| | Posté le 14-01-2009 à 14:52:22
| Dans quelles conditions l'intolérance engendre-t-elle l'intolérance ?
Edité le 14-01-2009 à 14:53:05 par Scientosophe |
| Atil | | 35614 messages postés |
| Posté le 14-01-2009 à 19:41:50
| Quand on est intolérant envers les gens intolérants.
-------------------- ...à mon humble avis. #Atil |
| Thoth | | 99 messages postés |
| Posté le 17-01-2009 à 06:53:15
| Dans ce cas nous devenons donc automatiquement intolérants envers nous même, puisque nous acceptons de l'être en réaction à l'intolérance de l'autre. C'est presque mathématique : la raison ordonne, l'émotionnel s'aligne. Nous sommes donc seuls responsables de ressentir ce que nous ressentons, et cela se fait en réponse à ce que nous avons décidé de mettre en valeur dans notre mental. A la base, nous jouons le jeu de l'intolérance car nous ne tolérons pas de ressentir ce que nous ressentons. Nous n'aimons pas souffrir, et à de rares exceptions près, nous sommes déjà plein de souffrances non résolues avant même de venir au monde. Ce dénis viscérale fait que petit à petit nous oublions qu'il existe d'autres manières plus radicale de ne pas tolérer l'intolérable, comme l'indifférence légitime par exemple. Tu n'aimes pas ressentir la souffrance ? Alors ignore là et commence par résoudre tout ce qui en toi en est la cause inconsciente. Une pensée appelle toujours une émotion qui lui est associée (qui est dite connexe), et une émotion fait automatiquement échos à une pensée. Ce sont les deux polarités complémentaires de notre psychisme dont la collaboration permet la conscience. La qualité de cette collaboration chez une personne détermine son degré de conscience et jusqu'à son état de santé, physique comme psychologique. C'est une loi psychologique que je vous livre là avec mes mots, une variable qui n'est pas figée et qui fluctue en permanence chez un même individu... en fonction de son actualité et de ce sur quoi se porte son attention en général. Et n'allez pas y déceler un quelconque jugement de valeur justifiant le mépris d'autrui hein s'il vous plait. lol
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| Atil | | 35614 messages postés |
| Posté le 17-01-2009 à 08:02:21
| "C'est presque mathématique : la raison ordonne, l'émotionnel s'aligne. " >>>>>>>D'habitude c'est l'inverse qu'on observe. D'ou les multiples problèmes inutiles créés par les hommes.
-------------------- ...à mon humble avis. #Atil |
| Milie | Disciple de la vie | 5683 messages postés |
| Posté le 17-01-2009 à 09:50:36
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Scientosophe a écrit :
Dans quelles conditions l'intolérance engendre-t-elle l'intolérance ? |
Lorsque les taux de nos propres tolérances sont dépassés.Et ceci varie en fonctions de tous.
-------------------- Amicalement Milie |
| Thoth | | 99 messages postés |
| Posté le 17-01-2009 à 16:57:47
| Atil a écrit : "D'habitude c'est l'inverse qu'on observe. D'ou les multiples problèmes inutiles créés par les hommes." Ce que tu dis des problèmes engendrés par l'émotion est juste. Une fois que l'émotionnel prend le dessus, les circuits néo-corticaux ne peuvent plus faire leur travail d'analyse et la réponse n'est plus adaptée précisément à ce que nous vivons. D'où les problèmes rencontrés quand l'émotionnel prend le dessus. L'émotion n'est pas une mauvaise chose en soit, elle est même ce qui a permis à notre espèce de survire jusque là. Cependant, elle est une réponse rapide et en cela peu précise, ce qui fait qu'elle est une bien mauvaise conseillère. Maintenant, techniquement, nous percevons le monde par nos sens, nous nous en faisons une représentation mentale, une pensée, notre corps opére les modifications nécessaires, puis nous recevons une nouvelle représentation mentale de notre nouvel état. Mais dans tous les cas, les émotions viennent en réponse à une pensée (représentation mentale). C'est une loi psychologique très utile à connaitre, parce qu'elle nous apprend que c'est le contenu de notre mental qui détermine qui on est et l'état d'esprit que nous avons choisi d'incarner. Dès lors, plus possible d'en rendre les autres responsables, ce qui est une bonne chose puisque nous n'avons de toute manière pas de pouvoir sur eux.
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| tayaqun | loin derrière pour voir devant | | 2925 messages postés |
| Posté le 17-01-2009 à 17:47:42
| Pour rire, un peu. A la question "faut-il tolérer l'intolérance?" Je ne sais plus qui avait répondu: "il y a des maisons pour cela!" L'intolérance m'a fait penser à la colère: il y a à la base une parfaite incompréhension... Deux univers non miscibles entrent en contact.
Edité le 18-01-2009 à 12:44:17 par tayaqun |
| Atil | | 35614 messages postés |
| Posté le 17-01-2009 à 20:11:24
| "L'émotion n'est pas une mauvaise chose en soit, elle est même ce qui a permis à notre espèce de survire jusque là. Cependant, elle est une réponse rapide et en cela peu précise, ce qui fait qu'elle est une bien mauvaise conseillère. " >>>>>>>Disons que, depuis l'apparition de l'intelligence, l'émotion est devenue un système vieillot et dépassé.
