : "Dans bien des cas, la thérapie psychanalytique fait carrément du mal au patient". Dés lors, Freud n'ira plus jamais à un congrès de psychiatrie.

-1914 : Jung démissionne de son poste de président de l'API ; il commence à désigner sa méthode psychothérapeutique sous le nom de "psychologie analytique".

- Juillet 1914 : Freud termine sa psychanalyse de "l'homme aux loups". Il le déclare guéri … mais il devra ensuite le psychanalyser à nouveau en 1919-1920, abandonnant pour cela une autre de ses patientes (Hélène Deutsch)… qui sombrera alors dans la dépression. Ensuite "l'homme aux loups" suivra de nombreuses psychanalyses avec des élèves de Freud… et mourra en 1979 sans jamais avoir été guéri. On lui avait accordé une pension, sur les fonds des Archives Freud, à condition qu'il ne raconte rien. Il avait cependant accordé des entretiens avec Karin Obholzer, sous sa promesse de ne les révéler qu'aprés sa mort. Il y expliquais que "au lieu de me faire du bien, les psychanalystes m'ont fait du mal."

- 1914 : Freud prétend qu'Anna O. avait été mal analysée par Breuer alors que lui avait compris la nature sexuelle de sa névrose. Cependant il avoue qu'en 1896, il n'était pas en mesure de faire la différence entre les évènements réels et les souvenirs illusoires de ses malades. En fait, leurs traumatismes sexuels de l'enfance n'avaient jamais eu lieu.
Dans sa Contribution à l'histoire du mouvement psychanalytique, Freud revient sur son utilisation de l'électrothérapie : "Le succès du traitement électrique dans les troubles nerveux était des succès de la suggestion". Il y affirme également avoir lu Schopenhauer mais nie avoir été influencé par celui-ci pour créer sa théorie du refoulement. Il nie également toute influence de la théorie de l'inconscient du schopenhauérien Eduard Von Hartmann. Il prétend que c'est lui et lui seul qui a inventé la psychanalyse … alors qu'en 1910 il disait que c'était Breuer.

- 1915 : Freud reconnait que Pierre Janet avait découvert l'importance des souvenirs inconscients avant lui, et qu'il n'a fait que le recopier.

- 17 décembre 1945 : Dans une lettre à Ludwig Binswanger, Freud parle de "l'élimination de tous les éléments douteux"… c'est à dire de l'exclusion de tous ses disciples qui n'adhèreraient pas à 100% à ses théories.

- 1916 : Freud procède à des expériences de télépathie avec sa fille Anna.

- 1916-1917 : Dans ses Leçons d'introduction à la psychanalyse, Freud, se basant sur le seul cas du "petit Hans", prétend que "l'enfant est un pervers polymorphe". Et il continue d'affirmer que son traitement d'Anna O. Avait été un succés.

- 1917 : Dans "Deuil et mélancolie", Freud écrit : "Nous abandonnons d'emblée toute prétention à une validité de nos résultats." Comment alors peut-on se baser sur ses travaux pour soigner les gens ?

- 1917 : Dans sa Conférence d'introduction à la psychanalyse, Freud dit ceci à propos de sa théorie du transfert : "Nous accordons que notre influence repose pour l'essentiel sur le transfert, donc sur la suggestion". Cela ne semble pas trop le gêner alors que ça implique pourtant qu'il manipule ses patients.

- 1918 : Dans "Les voies nouvelles de la thérapie", Freud écrit : "Les nécessités de l'existance nous obligent à nous en tenir aux classes sociales aisées (…) les pauvres sont, moins encore que les riches, disposés à renoncer à leurs névroses parce que la dure existence qui les attend ne les attire guère et que la maladie leur confère un droit de plus à une aide sociale". Un humoriste en conclura que "la psychanalyse ne guérit que les riches bien portants".

