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tayaqun
loin derrière pour voir devant
tayaqun
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   Posté le 24-04-2008 à 16:44:09   Voir le profil de tayaqun (Offline)   Répondre à ce message   http://homologie-historique.nuxit.net/   Envoyer un message privé à tayaqun   

La vérité, est Vérité quand elle s'appuie sur des sciences exactes lesquelles sont assez floues selon les époques...
La vérité reste vérité quand elle traite de phénomènes inhérents à l'Homme et à sa façon de vivre.
Les maîtres des univers concentrationnaires avaient leur vérité, ils furent battus, éliminés. C'est bien.
Ase
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   Posté le 27-04-2008 à 10:32:27   Voir le profil de Ase (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Ase   

"je ne sais pas trop comment est organisé le capitalisme chinois, dans ce pays qui est sensé êtres communiste"

---> du peu que j'en ai entendu parler, les Africains acceptent assez bien la présence Chinoise.

Selon un rapport de 2003:

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Li Zhaoxing, a déclaré lundi à Addis Abeba que "des résultats réjouissants" ont été enregistrés au cours des trois ans passés dans le cadre du Forum de coopération Chine- Afrique, mécanisme lancé en 2000 par la Chine et 49 pays africains dans le but de promouvoir les relations entre les deux parties au nouveau siècle.

Il a fait cette remarque en présentant un rapport à la deuxième conférence ministérielle du Forum qui a commencé ses travaux de deux jours avec la participation des représentants d'une quarantaine de pays africains.

Selon le rapport, les échanges de visites de haut niveau et les contacts entre les dirigeants milieux ont été fréquents avec 20 visites en Afrique de dirigeants chinois et le séjour en Chine d'une trentaine de présidents, vice-présidents et Premiers ministres africains.

La Chine a apporté son soutien aux pays africains dans leurs efforts pour le maintien de la paix et de la stabilité et fourni des aides financières et matérielles à des organisations régionales et à des pays africains. Elle a envoyé pour la première fois 218 personnes au Congo-Kinshasa dans le cadre des opérations de maintien de la paix de l'ONU et participera prochainement aux opérations de maintien de la paix de l'ONU au Liberia.

La Chine et l'Afrique ont continué de se prêter soutien et de se concerter dans les affaires internationales, en renforçant leurs consultations et la coopération afin de défendre ensemble les droits et les intérêts légitimes des pays en développement.

Aux termes du rapport, les nombreux pays africains ont réaffirmé leur attachement à la politique d'"une seule Chine" et leur soutien à l'oeuvre de la réunification de la Chine.

Sur le plan économique, le gouvernement chinois a honoré ses engagements pris à la première conférence ministérielle du Forum de coopération Chine-Afrique en 2000, en signant avec 31 pays africains des protocoles sur l'annulation totale ou partielle de dettes portant sur 156 dettes échues, pour un montant total de 10,5 milliards de yuans (1,27 milliards de dollars), indique le rapport.

Le volume des échanges commerciaux entre la Chine et l'Afrique s'est élevé à 12,39 milliards de dollars en 2002, soit une croissance de 700% par rapport à celui de 1991, et a atteint 14,98 milliards de dollars pour les dix premiers mois de 2003.

La Chine a signé avec une vingtaine de pays africains des accords bilatéraux sur la protection des investissements et ouvert dans 11 pays africains des centres de promotion de l'investissement et du commerce de Chine.

Le gouvernement chinois encourage les entreprises chinoises à investir en Afrique et un total de 117 entreprises chinoises ont été nouvellement créées en Afrique, s'ajoutant à celles implantées dans 49 pays africains. Les opérations des entreprises chinoises touchent les secteurs aussi variés que la transformation industrielle, les transports, les télécommunications, la mise en valeur des ressources naturelles, l'agriculture et le commerce.

La Chine a continué à fournir, dans la mesure de ses capacités, son assistance sans aucune condition politique aux pays africains. Au cours des trois ans passés, la Chine et les pays africains ont conclu 245 accords sur l'assistance économique, représentant en valeur quelque 44% de l'aide chinoise à l'étranger pour cette période.