-------------------- ...à mon humble avis. #Atil |
| Atil | | 35614 messages postés |
| Posté le 17-01-2009 à 20:12:55
| tayaqun a écrit :
Pour rire, un peu. A la question "faut-il tolérer l'intolérance?" Je ne sais plus qui avait répondu: "il y a des maisons pour cela!" L'intolérance ma fait penser à la colère: il ya à la base une parfaite incompréhension... Deux univers non miscibles entrent en contact. |
Dés qu'on comprend une chose, on la tolère bien plus facilement.
-------------------- ...à mon humble avis. #Atil |
| Thoth | | 99 messages postés |
| Posté le 17-01-2009 à 22:13:05
| Atil a écrit : "Disons que, depuis l'apparition de l'intelligence, l'émotion est devenue un système vieillot et dépassé." Mais nécessaire et encore vitale. N'oublions pas l'intelligence émotionnelle. La pensée et l'émotion sont les deux polarités de notre psychisme. De fait, sans l'émotion, il nous est impossible de savoir si une pensée est bonne ou mauvaise pour nous. Le cortex préfrontal joue un rôle important à ce titre, car c'est là que s'opère l'équilibre entre notre émotionnel et nos raisonnements les plus sophistiqués. Il est prouvé qu'un individu dont ces zones du cerveaux ont été lésés, réussi tout les tests psychologiques classiques, mais est incapable de garder un travail, une vie de couple équilibrée et a du mal à choisir entre deux options qui se présentent à lui. L'harmonie réside dans l'équilibre. Un excès d'intellectualisme et de rationalité est tout aussi préjudiciable qu'un excès d'émotivité, même si les effets sont différents.
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| Atil | | 35614 messages postés |
| Posté le 17-01-2009 à 23:15:00
| "N'oublions pas l'intelligence émotionnelle." >>>>>>>L'intelligence émotionnelle est vraiment un concept mal nommé. Puisqu'elle consiste justement à reconnaitre les émotions et à les maitriser. C'est comme si on appelait "intelligence erronnée" le fait de reconnaitre les erreurs et de les corriger. "La pensée et l'émotion sont les deux polarités de notre psychisme. De fait, sans l'émotion, il nous est impossible de savoir si une pensée est bonne ou mauvaise pour nous. " >>>>>>>L'émotion ne fait rien savoir, elle fait seulement réagir sans réfléchir. Par contre réfléchir permet de comprendre ce qui nous est vraiment nuisible ou favorable. "Le cortex préfrontal joue un rôle important à ce titre, car c'est là que s'opère l'équilibre entre notre émotionnel et nos raisonnements les plus sophistiqués." >>>>>>>Le cortex préfrontal est la zone qui permet à l'homme de maitriser ses émotions. "Il est prouvé qu'un individu dont ces zones du cerveaux ont été lésés, réussi tout les tests psychologiques classiques, mais est incapable de garder un travail, une vie de couple équilibrée et a du mal à choisir entre deux options qui se présentent à lui." >>>>>>>Ceux qui ont le cortex frontal lésé sont incapables de maitriser leurs émotions. Ils sont donc changeants, instables et immatures.
-------------------- ...à mon humble avis. #Atil |
| Ase | | 5229 messages postés |
| Posté le 18-01-2009 à 01:04:51
| Les processus émotionnels sont médiés au niveau du système limbique dans le cerveau et au niveau des lobes frontaux. Dans l'amygdale (pour la peur, l'angoisse et les réactions d'auto-conservation), dans le septum et la cingula (région thalamo-cingulaire) pour les émotions plaisantes et celles liées à l'instinct de perpétuation de l'espèce, dans le cortex cingulaire subcallosal (pour la tristesse), etc. "Ceux qui ont le cortex frontal lésé sont incapables de maitriser leurs émotions. Ils sont donc changeants, instables et immatures" ---> Je crois que pour illustrer cela on a pour exemple de changement dans le comportement le cas de Phineas Gage étudié par Joseph Gall puis réétudié par d'autres chercheurs plus tard. Sa vie sociale en était perturbée: il n'avait plus la notion de la politesse par exemple. ---------- "N'oublions pas l'intelligence émotionnelle" ---> quelle est ta définition de l'émotion ? de l'intelligence émotionnelle ? et quelle différence fais-tu entre sentiment et émotion ?
