| PizzaMan | 11828 messages postés |
| Posté le 20-01-2008 à 20:10:22
| Vanishing Point (Point Limite Zéro) de Richard C. Sarafian réalisé en 1971 Avec Barry Newman : Kowalski Cleavon Little : Super Soul, le DJ Dean Jagger : prospecteur et chasseur de serpents Timothy Scott : Angel Gilda Texter : motarde nue Mmm... Imaginez le bruit d'une caisse, un Dodge Challenger 1970 filant à vive allure en ligne droite pendant plus de 1 heure 30 minutes. À voir absolument, ne serait-ce que pour ne pas rater la jolie motarde nue Le trailer officiel http://www.youtube.com/watch?v=Q71M88B12WA
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| PizzaMan | 11828 messages postés |
| Posté le 22-01-2008 à 01:36:46
| Les dieux sont tombés sur la tête (The gods must be crazy) Film botswanais de Jamie Uys réalisé en 1981 Genre : Comédie Avec Marius Weyers, Sandra Prinsloo, Xao Une bouteile de coca-cola, jetée d'un avion, atterrit en plein milieu d'une tribu paisible dans le Kalahari. Ce don des dieux sème la discorde dans la tribu qui n'a de cesse de s'en débarrasser. C'est en même temps un regard critique de la modernité de l'homme qui a adapté l'environnement à son style de vie, plutôt que de s'adapter à l'environnement. Il y aussi une suite (Les dieux sont tombés sur la tête 2). C'est la ré-édition numérique qui a sorti ce film des oubliettes, et je ne peux que vous le recommander. http://www.youtube.com/watch?v=_2604ohFR8g
Edité le 22-01-2008 à 01:39:29 par PizzaMan
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| PizzaMan | 11828 messages postés |
| Posté le 23-01-2008 à 02:48:07
| Batman - The Dark Knight Sortie : Juillet 2008 Avec Christian Bale, et le défunt Heath Ledger dans le rôle d'un Joker complètement déglingué... http://www.youtube.com/watch?v=WaIR9dAZRR0
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| Usul | | 986 messages postés |
| Posté le 19-03-2008 à 19:26:41
| Meurtre d'un bookmaker chinois film américain réalisé en 1976 par John Cassavetes avec Ben Gazzara, Seymour Cassel, Timothy Carey... Cosmo est un ancien marine converti au dandysme de Baudelaire. Et dans la même trempe, toute sa fierté peut se résumer à la propriété d'un night-club brinquebaland sur Sunset Boulevard proposant de petits spectacles improvisés, débridés et sans prétention. Il se joue de l'argent et de la mafia, mais une petite bande de truands parvient finalement à le convaincre qu'il s'est sévèrement endetté envers eux, remettant en question ses états d'âme et l'existence de sa boite de nuit. S'attaquant pour la seule fois directement aux film de genre, et celui le plus prolifique dans les années 70 aux Etats-Unis, la mafia et le ganstérisme, paradoxalement Cassavetes tire son inspiration de toute la lignée de films musicaux hollywoodiens des années 50 mettant en scène les cabarets, le spectacle et le travail des metteurs en scène. Considéré à tord par les admirateurs de Cassavetes comme son plus petit film, et par les fans de films de ganster comme un film moyen, c'est avec ce film que l'auteur dévoile tout le sens de son travail, représente l'aspect labyrinthique des rapports d'argent, interroge le politique, et parvient à remettre en question la place de l'homme et de la femme dans une société post-année 60 qui pensait avoir résolu le problème. |
| PizzaMan | 11828 messages postés |
| Posté le 19-03-2008 à 22:25:18
| Merci! Il me reste à voir si je peux le trouver facilement...