- Fin Mars 1919 : Freud demande à son élève Hélène Deutsch d'arréter de psychanalyser Viktor Tausk (un des premiers disciples de Freud) car celui n'arrète pas de se plaindre que Freud a refusé de l'analyser lui-même.

- 03 juillet 1919 : Tausk, se sentant rejeté par Freud, préfère se suicider.
Freud, dans une lettre, dira de lui : "J'avoue qu'il ne me manque pas vraiment : cela fait longtemps que je me suis rendu compte qu'il ne pouvait plus nous être de service, qu'en fait il constituait une menace pour le futur".

- Eté 1919 : Freud part en vacances à Bad Gastein avec sa maîtresse et belle-soeur Minna… pendant que sa femme est soignée de la terrible grippe espagnole.

- 1920 : Freud élabore la seconde topique de l'appareil psychique composée du Moi, du Ça et du Surmoi. Elle se superpose à la première (inconscient, préconscient, conscient). Dans "Au delà du principe du plaisir", il écrit : "Je ne demande pas non plus aux autres d'y croire. Plus exactement : Je ne sais pas dans quelle mesure j'y crois." Cela montre la fragilité de ses théories.

- 1921 : Freud commence à psychanalyser Horace Frink, secrétaire de la Société psychanalytique de New York. Il lui conseille de quitter sa femme Doris Best pour se remarier avec sa maîtresse, la multimillionnaire Angelika Bijur, sinon celle-ci risque de faire une dépression nerveuse. Freud rencontre ensuite Angelika et lui conseille de se séparer de son mari, sinon son amant Frink risque de devenir homosexuel. Frink se sépare alors de son épouse qui part avec ses deux enfants.

- Novembre 1921 : Freud écrit ceci à Frink : "J'ai demandé à Angelika de ne pas répéter à des étrangers que je lui avais conseillé de vous épouser parce que vous étiez dans un état dépressif. Cela serait leurs donner une fausse idée de conseil compatible avec une analyse et se retournerait vraisemblablement contre le bon déroulement d'une analyse." Il lui dit également "Vous n'ètes pas encore conscient de votre fantasme de faire de moi un homme riche. Si les choses se déroulent convenablement, transformons ce don imaginaire en contribution réelle au profit du financement de la psychanalyse"… ce qui semble indiquer que Freud est surtout intéressé par la fortune d'Angelika.

- 1922 : Angelika Bijur demande le divorce, mais son mari, Abraham Bijur, menace de porter plainte contre Freud pour extorsion de fonds et de révéler à la presse que Freud a brisé deux ménages contrairement à toute éthique médicale… mais il meurt très opportunément du cancer en mai 1922 et son épouse hérite de sa fortune. Se sentant coupable, Frink tombe alors dans une dépression sévère et Freud peut le manipuler comme il veut. Il le déclare guéri et le force à épouser Angelika le 27 décembre 1922.

- Janvier 1923 : Freud fait pression sur la Société psychanalytique de New York pour prendre Frink comme nouveau président, ce qui lui permet de contrôler cette société à distance.

- 04 Mai 1923 : Doris Best meurt de pneumonie et ses enfants sont confiés à Frink. Mais celui-ci, pas du tout guéri contrairement à ce qu'affirmait Freud, sombre de plus en plus dans la psychose et ne ressent plus aucune attirance sexuelle pour Angelika (parfois même il la frappe).

- Aout 1923 : Disparition du comité secret pour cause de dissension entre ses membres.

- 1923 : Freud apprend qu'il est atteint d'un cancer à la mâchoire. Il se fait ligaturer ses canaux spermatiques pour lutter contre sa maladie … ou pour essayer de raviver sa sexualité.

- Mars 1924 : Frink cesse de présider la Société psychanalytique de New York pour cause de santé mentale défaillante. Angelika soupçonne alors Freud d'avoir organisé son mariage avec Frink à seule fin d'accaparer ensuite la fortune du couple. Il est vrai que la maison d'édition de Freud est en très mauvaise situation financière; Il est donc de plus en plus obsédé par l'idée de gagner de l'argent. Il venait d'ailleurs de doubler le prix de ses consultations.