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| Thoth | | 99 messages postés |
| Posté le 18-01-2009 à 02:18:18
| Détrompe toi, je parle bien d'intelligence émotionnelle et elle est bien plus profonde que l'intellectuelle. L'intelligence intellectuelle fonctionne par déduction logique et analyse discursive, tandis que l'intelligence émotionnelle tient compte de données plus diffuses, comme les ambiances, les intuitions, etc... En vérité, l'intelligence intellectuelle est comme une cerise sur un gâteaux, mais une cerise qui se serait gâtée en voulant se substituer au gâteau sur lequel elle repose. Une société est à l'image de la mentalité du peuple qui la constitue. Vois ce que ça donne quand le QI s'impose comme la valeur première d'une société. Nous observons en effet aujourd'hui que l'élite, telle la cerise gâtée, se coupe de plus en plus de la base, la méprise, devient décadente, tandis que la base est étouffée, souffre et menace de se révolter par des débordements émotionnels incontrôlables. Car ce qui est gênant dans l'émotion, c'est son caractère compulsif. Une pensée ou une idée inconsciente et refoulée est activée, et avant même que nous ayons pu réfléchir à notre situation, elle nous impose une réaction émotionnelle inappropriée et excessive. L'erreur que tu commets est de croire que l'intellect doit maitriser et dominer les émotions. En réalité, c'est ce que nous sommes au fond de nous qui doit faire preuve de maitrise. Pour continuer avec cette analogie, le peuple et les dirigeants sont nécessaires au bon fonctionnement de la société. Dès que les dirigeants agissent sans tenir compte du peuple, c'est là que commencent les problèmes. L'émotion devient destructrice quand elle à trop longtemps été niée, occultée, puis qu'elle se réveille brutalement de manière incontrôlable en profitant d'une faiblesse passagère de l'intellect. De plus, étant donné qu'une émotion est toujours le résultat d'une pensée, si nos émotions sont inappropriées et nuisibles, c'est que nous pensons mal. En revanche si nous acceptons de nous laisser guider par elles sans apriori moraux ou carcans intellectuels bornés, alors notre émotionnel s'apaise, satisfait, et il nous procures dès lors des ressentis harmonieux et agréables à vivres.
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| Thoth | | 99 messages postés |
| Posté le 18-01-2009 à 04:20:16
| Sri Aurobindo dans "Le cycle humain" a écrit : "En outre, la raison et la volonté intellectuelle ne sont qu'une fraction des moyens par lesquels nous nous reconnaissons nous même et nous nous réalisons. Le subjectivisme tend à envisager notre nature et notre être d'une façon large et complexe et à reconnaitre de nombreux pouvoirs de connaissance, de nombreuses forces d'effectuation. Et même, dans sa première réaction contre la méthode extérieur et objective, nous le voyons négliger ou rabaisser l'importance du rôle de la raison et prôner la suprématie de l'impulsion vitale ou d'une volonté-d'être essentielle contre les prétentions de l'intellect, ou encore affirmer l'existence d'un pouvoir de connaissance plus profond, appelé de nos jours intuition, qui voit les choses dans leur ensemble, en leur vérité, dans leurs profondeurs et leurs harmonies, tandis que la raison intellectuelle fragmente, fausse, affirme les apparences superficielles, et harmonise seulement par des ajustements mécaniques. Mais substantiellement, nous pouvons voir que ladite intuition n'est pas autre chose qu'une conscience de soi qui sent, perçoit, saisit sa propre vérité, sa nature et ses pouvoirs directement dans leur substance et leurs aspects, au lieu d'analyser leur mécanisme. Tout le mouvement subjectiviste consiste donc à trouver le moi, à vivre dans le moi, à voir par le moi, à exprimer complètement la vérité du moi, intérieurement et extérieurement, mais toujours en partant de l'intérieur et du centre. "
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| Ase | | 5229 messages postés |
| Posté le 18-01-2009 à 04:50:54
| Thoth bis: Quelle est ta définition de l'émotion ? de l'intelligence émotionnelle ? et quelle différence fais-tu entre sentiment et émotion ? C'est quoi l'intellect pour toi ? En quoi faire preuve de raisonnement est-ce faire preuve d'intellect ? en quoi l'intellect est-il si dangereux ? En quoi une émotion est-il le résultat d'une pensée ?