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| Usul | | 986 messages postés |
| Posté le 19-03-2008 à 22:46:11
| de rien... il y a plein de films que je serais tenté de présenter, mais je vais essayer de ne pas aller plus vite que la musique Si tu ne connais pas Cassavetes (le père), c'est une vrai mine d'or, à découvrir, aucun de ses films ne peut décevoir |
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| | PizzaMan | 11828 messages postés |
| Posté le 20-03-2008 à 04:57:37
| The Wig Ji-hyun et Su-hyun sont soeurs et partagent une existence harmonieuse et paisible. Lorsque Su-hyun perd ses cheveux à la suite d'une chimiothérapie, sa soeur lui offre une magnifique perruque et Su-hyun retrouve beauté et confiance en elle. Cette métamorphose s'accompagne néanmoins d'une série d'événements tragiques et violents. Terrifiée, Ji-hyun assiste à la lente transformation de sa soeur, sous l'effet d'une force diabolique et inconnue... Un chef-d'oeuvre remarquable d'angoisse et de beauté que je vous recommande. Réalisé par Won Shin Yun Avec Chae Min-seo, Sa Hyon-Jin, Seon Yu Film sud-coréen. Genre : Epouvante-horreur Durée : 1h 43min Année de production : 2006 (Jamais sorti en salle)
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| Usul | | 986 messages postés |
| Posté le 20-03-2008 à 09:49:02
| Cela laisserait penser que l'expression "tiré par les cheveux" existe aussi en coréen... |
| Usul | | 986 messages postés |
| Posté le 17-04-2008 à 08:37:45
| Répulsion Film anglais réalisé par Roman Polanski en 1965 avec Catherine Deneuve, Yvonne Furneaux, John Fraser... "Répulsion" met en scène la vie quodienne d'une jeune femme belge hébergée par sa soeur à Londres et travaillant comme manucure dans un institut de beauté. Carole vit sans cesse dans les suites du profond décalage qu'il y a entre sa sensibilité et celles des personnes de son entourage. Elle se trouve alors dans l'introversion, ne s'étant jamais s'intéressée aux codes relationnels et personne ne s'étant jamais véritablement intéressé à elle. Elle se retrouve ainsi méfiante vis-à-vis de ce qui est nouveau et différent. Il lui arrive de projeter des peurs sur tout ce qui être, ou représenter un corps étranger. Rien ne lui est facile. Mais lorsque sa soeur quite l'appartement pour partir en vacances, Carole perd le seul lien qu'elle avait avec le monde extérieur. Il y a une chose qui me choque régulièrement dans les films de Polanski, c'est la manière qu'ils ont de plonger en cours de route dans le fantastique. Ce qui me semble être la facilité, puisqu'en évitant de traiter et d'ouvrir le sujet du film, le fantastique lui permet de se refermer sur lui-même et de se présenter comme un simple thriller ou drame psychologique. Ce n'est pourtant pas le cas de son premier film, "Le couteau dans l'eau", qui tendrait à prouver que Polanski sait développer un voir plusieurs thèmes jusqu'à transformer l'anecdotique jusqu'à ce qu'il parvienne à nous concerner tous. Mais ce n'est déjà plus ce que fait Polanski dès son deuxième film, "Répulsion". Celui-ci a pourtant le mérite d'aborder un sujet auquel peu s'y sont risqué : comment vivre dans le monde lorsque tout nous prouve que nous sommes soi-même bien différent de ce que l'on nomme "la normalité", et lorsque même nos proches ne semblent pas nous comprendre. Et le sujet y est abordé d'une manière incroyablement fine, subtile et touchante. Cependant, malgré l'énorme potentiel ainsi formulé, peu à peu, la narration verse vers sa propre justification et présente même, il me semble, quelques tentatives d'interprétations psychiatriques un peu faciles. Le personnage de Carole s'échappe et le film peut même convaincre que la difficulté de vivre n'est que malheureux et anecdotique. On peut voir cela comme une maladresse décevante, ou alors comme un film profondement pessimiste, comme si la différence ne peut se vivre que dans l'échec, sans épanouissement, mais en se renfermant sur soi et en restant dans l'incompréhension des autres. C'est à réfléchir, et c'est pourquoi il me semble que ce film reste cependant très intéressant. |
| Usul | | 986 messages postés |
| Posté le 17-04-2008 à 08:50:31
| Les communiants Film suédois réalisé par Ingmar Bergman en 1962 avec Gunnar Björnstrand, Ingrid Thulin, Max von Sydow... "Les communiants", d'abord considéré comme le second opus d'un triptyque sur la recherche de Dieu, fut par la suite présenté simplement comme le film avec lequel Bergman parvient à rompre avec la religion. Tomas est le pasteur d'un petit village, au sein duquel il tient à tenir seul la petite église. Pressé par l'amour sincère d'une institutrice d'un côté, et de l'autre les pensées morbides qu'un jeune père de famille cache derrière un article de journal sur les chinois et la bombe atomique, Tomas ne parvient à répondre ni à la générosité de l'une, ni à l'angoisse de l'autre. Il se questionne alors et pense perdre la foi. Il conclut cependant qu'il n'a jamais cru au dieu chrétien et qu'il n'a fait que continuer à nourir l'égoïsme et les ambitions personnelles de sa jeunesse. Malgré cela, il ne parvient pas à concrétiser ses remises en question. Bien que son amour de dieu lui semble définitivement absurde, il ne parvient pas pour autant à vivre la réalité terrestre, ni la souffrance des uns ni l'amour des autres. Se raccrochant à son devoir, il célèbre finalement à nouveau la communion, bien que n'ayant jamais connu la foi, bien que l'église soit vide, et pensant peut-être, stupidement, réaliser son martyr. "Les communiants" est une mine de réflexion sur le don et l'abandon, l'amour et l'impossibilité à communiquer, l'incapacité à se vivre autrement. |
| PizzaMan | 11828 messages postés |
| Posté le 17-04-2008 à 15:35:26
| Voici deux films dans la même veine... Et Max Von Sydow, quel acteur ! Au sujet de Polanski, je suis d'accord avec toi, sur sa manière de plonger dans le fantastique, soudainement, en cour de route. Rosemary's baby en est parfaitement la synthèse. Je suppose que Bunuel te donne des ulcères ?
