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 Conscience et bonheur

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Atil
Atil
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   Posté le 05-07-2005 à 07:57:05   Voir le profil de Atil (Offline)   Répondre à ce message   http://noo-spheres.com/   Envoyer un message privé à Atil   


Peut-on être heureux (ou malheureux) sans le savoir ???

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...à mon humble avis.

#Atil
Pyrame
Pyrame
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   Posté le 05-07-2005 à 12:04:03   Voir le profil de Pyrame (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Pyrame   

pour moi non, puisque la notion de bonheur est quelquechose que l'on ressent. Et on sait toujours ce qu'on ressent....


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faut il vivre de rêves, être plus matérialiste, ou ne pas vivre du tout?
feedesarts
Le rêve est l'aquarium de la nuit!
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   Posté le 06-07-2005 à 05:29:19   Voir le profil de feedesarts (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à feedesarts   

On peut surtout être inconscient de notre bonheur ou malheur.


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Fée des Arts!
Atil
Atil
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   Posté le 06-07-2005 à 07:41:17   Voir le profil de Atil (Offline)   Répondre à ce message   http://noo-spheres.com/   Envoyer un message privé à Atil   

Ca dépend peut-être de ce qu'on attend par "bonheur".

Certains hommes se sentent heureux même s'ils tombent dans la misère.
D'autres, au contraire, pensent pouvoir déduire le bonheur des peuples en calculant le salaire moyen, l'état sanitaire, etc... et cela indépendamment de ce que ressentent les hommes.

On pourrait donc dire qu'il y a deux sortes de bonheur :
Un bonheur objectif qui correspond au fait d'être en bonne santé et d'avoir assez d'argent pour vivre. On pourrait dire que c'est un bonheur "physique".
Un bonheur subjectif qui correspond à ce que l'on ressent, indépendamment de notre situation. On pourrait dire que c'est un bonheur "émorif".

Un exemple :
Lorsque je vivais avec ma copine à Paris je m'étais rendu compte d'une chose : Je me rendais compte que tout allait bien dans ma vie et que j'avais tout pour pouvoir me déclarer heureux ... mais pourtant je n'arrivais pas à me SENTIR heureux. J'avais l'impression de rater quelque chose à cause d'un manque de focalisation sur mes ressentis.
D'ailleurs c'est souvent APRÉS une période heureuse que l'on se rend compte combien on était heureux.
Pour savoir qu'on est heureux, il faut comparer sa situation avec une situation malheureuse. Ainsi on ressent plus fort un bonheur qui succède à une période de malheur qu'un bonheur qui succède à un autre bonheur.


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...à mon humble avis.

#Atil
1diane3
Bon pied bon oeil !
1diane3
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   Posté le 06-07-2005 à 13:48:13   Voir le profil de 1diane3 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à 1diane3   

D'ailleurs c'est souvent APRÉS une période heureuse que l'on se rend compte combien on était heureux.
Pour savoir qu'on est heureux, il faut comparer sa situation avec une situation malheureuse. Ainsi on ressent plus fort un bonheur qui succède à une période de malheur qu'un bonheur qui succède à un autre bonheur.


Bonjour !
On peut aussi partir du principe que les moments de bonheur dépendent plus de notre regard que des situations que nous vivons.
On peut décider de voir son bonheur dans sa vie présente et pas seulement après coup.


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Mon oeil !
Atil
Atil
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   Posté le 06-07-2005 à 18:14:43   Voir le profil de Atil (Offline)   Répondre à ce message   http://noo-spheres.com/   Envoyer un message privé à Atil   

mais pour cela il faut se focaliser sur la vie présente.
C'est à dire faire "carpe diem".
Hors pratiquement personne ne le fait : les gens pensent surtout au futur (ah comme je serai heureux quand ...) ou au passé (ah comme j'étais heureux quand ...).

Cela dit, cette période de bonheur que je n'arrivais pas à ressentir était justement une période ou j'arrivais à faire "carpe diem" et à me focaliser sur l'instant présent ... sauf que je ne ressentais pas du bonheur mais de la sérénité.