- 22 avril 1924 : Otto Rank quitte avec fracas le Comité secret, humilié par Freud pour avoir osé préconiser des thérapies brêves contraires à la "doctrine officielle".

- Juillet 1924 : Angelika, qui prend de plus en plus les psychanalystes pour des charlatans et des névrosés, demande le divorce à Frink. Ce dernier tente alors plusieurs fois de se suicider et finit par être interné.

- 09 décembre 1924 : F.H.Packard, le psychologue de Frink écrit ceci : "Frink soutient que Freud n'a rien compris aux psychoses, que le champs de la psychanalyse se limite aux névroses et que Freud le savait. Selon lui, Freud n'aurait jamais du tenter de le traiter quand il était en phase psychotique. Le traitement et les conseils qu'il lui donnait étaient tous nuisibles, appliqués au détriment des intérêts de son patient."

- Aout et Septembre 1924 : Dans ses "Trois essais sur la théorie de la sexualité" et dans une biographie, Freud soutient le travail de la psychanalyste Hermine von Hug-Hellmuth sur les enfants … hors il sait très bien que le livre que celle-ci a publié en 1919 était une totale supercherie : Dedans, la jeune Rita / Grete Lainer qu'elle prétend avoir psychanalysé n'a jamais existé.

- 1924 : Dans son " Autoreprésentation"» Freud continue d'affirmer que son traitement d'Anna O. Avait été un succés.

- 1925 : Les affaires de Freud semblent aller mieux car, dans une lettre à son neveu Sam, il dit : "Après une longue période de pauvreté, je gagne ma vie sans me fatiguer." Et dans Selbstdarstellung, il écrit : "Il est tout à fait vrai que la psychanalyse travaille aussi par le moyen de la suggestion…". Cela ne semble pas trop le gêner alors que ça implique qu'il manipule ses patients.

- 15 janvier 1925 : Dans "Résistances à la psychanalyse", Freud soulève "la question de savoir si sa qualité de Juif, qu'il n'a jamais songé à cacher, n'a pas été pour une bonne part dans l'antipathie générale contre la psychanalyse." Il accusera en effet souvent ses adversaires d'être des anti-Juifs.

- Mars 1925 : Freud, sa fille et Ferenczi refont des expériences de télépathie. Freud estime alors avoir la preuve qu'il est doué pour la transmission de pensées.

- 1925 : Freud explique, à propos de son ancienne théorie de la séduction : "La plupart de mes patients reproduisaient des scènes de leur enfance, dont le contenu était la séduction sexuelle par un adulte. J'ajoutai foi à ces communications. […] Aujourd'hui encore, je ne crois pas que j'ai imposé, 'suggéré' à mes patients ces fantaisies de séduction"… pourtant, en 1896, il disait bien qu'il obtenait ces souvenirs : "sous la pression la plus énergique … arrachant le souvenir morceau par morceau". Quand une patiente refusait de reconnaître la réalité de sévices sexuels, Freud menaçait même d'interrompre le traitement.

- 1925-1926 : Dans sa "Psycho-analyse" Freud continue d'affirmer que son traitement d'Anna O. Avait été un succés. Cependant, dans un séminaire donné à Zurich, Jung révèle que Freud lui avait confié que la malade n'avait pas été guérie.

1926 : Freud avoue "En règle générale, notre thérapie est forcée de se contenter d'amener plus vite, plus sûrement, avec moins de dépense, la bonne issue qui, dans des circonstances favorables, se serait produite spontanément"... Cela implique que les patients pourraient être guéris tout seuls sans avoir besoin de la psychanalyse.

- 05 janvier 1928 : Freud écrit à René Laforgue : "Cela me déroute parfois que les analystes eux-mêmes ne soient pas radicalement changés par leur commerce avec l'analyse".