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| Atil | | 35614 messages postés |
| Posté le 18-01-2009 à 09:30:49
| "L'intelligence intellectuelle fonctionne par déduction logique et analyse discursive, tandis que l'intelligence émotionnelle tient compte de données plus diffuses," >>>>>>Si c'est plus diffus alors c'est moins précis. " comme les ambiances, les intuitions, etc..." >>>>>>L'intuition est un mot qui ne veut rien dire car il peut définir au moins une disaines de choses sans aucun rapport entre elles. En tout ca n'a rien à voir avec l'émotion. Et tu ne sais pas ce que signifie le mot "intelligence émotionnelle" (que l'on mesure par le S.E). Ce terme désigne deux choses : Le fait de reconnaitre l'état émotionnel d'autrui et la capacité de maitriser ses propres émotions. Donc rien à voir avec l'intuition ni avec l'intellience synthétique. L'intelligence synthétique correspond probablement à ce dont tu veux parler à propos des "ambiances diffuses". Mais c'est une ambiance tout aussi intellectuelle qu l'autre, et qui est localisée dans le cerveau droit. "L'erreur que tu commets est de croire que l'intellect doit maitriser et dominer les émotions. En réalité, c'est ce que nous sommes au fond de nous qui doit faire preuve de maitrise." >>>>>>>Et quel est l'outil dont se sert "ce que nous sommes au fond de nous" pour maitriser l'émotion ? Il utilise le néocortex préfrontal ... c'est à dire l'intellect. Crois-tu que la maitise ca se fait ainsi tout seul par magie ? "Pour continuer avec cette analogie, le peuple et les dirigeants sont nécessaires au bon fonctionnement de la société. Dès que les dirigeants agissent sans tenir compte du peuple, c'est là que commencent les problèmes. L'émotion devient destructrice quand elle à trop longtemps été niée, occultée, puis qu'elle se réveille brutalement de manière incontrôlable en profitant d'une faiblesse passagère de l'intellect." >>>>>>>C'est pourquoi il ne faut pas réprimer mais lacher-prise. Non pas opposer une force brutale à l'adversaire mais cesser de l'alimenter en énergie. "De plus, étant donné qu'une émotion est toujours le résultat d'une pensée, si nos émotions sont inappropriées et nuisibles, c'est que nous pensons mal." >>>>>>Exactement. Et inversement nous pensons mal car trop d'émotions refoulées excitent nos pensées. C'est un cercle infernal. "En revanche si nous acceptons de nous laisser guider par elles sans apriori moraux ou carcans intellectuels bornés, alors notre émotionnel s'apaise, satisfait, et il nous procures dès lors des ressentis harmonieux et agréables à vivres." >>>>>>>Par exemple : Je me laisse guider par la colère et je casse la figure à celui qui m'ennuie. Ensuite je me sens paisible et harmonieux pendant qu'on l'emmène à l'hopital.
-------------------- ...à mon humble avis. #Atil |
| Atil | | 35614 messages postés |
| Posté le 18-01-2009 à 09:33:49
| "contre les prétentions de l'intellect, ou encore affirmer l'existence d'un pouvoir de connaissance plus profond, appelé de nos jours intuition, qui voit les choses dans leur ensemble" >>>>>>>Ca c'est juste l'intellect du cerveau droit. C'est à la mode actuellement de confondre ca avec la spiritualité.
-------------------- ...à mon humble avis. #Atil |
| Thoth | | 99 messages postés |
| Posté le 18-01-2009 à 17:20:05
| Ase a écrit :"Quelle est ta définition de l'émotion ? de l'intelligence émotionnelle ? et quelle différence fais-tu entre sentiment et émotion ? C'est quoi l'intellect pour toi ? En quoi faire preuve de raisonnement est-ce faire preuve d'intellect ? en quoi l'intellect est-il si dangereux ? En quoi une émotion est-il le résultat d'une pensée ?" >>>>>>> Je dessine à mes heures perdues, ce qui me fournit une belle analogie. Lorsque je commence un dessin, je trace d'abord les grandes lignes, j'insuffle le mouvement, j'imprime les ombres, creuse les vides, place les pleins. Bref je fais un peu le travail de l'émotion, la feuille de papier représentant alors le mental. Cette phase est primordiale pour que mon dessin soit bien proportionné, dynamique et cohérent en terme de lumière et de perspectives. Ce n'est que dans un second temps que je m'attache aux détails et que j'affine le tout. Si je commence par dessiner les détails, j'obtiens quelque chose d'incohérent, de bancal et de passablement disproportionné. Loin de moi l'intention de faire de l'intellect un démon pervers, même si c'est lui que Jean l'apôtre appelle la bête de l'apocalypse. Ce n'est pas parce que la diabolisation de nos instincts et de nos désirs par l'église survit encore aujourd'hui sous des formes détournées, qu'il faut diaboliser l'intellect en retour. Je dis simplement que l'émotionnel est nécessaire pour que la cognition humaine se produise dans de bonnes conditions. L'intellect quant à lui est comparable à un couteau. Il devient dangereux si on l'utilise mal ! Quand c'est lui qui prend le contrôle de toutes nos actions au détriment de l'émotionnel, des désirs et des besoins du corps par exemple. Maintenant, qu'est ce que l'émotion et qu'est ce que la pensée ? Lorsque nous mémorisons quelque chose, nous en enregistrons la représentation mentale ou le raisonnement logique (qui sont des formes de pensée), ce qui constitue la partie contextuelle et syntaxique de ce qui est mémorisé. Les hippocampes ou cornes d'Amon sont les actrices principales à la base de ce processus. Mais dans le même temps, le souvenir est associé à l'émotionnel par le biais de l'amygdale. La trace mnésique est donc composée d'une représentation mentale, plus la charge émotionnelle qui lui correspond. Si cette charge est intense, lorsque nous réactualisons la mémoire dans notre mental, nous réactivons automatiquement l'intensité de la charge émotionnelle connexe. Notre intellect fournit les données que nous pouvons rattacher à ce que nous