Sujet :

.

quarkenciel
   Posté le 20-03-2004 à 14:06:39   

.

Message édité le 20-06-2007 à 22:23:10 par quarkenciel
cebe
   Posté le 20-03-2004 à 14:57:28   

Tu sais Quarkenciel, il arrive que nous soyons blessé gravement, volontairement et consciemment par quelqu'un
.... ne pas en tenir compte fait refouler la souffrance qui d'une manière ou d'une autre reviendra à la surface. Sous forme de colère, peut-être .... une colère diffuse et sans objet parfois.
Reconnaître qu'une offense a été faite, reconnaître qu'une blessure il y a eu est le premier pas que doit faire celui qui veut pardonner.

Ton idéal est inhumain .. même pas le fait d'un sage.
.. je dirai qu'il procède de ce que peux ressentir contre lui un adulte quand un bébé lui plante le doigt dans l'oeil. Ou plus simplement c'est ce qui est prêté à Dieu.
Se mettre à cette échelle là quand il s'agit d'une offense grave, voulue et consciente est un leurre. Et une faute contre soi.
Atil
   Posté le 20-03-2004 à 17:24:05   

Quand quelqu'un nous fait souffrir, à quoi cela servirait-il de lui en vouloir ?
On peut se défendre contre lui, on peut le surveiller et se méfier de lui, ca c'est utile.
Mais lui en vouloir ca ne sert à rien d'autres qu'à verser du sel sur nos blessures.

Le pardon ne sert qu'à calmer et effacer une émotion.
A quoi sert cette émotion ?
Les seules solutions possibles sont : réparer les dégats, se protéger, mettre l'agresseur hors d'état de nuire, se réconcilier avec lui, etc...
Mais "avoir du ressentiment envers l'agresseur", je trouve ca primitif.
La version plus évoluée et plus réfléchie serait simplement "se méfier et surveiller son agresseur pour qu'il ne recommence pas". Pas besoin d'émotion.
Atil
   Posté le 20-03-2004 à 18:12:48   

Ho !
Il préfère les nourritures matérielles aux nourritures de l'esprit !!!!
Fee des Arts
   Posté le 20-03-2004 à 19:28:30   

Oh! .......il a une émotion il aime le pain artisanal au sésame et pavot.....donc il est humain comme nous?
Membre désinscrit
   Posté le 28-05-2004 à 12:17:24   

cebe a écrit :

Tu sais Quarkenciel, il arrive que nous soyons blessé gravement, volontairement et consciemment par quelqu'un
.... ne pas en tenir compte fait refouler la souffrance qui d'une manière ou d'une autre reviendra à la surface. Sous forme de colère, peut-être .... une colère diffuse et sans objet parfois.
Reconnaître qu'une offense a été faite, reconnaître qu'une blessure il y a eu est le premier pas que doit faire celui qui veut pardonner.

Ton idéal est inhumain .. même pas le fait d'un sage.
.. je dirai qu'il procède de ce que peux ressentir contre lui un adulte quand un bébé lui plante le doigt dans l'oeil. Ou plus simplement c'est ce qui est prêté à Dieu.
Se mettre à cette échelle là quand il s'agit d'une offense grave, voulue et consciente est un leurre. Et une faute contre soi.


Reconnaitre qu'une offense a été faite, oui. Pardonner? Pourquoi?
Au point ou j'en suis, je dirais qu'il n'existe pas de pardon.

Il y a offense? Il doit y avoir analyse:
1- Pourquoi ai-je été offensé? Est-ce une volonté délibérée, ou une maladresse?
2- Dans le cas d'une volonté délibérée, pourquoi? Suis-je moi-même le premier agresseur? Parfois, le simple fait de dire ce que l'on pense touche gravement une personne qui n'était absolument pas visée.
3- L'offense est grave. Mais quelle importance a t'elle?

Finalement, en prenant le temps de la réflexion, nous nous aperçevons systématiquement que la réponse est: aucune.

L'offense n'a jamais d'importance.
PizzaMan
   Posté le 28-05-2004 à 12:21:22   

Atil, je te préviens... Ça va chier !
Atil
   Posté le 28-05-2004 à 14:38:44   

Vous n'oublierez pas de réparer les dégats et de balayer en partant
Membre désinscrit
   Posté le 28-05-2004 à 17:24:18