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| Usul | | 986 messages postés |
| Posté le 17-04-2008 à 17:38:12
| Ah mais Bunuel n'a jamais fait dans le fantasque, ce qui est présent dans ses films c'est des réflexions du mouvement surréaliste, des questionnements sur l'absurde, la condition sociale, la culture, la tradition et l'inconscient. Enfin, je dis cela mais je ne me suis encore jamais penché sur la question du fantastique. En fait ce que personnellement j'appelle fantastique (et c'est plutôt péjoratif finalement) c'est une manière d'accaparer de vagues mythologies et légendes urbaines au point d'en faire une sorte d'ésotérisme et de créer uniquement une sorte de surenchère spectaculaire, qui n'apporte rien si ce n'est qu'elle va réveiller deux ou trois personnes qui s'étaient endormi parce que soudainement on parle de fantômes, d'esprit ou de choses de ce genre. Je n'ai d'ailleurs encore jamais compris l'attrait pour certaines personnes pour l'ésotérisme... et pour moi le fantastique c'est par définition ce qui n'a pas de fondement autre que l'utilisation des angoisses infantines. Alors il y a forcément pleins de choses intéressantes là dedans, mais ce qui m'écoeure c'est l'utilisation à toutes les sauces qu'en font certains. Par exemple, dans Répulsion, alors que Carole est seule dans sa chambre un homme apparait (la caméra se met subitement à tourner dans les sens, l'image est floue et les enchainements d'images s'accélèrent) tente apparemment de la violer puis disparait subitement. Tandis qu'il y a eu auparavant de nombreuses scènes beaucoup plus simples, beaucoup plus subtiles, et faisant références à des choses de la vie de tous les jours, qui nous avait déjà dévoilé la peur morbide que Carole a envers les hommes. Je ne comprend pas vraiment alors l'intérêt de l'intromission de cela (parce que ça a vraiment l'impression de sortir de nul part !) dans un film qui n'avait jusqu'à là aucune intention d'effrayer ou de jouer avec la surprise mais plutôt de nous faire réfléchir. Mais Polanski est en effet assez fan de ça apparemment. Pour moi, pour l'instant, utiliser le fantastique me semble toujours une tentative de nous faire croire qu'il n'y a rien de fantastique dans nos vies ordinaires, et ça m'agace toujours un peu. Mais je deviens indulgent ceci dit, et puis il serait temps que je m'informe un peu sur la question. Le fantastique dans la littérature de Wilde, Poe ou de Maupassant me dérange nettement moins, dans la culture asiatique aussi, car il n'est pas là pour créer un effet de surprise, comme un coup-de-théâtre, mais pour construire une réflexion. Dans un film de Bunuel par contre (mais c'est présent chez Lynch et bien d'autres encore), l'extraordinaire y est vécu et montré au contraire de manière complètement indifférente. Ce qui rend la situation absurde, et elle nous renvoie alors à l'absurdité qui est présente dans les situations que nous trouvons d'habitude normales. Et ce n'est pas utiliser pour produire un coup de théâtre non plus, mais c'est évidemment toute la base même de l'oeuvre, un questionnement sur les références, les repères. Il n'y a rien (que je sache) de fantastique dans Alice au pays des merveilles par exemple. Mais c'est l'occasion que je m'informe un peu plus là dessus. Oui, je sais pour Rosemary's baby et c'est justement la raison pour laquelle je ne l'ai pas vu alors que j'adore Cassavetes comme acteur... et heureusement que l'on me l'a dit d'ailleurs, parce que j'aurais vraiment fait une drôle de tête en le découvrant au cours du film. Dans Husband, de Cassavetes, c'est toute l'histoire d'un fantôme, aussi, par exemple. Mais un vrai fantôme justement, quelqu'un qui par défintion n'est pas là et qui, par son absence, provoque des événements. On peut l'oublier en cours de route d'ailleurs tellement son absence est forte, mais en voyant le film une seconde fois on se dit ah oui quand même. Et c'est bien différent. D'ailleurs Cassavetes a fait une "scène onirique" dans son dernier film. J'ai l'impression que comme il était en train de mourir il s'est permis d'y mettre tout un tas de choses qu'il s'était interdit avant... eh ben ça fait bizarre ... |