vivons, et l'émotionnel nous informe de ce qu'en dit notre organisme. La trace contextuelle permet de reconnaitre ce qui est, elle est le fruit de la partie de notre attention qui est dirigée sur le monde et l'extérieur, et qui découpe les choses en sections distinctes afin d'organiser le chaos perceptif. Et c'est là le rôle premier de l'intellect. Organiser la perception pour informer notre être intérieur sur son environnement. Nous recevons des informations par l'intermédiaire de nos sens, ces informations parviennent au thalamus, puis elles remontent par les circuits corticaux pour voir si ce qui est perçu est déjà connu, enfin elles déterminent notre réaction en fonction de notre expérience et de nos instincts. A chaque étappe de ce processus, il se forme une image mentale, une pensée, de plus en plus précise à mesure que nous renforçons notre attention en la concentrant sur l'objet mentalisé. L'émotion telle que nous la recevons, est elle aussi une sorte de cartographie mentale de notre état corporel. Mais c'est une représentation qui provient du dedant, de notre être intime. A chaque instant, des capteurs nous envoient des informations sur la position de nos articulations, sur notre température corporelle, notre pression artérielle, le degré de glucose dans le sang, etc... L'ensemble de ces paramètres sont réunis pour nous en proposer une synthèse, c'est ce qui constitue le sentiment. Un sentiment est cette sensation diffuse, celle que nous goutons avec notre sens psychique quand on nous demande si on se sent bien. Nous n'en avons plus conscience lorsque notre attention est accaparée par le monde phénoménal, mais il nous suffit d'une impulsion pour retourner cette attention vers l'intérieur et faire le point sur ce que nous ressentons au fond de nous. L'émotionnel est de même nature que le sentiment, c'est l'intensité du ressenti qui va les distinguer. L'émotion est en effet plus violente, tonitruante, elle déborde de force vitale, elle tend à s'imposer dans le mental pour nous forcer à nous recentrer sur nous même, ou pour nous permettre de faire face au mieux à un danger extérieur. Entre le sentiment paisible, joyeux et plaisant qu'on appelle ananda, qui est proche de la fréquence de base de l'Esprit Saint, et un débordement émotionnel corrosif, violent et gourmand en énergie, il n'y a qu'une question de degré. Dans le premier cas c'est de l'esprit stable qui vibre haut, rapidement ; dans le second c'est de l'esprit chaotique qui vibre bas sur des fréquences longues et lourdes. Et comme je l'ai suggéré plus haut, plus nous délaissons nos sentiments et plus ceux-ci tenterons de s'imposer à notre conscience, sous forme d'émotions de plus en plus compulsives et incontrôlables. Si malgré ça nous ne voulons toujours pas entendre ce que nous dis notre être profond, alors en dernier recours, celui-ci somatisera et nous tomberons malades. L'intelligence émotionnelle est donc ce qui nous permet de survivre dans de bonnes conditions, en bonne santé mentalement tout autant que physiquement. Elle est la gardienne de notre homéostasie et de notre intégrité corporelle. Si nous y sommes attentifs, elle n'a pas besoin de ruer dans les brancards pour se faire entendre, mais nous informe juste sur ce qu'il est bon de faire ou de ne pas faire, pour maintenir notre équilibre énergétique et fluidique dans les justes proportions de l'amour. Autant dire si elle est importante et bien plus fondamentale que l'intellect, qui lui est un outil beaucoup plus récent en terme d'adaptation évolutive. L'intellect est là pour informer notre être intérieur sur ce qui se passe à l'extérieur. L'être intérieur en retour s'adapte en fonction, en commandant au corps des modifications. En cas de peur soudaine face à un danger, la respiration est bloquée ainsi que tous les processus mentaux en cours, et le sang est automatiquement redirigé vers les extrémités du corps, les jambes pour la fuite, les mains pour le combat. Ce que nous appelons le sang froid, est simplement le reflux du sang que nous ressentons dans certaines parties du corps, qui de fait se refroidissent. C'est en ce sens que l'émotion, qui est le ressenti de nos modifications corporelles, vient toujours en réaction à une pensée préalable, ou à une représentation mentale, ce qui revient au même. Pour terminer, tout comme il existe une intelligence émotionnelle, l'émotionnel possède également son propre type de raisonnement. Celui-ci ne se fait pas par déduction logique, mais par analogie ; il ne découpe pas, mais synthétise ; il n'organise par des groupes de propositions articulées et linéaires, mais conçoit des représentations symboliques et globalisantes. Le meilleur moyen de s'en faire une idée est d'observer comment se manifestent les rêves, qui fonctionnent sur ce type de raisonnement analogique. Mais il est vrai que cette forme de raison est si peu connue, que quand on parle de raisonnement, c'est presque toujours en référence à l'intellect. Atil a écrit : "Ca c'est juste l'intellect du cerveau droit. C'est à la mode actuellement de confondre ca avec la spiritualité." Cela me permet d'introduire une autre étrangeté de l'ésotérisme lol. Traditionnellement, et cela se retrouve tout autour de la terre dans les cultures qui ont gardé le contact avec leur être intérieur, la partie droite du corps est négative et associée au mental et à l'intellect, tandis que la partie gauche du corps est positive et associée à l'émotionnel. Ce principe s'inverse au niveau des tempes, et nous savons que les circuits neuronaux se croisent avant de former les circonvolutions corticales. Le cerveaux droit est donc plus spécialisé que le gauche pour traiter les raisonnements émotionnels, opérer des analogies, concevoir les choses dans leur globalité. C'est la partie féminine de l'intellect si tu veux, oui.