Le gouvernement chinois a créé un Fonds de développement des ressources humaines pour l'Afrique et a organisé en Chine des stages et des programmes de formation sous diverses formes au profit de près de 7 000 Africains.

Pour soutenir le développement agricole africain, la Chine a entamé le travail préparatoire pour des projets pilotes de coopération agricole en Afrique. La mission chinoise d'information agricole s'est déjà rendue dans des pays africains.

La Chine a signé ou renouvelé avec 40 pays africains des protocoles sur l'envoi de missions médicales et continue à offrir des médicaments, des instruments et équipements médicaux.

http://french.peopledaily.com.cn/200312/16/fra20031216_64491.html

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Quelques données en 2005:

Si les flux commerciaux entre la Chine et le continent noir restent encore limités, leur croissance est significative. Les échanges entre la Chine et l’Afrique ont représenté 18,4 milliards de dollars en 2003 contre 12,39 milliards de dollars l’année précédente. Aujourd’hui, la Chine figure parmi les premiers partenaires commerciaux de nombreux pays africains (deuxième client du Gabon après les Etats-Unis, deuxième fournisseur du Bénin, cinquième fournisseur de l’Afrique du Sud, sixième fournisseur de l’Algérie…). Les entreprises chinoises dans le domaine du bâtiment et des travaux publics (BTP) sont devenues des rivales des groupes français comme Dumez ou Bouygues. La Chine a multiplié ces dernières années la construction d’infrastructures[4], secteur dans lequel son savoir-faire et sa compétitivité sont indéniables. L’Afrique n’en reste pas moins une terra incognita pour la Chine.

En Afrique de l’ouest, le président du Bénin, Mathieu Kérékou avait dès sa prise du pouvoir (1972) trouvé un appui auprès de Pékin, rétablissant les relations diplomatiques entre les deux pays suspendues depuis 1967. M. Kérékou s’est rendu à trois reprises en Chine (1976, 1986, 1998). La Chine a construit au Bénin le stade de l’Amitié en 1982, puis deux ans plus tard, la Manufacture de cigarettes et d’allumettes (Manucia). De mai 1987 à avril 1993, la Chine et le Bénin ont été associés dans le cadre de l’entreprise Sitex (Société des industries textiles du Bénin)[5]. La Chine a également construit dans ce pays l’hôpital de Lokassa en 1997.

Toutefois, le continent africain ne représente à ce jour que 2,3 % des exportations de la Chine et 2 % de ses importations[6]. Le commerce sino-africain reste dominé par les échanges avec l’Afrique du Sud, 20 % de la valeur du commerce entre la Chine et l’Afrique. Une situation logique puisque l’économie sud-africaine (avec un PNB équivalent à ceux de tous les autres Etats de l’Afrique sub-saharienne réunis) reste la plus dynamique de la région. Les principaux clients de la Chine sont ensuite le Nigeria, l’Egypte, le Maroc, l’Algérie, puis le Soudan et le Bénin (voir tableau 1).

La présence financière de la Chine populaire est un autre fait marquant. Nul n’ignore aujourd’hui que la Chine est le premier récipiendaire des investissements directs étrangers (53 milliards pour l’année 2003), mais la Chine est également devenue l’un des principaux investisseurs directs à l’étranger. Pour l’année 2003, elle se situait au cinquième rang mondial après les Etats-Unis, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la France, avec un volume d'investissements à l' ét ranger de 2,087 milliards de dollars en 2003, soit une hausse de 112 % par rapport à 2002, et une pr és ence dans 160 pays. La Chine investit massivement dans les gisements de matières premières à l’étranger et multiplie les partenariats afin de s’assurer des approvisionnements réguliers. La présence chinoise s’est très rapidement développée en Amérique du Sud et en Afrique. Cette présence en Afrique doit être néanmoins appréciée dans une juste proportion. En 2002, les investissements cumulés de la Chine à l’étranger (hors Hong Kong et Macao) s’élevaient à 5,083 milliards de dollars dont 25 % en Amérique du Nord, 9,5 % en Amérique latine, 8,7 % en Afrique, et 8 % en Australie. Les principales destinations des investissements de la Chine en Afrique sont la Zambie[7], l’Afrique du Sud, le Mali et l’Egypte (voir tableau 2).