- 1928 : Freud, dans un essai, prétend que son expérience a démontré que le "complexe de castration" est la "clé de toute névrose". Pourtant, en 1912, il avait désavoué Adler, qui défendait ce complexe, et avait affirmé "Je connais des cas de névrose dans lesquels le complexe de castration ne joue aucun rôle pathogène ou n'apparait pas du tout."

- 1929-1930 : Dans "Malaise dans la civilisation", Freud critique le communisme (par contre il ne critiquera jamais le facisme et le nazisme).

- 28 septembre 1931 : Dans une lettre à Lothar Bickel, Freud prétend qu'il s'est toujours refusé de lire l'oeuvre de Nietzsche afin de ne pas être influencé par celui-ci dans ses théories sur l'inconscient… Mais alors, pourquoi avait-il acheté ses livres en 1900 ?

- 1932 : Sandor Rado, directeur éditorial de deux revues psychanalytiques, se plaint des attitudes dictatoriales de Freud. Celui-ci profite alors de ce qu'il est parti aux USA pour le faire remplacer à la tête des deux revues.
La même année, Freud fait passer le psychanalyse Sandor Fecenczi pour fou parcequ'il osait accorder plus d'importance aux évènements réels de la vie de ses patients qu'à leurs fantasmes. Ferenczi avait aussi révélé une parole de Freud dans son "Journal clinique" : "Les patients c'est de la racaille. Les patients ne sont bons qu'à nous faire vivre, et ils sont du matériel pour apprendre. Nous ne pouvons pas les aider, de toute façon."
Dans "Ma rencontre avec Popper-Lynkeus", on remarquera que Freud s'entête à affirmer que son traitement d'Anna O. avait été un succés.

- 1933 : Freud commence à travailler sur son livre "L'homme Moïse et la religion monothéiste". Il y prétend que Moïse était un Egyptien.

- 10 février 1933 : Dans une lettre à Jeanne Lampl-de Groot, Freud affirme que les thèses pacifistes d'Albert Einstein sont des "sottises".

- 26 avril 1933 : Freud dédicace son livre "Pourquoi la guerre" à "Benito Mussolini, avec le salut respectueux d'un vieil homme qui reconnaît en la personne du dirigeant un héros de la culture."

- Juillet 1933 : Wilhelm Reich est secrètement exclu de l'API (il ne l'apprendra qu'un an plus tard) car c'est un psychanalyste marxiste. (Ca n'empèchera pourtant pas, plus tard, la gauche d'aduler Freud).

- 1935 : Freud dit, à propos des psychanalystes "Beaucoup hélas sont d'une étoffe humaine peu modifiée par l'analyse."

- 01 janvier 1937 : Dans un courrier répondant à Marie Bonaparte qui lui annonce son acquisition de ses lettres à Fliess, Freud dit "Je n'aimerais pas que la soi-disant postérité puisse avoir connaissance de quoi que ce soit dans ces lettres."

- 1937 : Dans son article "Analyse finie et analyse infinie" Freud dit "Il est incontestable que les analystes n'ont pas complètement atteint, dans leur propre personnalité, le degré de normalité psychique auquel ils veulent éduquer leurs patients."
Freud commence cependant (enfin) à s'intéresser aux neurones. Il prétend qu'il en existerait de trois sortes : Les Phi, les Psy et les Oméga.

- 02 mars 1937 : Dans une lettre à Ernest Jones, Freud écrit : "Le seul protecteur que nous ayons eu jusqu'à présent, Mussolini, semble laisser les mains libres à l'Allemagne". S'il ne semble pas favorable aux nazis, il semble l'être aux facistes (il s'était d'ailleurs montré très indifférent face aux massacres perpétrés par les facistes autrichiens).

- 1938 : Dans son "Abrégé de psychanalyse", Freud dit que la psychanalyse pourrait être un jour rendue inutile par les progrès de la chimie … ce en quoi il aura raison.