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| Atil | | 35614 messages postés |
| Posté le 18-01-2009 à 18:57:19
| "L'émotion telle que nous la recevons, est elle aussi une sorte de cartographie mentale de notre état corporel. Mais c'est une représentation qui provient du dedant, de notre être intime. A chaque instant, des capteurs nous envoient des informations sur la position de nos articulations, sur notre température corporelle, notre pression artérielle, le degré de glucose dans le sang, etc..." >>>>>>>>Si j'ai conscience d'avoir mal, ce n'est pas une émotion. Si j'ai conscience d'avoir soif, ce n'est pas une émotion. Si j'ai conscience d'avoir trop chaud, ce n'est pas une émotion. Si j'ai conscience d'avoir une crampe, ce n'est pas une émotion. Si j'ai conscience d'être en déséquilibre ce n'est pas une émotion. Si mes capteurs internes captent un excès ou un manque de glucose ce n'est pas une émotion. L'émotion et les informations envoyées par les organes des sens sont deux choses distinctes. Aucun rapport. "L'intellect est là pour informer notre être intérieur sur ce qui se passe à l'extérieur. " >>>>L'émotion aussi s'occupe de ce qui se passe à l'extérieur. Quand j'ai peur d'une personne, celle-ci est à l'extérieur. Quand j'aime une personne, celle-ci est à l'extérieur. Quand je suis en colère contre une personne, celle-ci est à l'extérieur. "C'est en ce sens que l'émotion, qui est le ressenti de nos modifications corporelles, vient toujours en réaction à une pensée préalable, ou à une représentation mentale, ce qui revient au même." >>>>>>>Mais une froide pensée analytique ne provoque pas ça. Seule la pensée imaginative peut exciter nos pensées et provoquer des émotions. Hors l'imagination est elle-même trés influencée par les émotions. Donc on tourne en rond : l'émotion s'alimente elle-même. De plus, je peux trés bien rencontrer un animal dangereux inopinément. dans ce cas j'aurais une réaction de peur (émotion) instantanément, sans avoir eu le temps d'agiter la moindre pensée. "Pour terminer, tout comme il existe une intelligence émotionnelle, l'émotionnel possède également son propre type de raisonnement. Celui-ci ne se fait pas par déduction logique, mais par analogie ; il ne découpe pas, mais synthétise ; il n'organise par des groupes de propositions articulées et linéaires, mais conçoit des représentations symboliques et globalisantes." >>>>>>Ca reste à démontrer. "Le meilleur moyen de s'en faire une idée est d'observer comment se manifestent les rêves, qui fonctionnent sur ce type de raisonnement analogique." >>>>>Quel rapport avec l'émotion ? "Cela me permet d'introduire une autre étrangeté de l'ésotérisme lol. Traditionnellement, et cela se retrouve tout autour de la terre dans les cultures qui ont gardé le contact avec leur être intérieur, la partie droite du corps est négative et associée au mental et à l'intellect, tandis que la partie gauche du corps est positive et associée à l'émotionnel." >>>>>>>Non, c'est faux. Par exemple le judaisme parle du pilier masculin de la rigueur et du pilier féminin de la miséricorde. Ca n'a absolument aucun rapport avec une opposition entre l'intellect et l'émotion. Il s'agit des deux aspects de la spiritualité : L'intelligence/sagesse et la compassion. La compassion n'est pas de l'émotion car, comme tu l'as dis toi-même, il ne faut pas confondre la compassion avec de la sensiblerie. "Le cerveaux droit est donc plus spécialisé que le gauche pour traiter les raisonnements émotionnels, opérer des analogies, concevoir les choses dans leur globalité. C'est la partie féminine de l'intellect si tu veux, oui." >>>>>>>Il y a l'intelligence analytique et l'intelligence synthétique. Aucun rapport avec l'émotion.
-------------------- ...à mon humble avis. #Atil |
| tayaqun | loin derrière pour voir devant | | 2925 messages postés |
| Posté le 18-01-2009 à 18:58:11
| Atil a écrit :
Dés qu'on comprend une chose, on la tolère bien plus facilement. |
C'est bien le drame parfois car certains estiment qu'il suffit d'expliquer pour excuser... Je cite de mémoire la chanson de Georges Ulmer qui se moqua ainsi de ce mouvement laxiste qui montait déjà vers les années 60: " au tribunal de Changhaï l'accusé c'est Ping Pao-Li, il est accusé d'avoir tué madame Chang-Fi. Son avocat l'excuse ainsi: chez lui, pas d'assiette ni de baguette pour manger son riz et madame Chang-Fi, rabougrie, n'en n'avait plus pour longtemps..." Il s'agit évidemment d'une parodie de certaines défenses qui considèrent ou qui enfument l'esprit en faisant croire que le crime est compréhensible donc excusable. On voit que la tolérance est parfois voisine du laxisme et du je-m'en-foutisme. Ainsi, celui qui entre illégalement dans un pays devient un héros de la bien pensance quand celle-ci, en paralysant les pouvoirs publics, empêche de se consacrer à la juste intégration de ceux qui vivent en toute légalité mais sans le soutien de la collectité. Sans tomber dans l'excès inverse, on voit bien que "comprendre et expliquer" ne saurait justifier et autoriser. |
| Atil | | 35614 messages postés |
| Posté le 18-01-2009 à 19:09:15
| On ne peut excuser que ce qu'on comprend. Ce qui ne veut pas dire que tout ce qu'on comprend soit excusable. Ca veut juste dire que si on ne comprend pas une chose, on ne saura pas l'excuser.