| PizzaMan | 11828 messages postés |
| Posté le 19-04-2008 à 21:23:42
| Oui mais il faut quand même voir Rosemary's baby ! Le suspens et l'angoisse, et cette atmosphère lourde de solitude, tout ça est bien au dessus de tout le reste dans le film. Et puis la la peur en permanence sans ne montrer aucune scène effrayante, et sans compter la force des acteurs, de la parano qui empoisonne l'ambiance avec l'idée d'un complot qui se trame. Ce film vaut le coup d'oeil et Cassavetes donne une bonne performance. Et puis pour l'anecdote, c'est dans ce film que l'on dit le mot «shit» pour la toute première fois dans l'histoire du cinéma américain
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| Usul | | 986 messages postés |
| Posté le 20-04-2008 à 04:01:07
| ça me rappelle un épisode de south park... |
| PizzaMan | 11828 messages postés |
| Posté le 26-04-2008 à 16:14:23
| Tu as vu les Amours d'Astrée et de Céladon, de Rhomer ? Ne l'ayant pas encore vu, j'aimerais avoir des avis sur ce film...
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| Usul | | 986 messages postés |
| Posté le 27-04-2008 à 11:32:25
| Oui je l'ai vu, mais je n'ai pas été très emballé j'ai été étonné par la simplicité et la naïveté du film, et finalement je ne l'ai pas trouvé d'un grand intérêt autant, rohmer fait toujours des films en apparence simple, et parfois même stupide, mais cela fait qu'au contraire il y a plein de choses à y trouver, parce qu'il se trame contradictoirement des choses complexes au fond mais là je n'ai pas trouvé ce genre de chose enfin, cependant, un copain que j'estime m'a dit avoir aimé et il était étonné de mon avis, mais on n'a pas eu l'occasion d'en discuter peut-être que j'ai loupé quelque chose... si tu vas le voir, n'y vas pas avec un appriori |
| Usul | | 986 messages postés |
| Posté le 27-04-2008 à 12:44:01
| Le petit soldat Film français réalisé en 1960 par Jean-Luc Godard, et sorti en 1963 repoussé par la censure avec Michel Subor, Anna Karina, Henri-Jacques Huet, László Szabó... Bruno a 26 ans. Il a déserté la guerre d'Algérie et s'est réfugié à Genève en Suisse. Il y aime les lumières de la ville la nuit, elles y sont belles, comme quelque chose de plus grand que nous, qui nous dépasse. Il aime aussi Paul Klee et la Bretagne. Il achete les journaux lorsqu'ils parlent des attentats et arrivé chez lui lit de la poésie allemande. Pour Bruno, le temps de l'action est fini, c'est le temps de la réflexion. Il pense aller au Brésil et voudrait mourir comme Thomas l'imposteur, ne dégageant plus ni la fiction de la réalité, ni la réalité de la fiction. Deux amis lui ont dit qu'il pourrait finir comme ça effectivement, s'il ne fait pas ce qu'ils leur demandent. Bruno doit faire de nombreux détours pour les semer. Ces deux là font parti des services français. Ils l'ont aider à s'évader d'une prison militaire auparavant, et ils veulent tuer un suisse qui fait de la radio en collaborant avec les arabes. Bruno trouve ça con. Ca lui est égal de tuer quelqu'un contrairement à ce que l'on pense, mais s'il le fait il aura le sentiment d'être vaincu. Quand les arabes lui demandent s'il veut travailler pour eux, il leur demande un peu d'argent d'avance. Parce qu'il a perdu 50 dollars dans un pari avec un ami où il ne devait pas tomber amoureux d'une jeune fille russe qu'on lui présente. Véronica, elle, voudrait être actrice. Mais lorsque Bruno la prend en photo ça la gène, elle a l'impression d'être interrogé par la police. Bruno lui répond que c'est vrai, la photographie c'est la vérité. Et le cinéma c'est vingt-quatre fois la vérité par seconde. |
| PizzaMan | 11828 messages postés |
| Posté le 27-04-2008 à 22:26:49
| Bonne présentation en tout cas. Bravo ! J'aime bien Godart en plus. «À bout de souffle» m'a profondément marqué quand je l'ai vu. D'ailleurs ça me donne envie de le revoir. Entre le film noir et le série B, ce film est l'incarnation même de la nouvelle vague. Si tu pourrais en faire une critique ici, ce serait sympa.