L’intrusion de la Chine en Afrique offre aux pays africains un nouvel horizon. La Chine ne présente pas d’exigences politiques particulières, à la différence de la France et des Etats-Unis, et permet aux pays africains de conserver pleinement leur souveraineté. Pour entretenir des relations commerciales, la Chine demande uniquement la rupture de tout lien avec Taiwan[8]. Mais Pékin laisse les pays africains libres de leur vote à l’Organisation des nations unies (ONU), ne propose pas le déploiement de soldats sur leur sol et surtout s’abstient de toute leçon de démocratie à l’égard de ces gouvernements. La fondation en 2000 du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCSA) marque cette volonté de rapprochement. La quasi-totalité des Etats africains participent à cette organisation[9]. La Chine s’engage à prendre des mesures destinées à favoriser les économies africaines (abaissement des droits de douane, autorisation de séjours accordées aux touristes chinois[10] …). La première réunion de ce forum s’est tenue à Pékin en décembre 2000 et la deuxième à Addis Abeba en décembre 2003.

La Chine s’engage également de manière plus active dans les opérations de maintien de la paix en Afrique. En janvier 2005, 598 soldats chinois servaient comme Casques bleus au Libéria. La Chine déployait aussi des forces au Sahara occidental dans le cadre de l’opération MINURSO comme au Sierra Leone, mais de manière plus réduite.

De surcroît, la coopération avec Pékin est intéressante. La Chine offre son savoir-faire, sa main-d’œuvre, des prêts à taux réduits et des avantages financiers pour construire des infrastructures chez ses fournisseurs en matières premières. Elle ne limite pas sa présence aux pays africains producteurs d’hydrocarbures. Elle développe sa présence commerciale en Afrique de l’est et plus précisément au Kenya et en Tanzanie. Au Kenya, la China Road and Bridge Corporation (CRBC) est aujourd’hui une des plus grandes entreprises de construction de BTP du pays. La Chine a notamment construit la route Tambach-Kabarnet dans l’ouest et rénové la route entre Mombasa et Nairobi. La CRBC a installé son siège régional à Nairobi qui lui sert de base de développement pour ses activités en Afrique de l’est.

http://www.cefc.com.hk/fr/pc/articles/art_ligne.php?num_art_ligne=9001

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Ase
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   Posté le 27-04-2008 à 10:37:40   Voir le profil de Ase (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Ase   

Par contre d'autres africains critiquent les chinois.
Ils essayent de s'approprier les richesses naturelles (bois, pétrole) par exemple au Gabon.
Emission de 2007 redifusé ce matin sur France Inter, primé par l'université Paris Dauphine, qu'on peut écouter en ligne, pendant une semaine :
http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/interception/

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tayaqun
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tayaqun
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   Posté le 27-04-2008 à 16:35:19   Voir le profil de tayaqun (Offline)   Répondre à ce message   http://homologie-historique.nuxit.net/   Envoyer un message privé à tayaqun   

Quand une politique est systématisée, peu-elle échapper à une "volonté"? Si le gouvernement chinois encourage ses entreprises à "investir" en Chine, ce gouvernement chinois aurait-il pour autant des décisions aléatoires? Il est possible que nous ayons des difficultés à décrypter le pourquoi chinois mais, si certains ne voient pas les tenants et aboutissants, peut-on en déduire que ceux-ci n'existent pas?
Tout gouvernement est au moins censé faire une politique étrangère qui ne nuit pas à sa politique générale, ce seul constat devrait nous empêcher de tomber dans l'angélisme...
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