-------------------- ...à mon humble avis. #Atil |
| Thoth | | 99 messages postés |
| Posté le 19-01-2009 à 07:12:20
| Atil a écrit : "Si j'ai conscience d'avoir mal, ce n'est pas une émotion. Si j'ai conscience d'avoir soif, ce n'est pas une émotion. Si j'ai conscience d'avoir trop chaud, ce n'est pas une émotion. Si j'ai conscience d'avoir une crampe, ce n'est pas une émotion. Si j'ai conscience d'être en déséquilibre ce n'est pas une émotion. Si mes capteurs internes captent un excès ou un manque de glucose ce n'est pas une émotion. L'émotion et les informations envoyées par les organes des sens sont deux choses distinctes. Aucun rapport." >>>>>>> Les émotions sont comme des bouffées de force vitale destinées à nous mouvoir, ou à mouvoir quelque chose en nous. D'ailleurs la racine du mot émotion vient du latin motus qui veut dire mouvement. Donc sans outils scientifiques compliqués, mais par une simple observation de ce qui est, tu admettra aisément que si tu as mal, cela s'accompagnera d'une émotion appropriée destinée à remédier à ce mal dans la mesure du possible. Si tu as soif, cette sensation vas se mélanger avec ton sentiment du moment, et te pousser à bouger jusqu'au robinet. Bref, les exemples que tu donnes ne sont pas des émotions, ce sont des perceptions. Mais les perceptions sont ce qui contribue à éveiller et à permettre en nous une conscience émotionnelle (la conscience de nos mouvements et transformations intérieures) afin de coordonner et d'harmoniser intelligemment l'ensemble des processus homéostasiques. Atil a écrit : "L'émotion aussi s'occupe de ce qui se passe à l'extérieur. Quand j'ai peur d'une personne, celle-ci est à l'extérieur. Quand j'aime une personne, celle-ci est à l'extérieur. Quand je suis en colère contre une personne, celle-ci est à l'extérieur." >>>>>>> L'émotion ne s'occupe de rien ! Elle réagit machinalement en fonction des données que lui transmet notre intellect, c'est tout ! Si tu as peur d'une personne, demande toi plutôt quelle pensée merdique te fait ressentir ça, et qu'est ce qui en toi redoute d'être démasqué. Atil a écrit : "Mais une froide pensée analytique ne provoque pas ça. Seule la pensée imaginative peut exciter nos pensées et provoquer des émotions. Hors l'imagination est elle-même très influencée par les émotions. Donc on tourne en rond : l'émotion s'alimente elle-même. De plus, je peux trés bien rencontrer un animal dangereux inopinément. dans ce cas j'aurais une réaction de peur (émotion) instantanément, sans avoir eu le temps d'agiter la moindre pensée." >>>>>>> Détrompe toi ! Tu as eu le temps de te faire une représentation mentale, même imparfaite et subliminale de l'animal. Quand quelques dizaines de millisecondes plus tard l'amygdale reçoit le signalement de la bête, alors le processus émotionnel se met en branle. La conscience intellectuelle ne comprend ce qui s'est passé que plusieurs centaines de millisecondes plus tard. Il existe en effet une forme de pensée froide sans émotion. C'est celle que recherchent eux aussi les ésotéristes car elle est économique en terme énergétique, ce qui permet à notre psychisme d'exprimer une conscience plus vaste et plus clairvoyante. Tout le monde est capable de le faire, c'est très simple, suffit d'y croire et de le vouloir, et c'est encore plus efficace en en apprenant tout bonnement les mécanismes ! Atil a écrit : "Quel rapport avec l'émotion ? " >>>>>>> Le rêve tel que nous le percevons, est le produit mental du traitement de nos émotions par les hippocampes et le système limbique. Nous ne pouvons pas traiter et mémoriser nos émotions correctement pendant la veille, car alors l'intellect prend souvent toute la place. C'est donc pendant la nuit ou lors de rêveries ou de méditations, que ce travail s'opère.