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| Usul | | 986 messages postés |
| Posté le 28-04-2008 à 09:44:59
| c'est difficile de parler de a bout de souffle, parce qu'énormément de choses ont été dites sur ce film... et beaucoup de monde s'en sont fait d'énormes préjugés, parfois sans même l'avoir vu je sais pas pourquoi c'est surtout ce film qui est resté dans les mémoires, alors que ce n'est pas le premier film de la nouvlle vague et que les critiques à l'époque le trouvaient novateur mais tout de même un peu maladroit, et ils ont beaucoup plus ensencé les films que godard a fait par la suite même si ça peut paraître légitime (car c'est quand même son premier long métrage) je ne pense pas pour autant qu'il est maladroit à la limite je peux mettre quelques images du film (mais je l'ai pas sous la main) et essayer de le replacer un peu historiquement mais ça me parait compliqué d'en parler j'ai essayé de faire une présentation rapide de "la dolce vita", et pareil, même blocage, c'est un film dont on a trop parlé... ce qui fait qu'aujourd'hui il représente pour beaucoup de monde la masturbation intellectuelle des années 60, et c'est difficile de défaire un préjugés comme celui là en plus on oublie souvent que ces films là sont drôles j'aurais plutôt l'envie de mettre un film d'antonioni quand j'ai un moment |
| PizzaMan | 11828 messages postés |
| Posté le 28-04-2008 à 13:44:17
| Dès que j'ai un moment, je vais parler de cinéma expressionniste allemand. Georg Wilhelm Pabst en l'occurrence. Et mon actrice fétiche : Louise Brooks C'est justement pour cela que je te demandais de parler d'À bout de souffle. Parce que je n'ose rien dire pour les raisons que tu énumères ! Je vois qu'on est dans la même situation Antionioni... Ça va être intéressant. Nanni Moretti aussi, si tu en as le temps.
-------------------- #PizzaMan |
| Usul | | 986 messages postés |
| Posté le 28-04-2008 à 15:00:09
| oui ! Pabst ! je n'ai encore vu aucun de ses films d'ailleurs je ne savais même pas que c'était un expressioniste dur dur aussi de présenter moretti en quelques mots
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| Usul | | 986 messages postés |
| Posté le 09-05-2008 à 20:06:37
| 2 ou 3 choses que je sais d'elle 2 ou 3 choses c'est l'histoire d'un monde. C'est l'histoire d'un monde d'un garçon de huit ans qui rêve. Il rêve qu'il marche tout seul au bord d'un précipice sur un chemin où il n'y a de place que pour une seule personne. Puis soudain, il voit apparaître deux jumeaux qui marchent devant lui. Alors il se demande comment ils font faire pour passer. Enfin, l'un des jumeaux se dirige vers l'autre, ils se réunissent et forment une seule personne. Et à ce moment là, le petit garçon découvre que ces deux personnes c'est le Vietnam du nord et le Vietnam du sud qui se réunissent. Seulement voilà, pour nourir ce petit garçon, payer le loyer et acheter une machine à laver, sa mère doit sortir le soir et se prostituer. Il y a dans ce film, tout ce qui fait un film digne de ce nom. des filles à poils : de la guerre : des rencontres : et de jolis paysages de jolis paysages de jolis paysages de jolis paysages de jolis paysages de jolis paysages de jolis paysages
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| PizzaMan | 11828 messages postés |
| Posté le 09-05-2008 à 23:05:17
| Ah ! Ah ! Ça troue l'cul ! Sinon, sur une note de 10 tu lui donnes combien ?
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| Usul | | 986 messages postés |
| Posté le 09-05-2008 à 23:29:57
| Je lui mettrais une note arbitraire si 0 était "l'éternel retour" de Jean Delannoy et 10 le film que j'aimerais voir je mettrais 8 par exemple, si on voit "2 ou 3 choses" en scope dans une salle de cinéma avec une copie de bonne qualité mais 5 si on le regarde à la télévision avec quelqu'un qui n'aime pas Godard 7 cependant si on le regarde à la télévision en faisant autre chose, la vaisselle par exemple 4 si on le regarde en divx avec un son de mauvaise qualité ou 9 pour ceux qui ont déjà regardé Made in USA en entier et 3 si on ne supporte pas les gens qui parlent de leurs sentiments au sujet de petites choses
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