- 04 juin 1938: Freud fuit les Nazis et part s'installer à Londres. Il avoue : "On ne devrait pas être surpris quand il s'avère à la fin que la différence entre le non-analysé et le comportement ultérieur de l'analysé n'est pas aussi radicale que nous y aspirons".

- 1939 : Freud publie son livre "L'homme Moïse et la religion monothéiste". Celui-ci est mal reçu par les Juifs qui y voient une provocation, surtout que cela se passe à une époque où les Juifs sont opprimés par le Nazisme. (On remarquera que Freud critique plusieurs fois les Communistes mais jamais les Nazis.) Il écrit : "Gardons-nous de laisser faussement croire à certains que la complexité du monde est telle que toute explication doit nécessairement comporter une parcelle de vérité. Non, notre esprit a conservé la liberté d'inventer des rapports, des relations qui n'ont aucun équivalent dans la réalité." Doit-on alors considérer tout ce qu'il a écrit comme de simples inventions sans aucun rapport avec la réalité ?

- 23 septembre 1939 : Freud décède des suites de son cancer à la mâchoire. Sa femme peut alors enfin pratiquer sa religion juive, alors que Freud (pourtant Juif lui-même) le lui avait interdit jusque là.

- En résumé, sur les 31 patients de Freud dont on connaît bien l'évolution, on constate que trois seulement ont été mieux ou ont été guéris. L'état des autres n'a guère changé ou s'est détérioré. Certains patients ont fini à l'asile, trois se sont suicidés, quatre ont tenté de se suicider.

La psychanalyse de Freud semble donc n'être que ça : Une secte dogmatique professant une doctrine qui n'a jamais été prouvée scientifiquement par des faits réels (non mensongers). D'ailleurs Freud disait "La psychanalyse est comme le Dieu de l'Ancien Testament, elle n'admet pas qu'il y ait d'autres dieux".
Le philosophe Popper a démontré que la psychanalyse n'est pas une science car elle n'est pas réfutable (elle est construite de manière à empêcher toute tentative de la mettre à l'épreuve).
TaoTheKing
   Posté le 12-07-2020 à 11:44:30   

Pourrais tu faire une réponse plus longue ?
Ansil
   Posté le 12-07-2020 à 13:04:06   

TaoTheKing a écrit :

Pourrais tu faire une réponse plus longue ?


Plutôt un lien vers un livre.
Atil
   Posté le 12-07-2020 à 13:08:00   

Voici la version complète, sur ma page :

https://noosphere.000webhostapp.com/freud.php
Trump
   Posté le 12-07-2020 à 14:23:53   

Atil a écrit :

Voici la version complète, sur ma page :

https://noosphere.000webhostapp.com/freud.php


Ce lien est bloqué par mon anti-virus...
TaoTheKing
   Posté le 12-07-2020 à 15:24:00   

Anti virus ? As tu essayé l' hydroxychloroquine ?
Trump
   Posté le 12-07-2020 à 18:58:52   

TaoTheKing a écrit :

Anti virus ? As tu essayé l' hydroxychloroquine ?


Non c'est un médicament de charlatant!
Atil
   Posté le 12-07-2020 à 21:01:43   

Selon je ne sais plus quel psychanalyste, les étudiants français ont peur des examens car, en fait, c'est le "sexe-à-mains", c'est à dire la masturbation, qu'ils craignent.
Dois-je en déduire que les étudiants des pays où ce jeu de mots est impossible n'ont aucune peur des examens ?
TaoTheKing
   Posté le 12-07-2020 à 21:22:12   

Trump a écrit :

Citation :

Anti virus ? As tu essayé l' hydroxychloroquine ?


Non c'est un médicament de charlatant!