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#Atil
1diane3
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1diane3
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   Posté le 07-07-2005 à 10:24:57   Voir le profil de 1diane3 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à 1diane3   

Eh bien la sérénité n'est pas une forme de bonheur ?

Ce que font les autres gens du bonheur qui leur est offert m'intéresse beaucoup moins que ce que je peux apprendre à en faire, pour moi, et pour eux.


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Atil
Atil
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   Posté le 13-07-2005 à 07:53:00   Voir le profil de Atil (Offline)   Répondre à ce message   http://noo-spheres.com/   Envoyer un message privé à Atil   

La sérénité c'est une sorte d'état d'équilibre ou l'on ne ressent rien de particulier.

Le bonheur est une sensation précise. Mais quand les conditions sont remplies pour le ressentir, parfois on ne le ressent pas. Peut-être est-ce une question de focalisation de l'attention ?
Dans ce cas, pour être heureux, il suffit de se focaliser sur tout ce qui va bien et pas sur ce qui va mal.
Cependant certaines personnes sont trop occupée pour avoir le temps de se focaliser sur leurs état de bonheur ou de malheur. Donc elles sont incapable de dire si elles sont heureuses ou pas ... et même : elles s'en moquent.


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#Atil
Pyrame
Pyrame
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   Posté le 15-07-2005 à 10:58:41   Voir le profil de Pyrame (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Pyrame   

Je pense pas qu'on puisse être heureux sans le savoir... Parce que si on est heureux, sans jouir de notre bonheur, on est pas si heureux que ca. Je ne te suis pas bien Atil, quand tu dis qu'on peut ne pas sentir notre bonheur.

Il peut arriver des tas de choses bien a quelqu'un qui n'en a rien à faire, et qui par conscéquent ne sera pas heureux. Alors que si ces choses arrivent à une autre personne, elle sera comblée... Le bonheur est une question de valeurs. Chaque personne, même le grand chef d'entreprise qui ne vit que pour son boulot, à ses propres valeurs qui lui tiennent à coeur. Elle diffèrent surement de celles du type qui rentre tout les jours chez lui à 4H, et qui ne demande qu'a passer du temps avec sa femme...

Ces 2 personnes savent ce qui se passe dans leur vie et en rettirent, ou non, du bonheur.

Message édité le 15-07-2005 à 10:59:35 par Pyrame


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faut il vivre de rêves, être plus matérialiste, ou ne pas vivre du tout?
Atil
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   Posté le 15-07-2005 à 13:32:51   Voir le profil de Atil (Offline)   Répondre à ce message   http://noo-spheres.com/   Envoyer un message privé à Atil   

Il arrive parfois qu'on se dise "S'il arrivait ceci, je serais trés heureux" ... et le jour ou cela arrive, on ne ressent rien de particulier.

Une fois j'ai analysé la situation ou je me trouvais ... et j'en ai déduit que j'étais heureux. Je l'ai DÉDUIT intellectuellement, mais j'étais incapable de le RESSENTIR.
Je faisais aparemment trop de choses pour avoir le temps de me focaliser sur ce que je ressentais.


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#Atil
1diane3
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1diane3
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   Posté le 15-07-2005 à 13:51:09   Voir le profil de 1diane3 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à 1diane3   

Le bonheur ne se déduit pas, ce n'est pas objectif. Je rejoins Pyrame sur ce point : le fait d'être heureux est de l'ordre de la sensation.
Si on ne sent rien, on est pas heureux.
Rassurons nous, on n'est pas OBLIGE d'être heureux pour être.


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Atil
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   Posté le 16-07-2005 à 08:11:52   Voir le profil de Atil (Offline)   Répondre à ce message   http://noo-spheres.com/   Envoyer un message privé à Atil   

Ce n'est jamais qu'une question de mot à définir.
Pour certains, être heureux correspond à ce qu'on ressent, pour d'autres ca correspond à la situation ou l'on est.