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| Thoth | | 99 messages postés |
| Posté le 19-01-2009 à 07:29:40
| Tayaqun a écrit : "L'intolérance m'a fait penser à la colère: il y a à la base une parfaite incompréhension... Deux univers non miscibles entrent en contact. " >>>>>>> La personne intolérante l'est soit par peur, soit par ignorance, et son intolérance peut se manifester par de la colère, du mépris, des agressions verbales, voir même physiques. Lorsque deux univers entrent en contact, rien que l'idée première qui dit que ces univers sont incompatibles, empêche un véritable dialogue de s'instaurer. La personne intolérante qui part de ce postulat s'opposera systématiquement, souvent avec mauvaise foi, et s'emploiera bien plus à avoir raison et à avoir le dernier mot, qu'à rechercher honnêtement la vérité.
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| Atil | | 35614 messages postés |
| Posté le 19-01-2009 à 08:12:37
| "Les émotions sont comme des bouffées de force vitale destinées à nous mouvoir, ou à mouvoir quelque chose en nous. D'ailleurs la racine du mot émotion vient du latin motus qui veut dire mouvement." >>>>>>>Les émotions motivent nos actions ("motiver" : encore la même racine). Mais je me demande si, sans instincts, sans automatismes et sans émotions, il ne nous resterait pas encore des raisons d'agir. Les émotions nous attachent à la vie, en tout cas. Elles nous forcent à essayer de survivre. "Donc sans outils scientifiques compliqués, mais par une simple observation de ce qui est, tu admettra aisément que si tu as mal, cela s'accompagnera d'une émotion appropriée destinée à remédier à ce mal dans la mesure du possible." >>>>>>>Pas forcément. Une sensation, une observation, peut entrainer une émotion, qui entrainera une action. Mais on peut également réagir à une sensation par une réflexion, qui conduira également à une action. Ou alors il peut aussi y avoir une réaction automatique. Retirer instinctivement sa main du feu, par exemple. L'émotion est une réponse parmi d'autres possibles. Et il y a aussi des émotions qui naissent non pas de l'observation de faits externes ou internes mais de l'errement de nos pensées. Par exemple : Je repense à mon ennemi ... et alors je sens la colère monter en moi. "L'émotion ne s'occupe de rien ! Elle réagit machinalement en fonction des données que lui transmet notre intellect, c'est tout !" >>>>>>Ce sont nos sens qui transmettent les données, pas l'intellect. L'intellect c'est plutôt ce qui analyse ces données... si l'émotion ne vient pas tout brouiller. A moins de donner au mot "intellect" un sens trés général. Mais dans ce cas il englobe aussi les émotions. "Si tu as peur d'une personne, demande toi plutôt quelle pensée merdique te fait ressentir ça, et qu'est ce qui en toi redoute d'être démasqué." "Détrompe toi ! Tu as eu le temps de te faire une représentation mentale, même imparfaite et subliminale de l'animal." >>>>>>La peur peut se faire aussi de manière instinctive; Un nouveau-né connait déja la peur du vide, pourtant il n'est encore jamais tombé. Un bébé-singe a déja peur des serpents, alors qu'il n'en a pas encore vu avant. Les émotions sont une réponse, un traitement des données. Mais ces données peuvent aussi bien être des souvenirs que des perceptions externes ou même des automatismes préprogrammés avant notre naissance. "Il existe en effet une forme de pensée froide sans émotion. C'est celle que recherchent eux aussi les ésotéristes car elle est économique en terme énergétique, ce qui permet à notre psychisme d'exprimer une conscience plus vaste et plus clairvoyante. Tout le monde est capable de le faire, c'est très simple, suffit d'y croire et de le vouloir, et c'est encore plus efficace en en apprenant tout bonnement les mécanismes !" >>>>>>Ben oui. Si on se contente de croire et de vouloir, sans savoir comment faire, on n'y arrivera jamais. "Le rêve tel que nous le percevons, est le produit mental du traitement de nos émotions par les hippocampes et le système limbique." >>>>>>Rien ne prouve que c'est uniquement un traitement des souvenirs émotifs. Les rêves qu'on a dans le sommeil lent (appelés "mentations" ont un aspect bien moins émotifs que les rêves du sommeil rapide.
-------------------- ...à mon humble avis. #Atil |
| Milie | Disciple de la vie | 5683 messages postés |
| Posté le 19-01-2009 à 10:35:18
| Tayaqun a écrit : "L'intolérance m'a fait penser à la colère: il y a à la base une parfaite incompréhension... Deux univers non miscibles entrent en contact. "
Thoth a écrit :
>>>>>>> La personne intolérante l'est soit par peur, soit par ignorance, et son intolérance peut se manifester par de la colère, du mépris, des agressions verbales, voir même physiques. Lorsque deux univers entrent en contact, rien que l'idée première qui dit que ces univers sont incompatibles, empêche un véritable dialogue de s'instaurer. La personne intolérante qui part de ce postulat s'opposera systématiquement, souvent avec mauvaise foi, et s'emploiera bien plus à avoir raison et à avoir le dernier mot, qu'à rechercher honnêtement la vérité. |
...normal puisqu'il est sure et certain de détenir la "vérité"..Et ce sont entres autres, ces certitudes, que nous pouvons appeler "dogmes" ou "paradigmes" qui engendre une fermeture total de l'esprit, à toutes idées extérieures pouvant les contredire ...
-------------------- Amicalement Milie |
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