Ah? je croyais de charlatante?
Nichts
   Posté le 13-07-2020 à 23:17:17   

Atil a écrit :

Selon je ne sais plus quel psychanalyste, les étudiants français ont peur des examens car, en fait, c'est le "sexe-à-mains", c'est à dire la masturbation, qu'ils craignent.
Dois-je en déduire que les étudiants des pays où ce jeu de mots est impossible n'ont aucune peur des examens ?


J'ai fréquenté en 2001 une association (devenue aujourd'hui un regroupement associatif : https://mediagoras.fr) de patients de psychothérapie souffrant de phobie et/ou d'anxiété sociale, d'agoraphobie et autres troubles anxieux parfois généralisés.
En cheville avec des thérapeutes comportementalistes, prônant les TCC donc (dont Patrick Légeron et Christophe André, chantre aujourd'hui du "retour sur soi" et de pratiques purement conceptuelles - et surtout médiatiques...), cette association défendait bec et ongle cette pratique relativement nouvelle (j'y suis persona non grata pour y avoir mis un peu trop les pieds dans le plat).
Je constate maintenant qu'elle a mis de l'eau dans son vin, conseillant sur son site un éventail assez large de techniques allant des TCC aux thérapies exotiques majoritairement importées des Etats Unis ("pleine conscience", EFT, EMDR, ...), de l'entretien psychologique dit "classique" à ... la cure psychanalytique, qui a l'avantage, sic, d'aller au fond des choses.
Les TCC s'attaquent au symptôme et ont, dans cette limite, prouvé leur efficacité, basée sur un protocole scientifique reproductible. Elles ont, par l'intégration de l'analyse cognitiviste du psychisme du patient, démenti les critiques - dont la mienne - qui voulaient y voir un processus standardisé de normalisation de l'individu - psychiquement défaillant ou non.

Parmi les nombreuses personnes que j'ai rencontrées dans cette association, j'étais le seul à avoir choisi la psychanalyse. J'ai gardé le contact avec un certain nombre d'elles. Entre-temps j'accédai à une vie choisie et relativement épanouie : je me suis marié, j'ai accédé à un job gratifiant, j'ai co-fondé une association internationale avec les membres du site ipernity.com (un peu de pub en passant ;), ..., autant de projets inconcevables pour moi. De leur côté, ces personnes ont, certes, été débarrassées d'une partie de leurs symptômes, au prix d'un investissement permanent cependant - aussi onéreux au long terme que ma psychanalyse, mais n'ont pas bougé d'un pouce quant à leur mode de vie reconnu par elles comme insatisfaisant.

Depuis 1997, date de mon entrée en psychanalyse (terminée, donc, 13 ans plus tard), je n'ai cessé de me documenter sur cette pratique et sa théorie. Avec un certain parti-pris, j'en conviens. Mais en dehors de toute considération historique, je n'ai cessé de trouver la confirmation de ce qu'elle m'a apporté, au moins auprès des personnes prêtes à suivre son principe. Qui sont très minoritaires, il faut le reconnaître, parmi nos contemporains souffrant d'un mal de vivre handicapant - bien que la France reste, nous dit Atil, l'un de ses derniers bastions.

Atil aime décidément les litanies. Il nous sert un nombre remarquable de faits démontrant la mystification freudienne, pas seulement issus du "Livre noir" ni du pamphlet d'Onfray, c'est notable. Enfin, pour être démonstrative cette énumération devrait citer ses sources, mais je te sens capable de couvrir 3 pages du Cerclosophes avec elles, Atil. Donc... Je n'ai pas de peine à croire à nombre de ces accusations. J'ai lu ta version longue et cette accumulation ne peut qu'entamer ma confiance - déjà vacillante - envers ce père fondateur et tutellaire, doutant malgré tout publiquement jusqu'au bout de la véracité de sa démarche et de ses découvertes, qu'il savait objectivement essentiellement empiriques.

Le nombre de faits avérés, de témoignages des bienfaits de la cure par la parole, sur les enfants comme sur les adultes, et qu'ils soient basés sur la pratique psychanalytique ou non, est incommensurablement plus fournie que cette énumération, cependant...
Impossible de les citer tous, mais impossible de les manquer sur internet.