J'avais lu que des chercheurs avaient créé une formule pour calculer le niveau de bonheur dans chaque pays. Elle contenait des paramètres comme le revenu moyen, le taux de scolarisation, le nombre d'hopitaux, le prix des aliments, etc ...
D'aprés ce calcul, les pays occidentaux étaient les plus heureux ... alors que c'est en occident que les gens sont le plus désillusionnés, le plus dépressifs, le plus dépendants aux drogues et médicaments psychotropes et le plus suicidaires.
Cette étude oubliaut que "l'argent ne fait pas le bonheur".
La formule était incapable de calculer le RESSENTI des gens.


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#Atil
1diane3
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1diane3
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   Posté le 16-07-2005 à 13:58:04   Voir le profil de 1diane3 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à 1diane3   

"Le bonheur (étymologiquement la bonne chance) est un état durable de plénitude et de satisfaction, état agréable et équilibré de l'esprit et du corps, d'où la souffrance, l'inquiétude et le trouble sont absents. C'est une notion des plus difficiles à déterminer :*dans la mesure où le bonheur est un état empirique, soumis aux aléas de la fortune et aux changements imprévisibles de l'humeur, donc un état temporel ; en tant que tel, le bonheur ne saurait se reduire à un concept"


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Atil
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   Posté le 16-07-2005 à 20:19:19   Voir le profil de Atil (Offline)   Répondre à ce message   http://noo-spheres.com/   Envoyer un message privé à Atil   

Je ne pense pas que le bonheur corresponde simplement à une absence de malheur.

Si on retire le malheur, on n'obtient pas le bonheur mais simplement un état serein entre bonheur et malheur.

C'est comme pour le plaisir : il ne correspond pas seulement à une absence de douleur.

D'un coté il y a une sensation positive, de l'autre une sensation négative ... et entre les deux il n'y a pas de sensation spéciale.

Cela dit, je pense que certaines sensations restent dans notre inconscient et n'atteignent pas la conscience. Donc l'inconscient pourrait être heureux ou malheureux alors que le conscient ne le saurait pas.


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#Atil
flash
splash
flash
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   Posté le 12-08-2006 à 14:10:29   Voir le profil de flash (Offline)   Répondre à ce message   http://membres.lycos.fr/cinepaume   Envoyer un message privé à flash   

flash a écrit :

Bonjour à toutes et à tous.

La conscience et le bonheur, ça m'intéresse. Je relance le débat en citant Dostoïevski et Cioran

« "La souffrance est l'unique cause de la conscience" (Dostoïevski). Les hommes se partagent en deux catégories : ceux qui ont compris cela, et les autres. » Emil CIORAN / Des larmes et des saints (1937) / OEuvres / Quarto Gallimard 1995

Curieux état de conscience que de devoir souffrir pour être, moi qui crois que nous sommes ici-bas pour jouir, c'est fort de café que de considérer la souffrance comme une jouissance !

Au plaisir de vous lire

Message édité le 12-08-2006 à 14:12:30 par flash
PizzaMan
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   Posté le 12-08-2006 à 14:16:01   Voir le profil de PizzaMan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à PizzaMan   

C'est dans la souffrance qu'on évolue (quoique ce ne soit pas systématiquement une vérité quand je pense aux cas désespérés, à proximité). Espérons pour eux, que la réincarnation existe.

Dans le confort doux de la jouissance, on ne fait que jouir. Ainsi, pourquoi se préoccuper d'évoluer quand tout va bien ?

L'âme est moins paresseuse dans la douleur, aussi.

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#PizzaMan
Verdad
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   Posté le 12-08-2006 à 14:32:23   Voir le profil de Verdad (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Verdad   

Pizza Man a écrit :


Dans le confort doux de la jouissance, on ne fait que jouir. Ainsi, pourquoi se préoccuper d'évoluer quand tout va bien ?



Et quand on subit des choses terrrrrrrrrrrrrribles, certains évoluent, d'autres pas.
Tu n'es pas dans le vrai, tit'crot'.


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Le jour où je voudrais de la crotte d'âne, je saurai à quel derrière accrocher mon panier.
F. Dard
PizzaMan
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   Posté le 12-08-2006 à 14:33:15   Voir le profil de PizzaMan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à PizzaMan   

Allons du calme, il ne faut pas pourrir le sujet, paraît-il


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#PizzaMan
Verdad
Verdad
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   Posté le 12-08-2006 à 14:48:40   Voir le profil de Verdad (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Verdad   

Dans ma grande bonté, je peux considérer que tu es dans le sujet, tit'crot'.
Tu manifestes un tel intérêt à ma personne qu'il se peut que je sois une partie de ton bonheur.