Freud, Ferenczi, Klein, Winnicott, Dolto et Lacan, Nasio et Miller plus récemment, mais tant d'autres illustres, leurs si nombreux disciples et exégètes, ont peut-être prêché pour leur paroisse. Tout comme les nombreux prophètes émaillant l'histoire des sectes chrétiennes et autres.
Il ne fait aucun doute, pourtant, au vu de la tournure que prend notre société, que la cure par la parole restera durablement pour un vrai pourcentage d'entre nous l'un des seuls exutoires donnant accès à une émancipation psychique et intellectuelle, un des seuls moyens d'accéder à une participation constructive au discours social éthique voire philosophique et politique, voire à leur action - auxquels j'espère participer.

Un dernier mot, au sujet du traitement par l'establishement "scientifique" des psychopathologies (1). Le DSM-V états-unien a voulu s'imposer, en 2013, comme la norme définitive de la nomenclature des états mentaux, mais aussi bien au delà (juste comme une alternative aux topiques freudiennes - mais je badine). Quiconque, souffrant de troubles psychiques ou non, se voit catégorisé selon cette échelle de mesure totalement arbitraire et soi-disant scientifique, et ce depuis sa plus tendre enfance, par son degré d'adéquation à notre vie sociale et, par antinomie, par son degré de subversion - puisque toute inadéquation à l'ordre social établi ne peut qu'être subversive... (ce qui rejoint quelque part une certaine vision de Freud à laquelle je n'ai jamais pu adhérer). En ces temps de lutte élargie contre le terrorisme, cela prend un sens étrangement catégorique.
Je ne doute pas que le Cerclosophe ait déjà abordé ce sujet.
L'application de ces thèses, initiée par le gouvernement Sarkozy, est déjà depuis quelques temps l'objet d'âpres résistances au sein même de notre éducation nationale, comme tu le sais.
Sur lui, sur ce "théorème", repose toute caractérisation du profil des individus de part le monde. Mais aussi, par extension, toutes thérapies psychiques propres à le "remette dans le droit chemin", qui essaiment forcément à la suite des TCC.

J'ose espérer que l'héritage si ce n'est freudien mais au moins psychanalytique et dissident français nous prémunira encore quelques temps - de même qu'en de nombreux foyers ("clusters" est plus up-to-date) de par le monde (https://fr.wikipedia.org/wiki/DSM-5#Critiques), contre cette tentative virale de normalisation - "libérale", bien sûr -, inspirée de façon hélas quasi inconsciente de l'extrapolation d'Orwell.

~oOo~

(1) En 1964, Henri F. Ellenberger (1905-1993) publie dans L’Évolution psychiatrique un article dénonçant les illusions de la classification psychiatrique. Ce texte traduit en anglais a été repris dans le recueil de ses essais, Beyond the unconscious. Pour lui, ces illusions sont le pragmatisme clinique et l’idéalisme philosophique, l’illusion numérique, les illusions linguistique, sociocentrique et celle des modèles contemporains de la discipline et, enfin, les motivations inconscientes des classificateurs. Cela a conduit certains d’entre eux à proposer des classifications soit exclusivement pratique, soit exclusivement abstraites ou théoriques. Ellenberger cite un très grand nombre d’auteurs depuis l’Antiquité jusqu’au xixe siècle pour illustrer ces différentes illusions. Il signale la solution paradoxale qui s’impose à ceux qui rejettent à la fois une classification naturelle et une sériation : élaborer une classification artificielle. Selon lui « parmi celles-ci les plus fréquentes se fondent sur des méthodes statistiques ». Il montre comment cette méthode permet de regrouper les symptômes selon leur fréquence en constellations permettant, ainsi de définir des catégories diagnostiques. Ellenberger cite une communication des auteurs péruviens au quatrième Congrès mondial de Montréal, Cuadros clínicos y cultura sobre un nuevo método de agrupación nosografica en psiquiatria.


Edité le 14-07-2020 à 02:49:37 par Nichts


Nichts
   Posté le 14-07-2020 à 02:50:29   

TaoTheKing a écrit :

Non. Et moi je suis Dieu, petit vermisseau

Pardonne-moi, mon Dieu
Atil
   Posté le 14-07-2020 à 10:12:11   

Dans le domaine psychiatrique, je crains que toute classification soit plus culturelle (et donc subjective) que scientifique.

La seule chose objective qu'on pourrait faire c'est constater que telle partie du cerveau d'un patient est constituée ou fonctionne de manière anormale ... c'est à dire d'une manière différente de la majorité des cerveaux qu'on observe.

Sans que cela soit forcément un indice négatif : Einstein avait ainsi un cerveau dont le lobe temporal était "anormal".

Et il n'y a pas que le cerveau lui-même qui a une influence directe sur le psychisme : les hormones, le microbiote, etc... ont aussi leur importance.

L'homme étant une espèce sociale, on peut estimer qu'un individu dont le comportement l'empèche de s'insérer dans la société peut être considéré comme "malade". Mais s'il n'en soufre pas et qu'il ne fait souffrir personne, le mot "malade" est-il indispensable ?
TaoTheKing
   Posté le 14-07-2020 à 10:21:19   

Atil a écrit :



Et il n'y a pas que le cerveau lui-même qui a une influence directe sur le psychisme : les hormones, le microbiote, etc... ont aussi leur importance.


Panne de microbiote, traces dans la culotte!
Ansil
   Posté le 14-07-2020 à 11:43:07   

Atil a écrit :

Dans le domaine psychiatrique, je crains que toute classification soit plus culturelle (et donc subjective) que scientifique.

La seule chose objective qu'on pourrait faire c'est constater que telle partie du cerveau d'un patient est constituée ou fonctionne de manière anormale ... c'est à dire d'une manière différente de la majorité des cerveaux qu'on observe.

Sans que cela soit forcément un indice négatif : Einstein avait ainsi un cerveau dont le lobe temporal était "anormal".

Et il n'y a pas que le cerveau lui-même qui a une influence directe sur le psychisme : les hormones, le microbiote, etc... ont aussi leur importance.

L'homme étant une espèce sociale, on peut estimer qu'un individu dont le comportement l'empèche de s'insérer dans la société peut être considéré comme "malade". Mais s'il n'en soufre pas et qu'il ne fait souffrir personne, le mot "malade" est-il indispensable ?


De tous les psy-machin seul le psychiatre est médecin. Le seul autorisé à prescrire un médicament si, donc, le patient est atteint d'une maladie mentale.
https://sante.journaldesfemmes.fr/maladies/2580188-psychiatrie-liste-maladies-mentales-symptomes-prise-en-charge/

À part, un psychologue, même docteur en psychologie, n'est pas médecin (sauf s'il a un doctorat de médecine en plus).
https://aidantattitude.fr/2012/11/26/quel-est-le-role-des-psychologues.php/

Un psychanalyste a un autre rôle et c'est celui-là qui est souvent critiqué. L'efficacité de ce praticien dépend de sa personnalité (son vécu...) et de celle de son consultant. Un psychanalyste peut convenir à une personne et pas du tout à une autre. Qui désire faire une psychanalyse (pour aide à déceler l'origine d'un problème récurrent) ne doit pas persister à voir un psychanalyste qu'il ne "ressent" pas bien dès le départ - même s'il a entendu de grands éloges sur ce praticien.
https://monpsy.psychologies.com/Bien-choisir-mon-psy/Les-5-metiers-de-la-psy/Qu-est-ce-qu-un-psychanalyste

https://www.matmut.fr/mutuelle-sante-ociane/conseils/psychologue-psychiatre-psychanaliste-differences-remboursement