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Le jour où je voudrais de la crotte d'âne, je saurai à quel derrière accrocher mon panier.
F. Dard
PizzaMan
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   Posté le 12-08-2006 à 14:52:05   Voir le profil de PizzaMan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à PizzaMan   

T'as aucun style, petit homme. Cesse donc de m'imiter et trouves-toi une bonne occupation pour compenser ton manque d'imagination.

PS
Pour rendre service au petit homme, il faut le prévenir qu'on en n'est plus à Paintshop pro depuis des lures. Les vrais tels que moi, ils utilisent photoshop CS2.

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Message édité le 12-08-2006 à 14:56:26 par Pizza Man


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#PizzaMan
flash
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flash
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   Posté le 12-08-2006 à 15:07:10   Voir le profil de flash (Offline)   Répondre à ce message   http://membres.lycos.fr/cinepaume   Envoyer un message privé à flash   

Donc, si je comprends bien, la souffrance serait le grand enseignement d'évolution pour l'homme ? "Varium et mutabile semper" (chose qui toujours varie et change)...

Il y a cette très célèbre scène qui marquera à jamais mon esprit dans le film "Le Bon, la Brute et le Truand" et qui se déroule dans le cimetière militaire de Sad Hill, et qui est encore pour moi un très grand mystère :
"Le monde se divise en deux catégories. Ceux qui ont le pistolet chargé et ceux qui creusent ! Toi, tu creuses !".

Bon, ouep ! Mais est-ce nécessaire de souffrir pour creuser ?

Que vais-je donc découvrir au fond de la tombe ? Une grosse crotte ?

Message édité le 12-08-2006 à 15:14:43 par flash
PizzaMan
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   Posté le 12-08-2006 à 15:13:45   Voir le profil de PizzaMan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à PizzaMan   

Il faut se dire une chose importante à laquelle une andouille ne pensera jamais, car trop occupée à observer le doigt qui pointe en direction de ce qui est plus élevé.

Il faut se dire que celui qui creuse ne peut faire autrement que de souffrir, surtout sous la menace d'un revolver chargé pour ajouter au stress. C'est ce qu'on appelle une réalité. Et à la question, «est-ce nécessaire de souffrir pour creuser ?», il faut se dire s'il est vraiment nécessaire de creuser, quand on ne veut pas souffrir.

En d'autres mots, évites donc tout effort, si tu ne veux pas admettre la souffrance. Par-contre, tu devras renoncer à l'évolution.

Mais si on t'oblige à creuser, c'est une autre histoire.

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   Posté le 12-08-2006 à 15:44:20   Voir le profil de flash (Offline)   Répondre à ce message   http://membres.lycos.fr/cinepaume   Envoyer un message privé à flash   

Salut Pizza Man.

Très intéressant cette conception du bienfait de l'effort douloureux pour évoluer !

Maintenant l'obligation de devoir faire un effort douloureux induit la notion d'évolution forcée...

Pizza Man a écrit :

... évites donc tout effort, si tu ne veux pas admettre la souffrance. Par-contre, tu devras renoncer à l'évolution.
Mais si on t'oblige à creuser, c'est une autre histoire.


Ne rien faire - ne rien laisser faire - tout faire faire.


Nul homme raisonnable ne peut sérieusement recommander de ne rien faire et de laisser les choses aller leur cours sans faire intervenir une action intentionnelle.


Pour moi la souffrance est inutile à notre évolution, car là où il y a soufrance, point d'amour. Là où il y a de la gène, point de plaisir !

Le chemin de l'évolution est un chemin d'Amour.

En étant plein d'amour, il n'y a plus de place pour la souffrance !


Oui, ma soeur aussi est pleine d'amour !

En vivant dans la souffrance, nous récolterons ce que nous semons ici et maintenant, de part nos pensées et notre comportement. C'est la loi de cause à effet.

A+ Pizza Man.
PizzaMan
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   Posté le 12-08-2006 à 15:55:49   Voir le profil de PizzaMan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à PizzaMan   

«Maintenant l'obligation de devoir faire un effort douloureux induit la notion d'évolution forcée»...


<o> Ben oui, elle doit être forcée. Personne ne se lève le matin, en se disant : tiens, aujourd'hui je vais évoluer. C'est par la force des choses que l'on évolue, souvent. C'est une chose à laquelle personne ne pense. Nous ne pensons qu'à jouir, comme le disent certains.





«Pour moi la souffrance est inutile à notre évolution, car là où il y a soufrance, point d'amour. Là où il y a de la gène, point de plaisir !»...


<o> Évitons ce genre de formule à la mord-moi l'noeud. C'est du réchauffé tout ça. Et qu'est-ce que l'amour, ce mot vague qui ne veut rien dire, vient foutre dans l'évolution ?

Il sagit de s'améliorer pour ne pas répéter les mêmes erreurs. La souffrance est un signal d'avertissement pour te prévenir que quelque chose ne va pas. Pourquoi rejeter le signal ? Si tu mets ta main dans le feu, tu te brûles. La douleur te signale la prudence. Par conséquent, la douleur est une information.

En te coupant de la douleur, tu te coupes de l'information.




«En vivant dans la souffrance, nous récolterons ce que nous semons ici et maintenant, de part nos pensées et notre comportement. C'est la loi de cause à effet»...


<o> Pour savoir semer du bon grain, il faut apprendre à différencier l'ivraie du bon grain. Et pour cela, il faut parfois faire de mauvaises récoltes. C'est nécessaire.


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#PizzaMan
flash
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flash
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   Posté le 12-08-2006 à 16:44:41   Voir le profil de flash (Offline)   Répondre à ce message   http://membres.lycos.fr/cinepaume   Envoyer un message privé à flash   

La souffrance est en effet un signal d'alarme, une information destinée à préserver notre intégrité physique et morale, j'en conviens et en se coupant de la douleur, on se coupe de l'information, bien que cette information pouvant porter aussi atteinte au pronostic vital par exemple dans le cas d'un choc émotionnel ou d'une douleur tellement vive que le coeur s'arrête !

D'accord aussi avec la nécessité de faire des mauvaises récoltes mais bien evidemment seulement lorsque nous en tirons un enseignement pour apprendre à sélectionner le bon grain de l'ivraie.

Ivraie : "Zizania" en grec (qui a donné en français zizanie), mauvaise herbe qui, tant que le plant est jeune, ressemble à s'y méprendre au blé ou à l'orge.

Semer de l'ivraie avec le bon grain est un acte de malveillance destiné à détruire la récolte.

Il y a cependant (selon moi) un sophisme (raisonnement convaincant mais faux) dans l'obligation qu'il y aurait à souffrir pour évoluer.

Personne n'est obliger d'accepter le "deal" de la souffrance et nous avons toujours la liberté de la faire disparaitre par l'amour justement.

J'entends par "Amour" cette capacité fusionnelle que nous avons de ne faire qu'un avec l'autre. L'amour est une communion permettant de modifier le milieu ambiant non pas en se coupant de la souffrance qui est toujours manifestée par épisodes plus ou moins longs dans la durée et dont nous avons par nécessité le devoir d'occultation.

Je considère la souffrance comme ayant un effet nocébo, soit une action nuisible sur le vivant pour une évolution harmonieuse.

En évoluant dans la souffrance, en acceptant celle-ci comme un mal nécessaire, nous faisons de la souffrance une réalité acceptable.

C'est pour moi un état (celui de la souffrance) qui nous coupe de toute évolution consciente et désirée car il serait en effet souhaitable que chacun se dise "aujourd'hui je vais évoluer en apprenant à surmonter la souffrance par l'usage du plaisir".

Tout s'apprend Pizza Man y compris de participer à l'évolution en tant qu'êtres conscients et non pas que seulement en tant qu'entités végétatives.

Message édité le 12-08-2006 à 16:47:51 par flash
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